"On attend de ce projet 50.000 emplois à créer et plus de 100.000 tonnes de fruits et légumes exportées par an. Cela va permettre d’améliorer de manière substantielle notre balance commerciale", a assuré Papa Abdoulaye Seck. Il s’entretenait avec des journalistes, au terme d’une réunion interministérielle sur le Projet pour le développement inclusif et durable de l'agrobusiness au Sénégal (PDIDAS).
Selon le Premier ministre Aminata Touré, qui a présidé la réunion, ce projet recevra de la Banque mondiale un financement de 43 milliards de francs CFA. Le Sénégal compte beaucoup sur le PDIDAS, pour exporter 157.000 tonnes de fruits et légumes "de contre-saison", au plus tard en 2017, contre 67.000 tonnes actuellement, a indiqué Papa Abdoulaye Seck.
"Nous avons la forte conviction que le PDIDAS va beaucoup contribuer à la matérialisation de cet objectif […] réaliste et réalisable, eu égard aux potentialités agricoles du pays, celle de l’horticulture surtout", a-t-il ajouté. "C’est un projet extrêmement important […] puisque l’agriculture est au centre de la croissance économique. […] Nous avons […] validé ce projet, qui doit démarrer très rapidement", a assuré Aminata Touré.
Elle a dit que des espaces "de passage du bétail" seront aménagés, en vue d’"une bonne cohabitation des éleveurs et des agriculteurs" dans la zone du lac de Guiers et du Ngalam, dans la région de Saint-Louis, où le projet sera mis en œuvre. Les 10.000 hectares prévus pour accueillir le PDIDAS seront l'objet d'une "gestion concertée", entre les populations locales, le gouvernement et les investisseurs, selon le Premier ministre.
"Il y aura un cadre de concertation permanent entre les populations, les représentants des jeunes, les femmes, les élus locaux, les autorités administratives. […] Ils ont tous réagi favorablement" lors de la réunion, a-t-elle dit.
Des autorités administratives de la région de Saint-Louis, des élus locaux de la zone d’intervention du projet et des représentants des agriculteurs ont participé à la réunion interministérielle. "Nous sommes parvenus à un large consensus sur ce projet. […] Les populations des 41 villages veulent qu'il démarre dans les meilleurs délais. Cela veut dire qu’elles y adhèrent totalement", a dit Tidiane Fall, un porte-parole des producteurs concernés par le PDIDAS.
Le projet "permettra d’améliorer nos méthodes culturales", a-t-il souligné, ajoutant que "la plupart des emplois attendus seront occupés par les populations locales". Oumar Dia, sous-préfet de Mbane, une collectivité locale concernée par le PDIDAS, affirme que "la démarche du projet est innovante", dans la mesure où "elle prend en compte les préoccupations locales".
"Cela permettra de parer aux tensions sociales souvent à l’origine des affectations de terres dans cette zone. Si tous les acteurs faisaient comme ça, les litiges fonciers auraient connu un règlement rapide", a encore dit M. Dia. Ce projet sera mis en œuvre dans une zone où les populations se disent confrontées à l'accaparement de leurs terres. Des affrontements ont abouti à des pertes humaines, dans le Nord du Sénégal, en 2011, à la suite d'un litige foncier.
APS
Selon le Premier ministre Aminata Touré, qui a présidé la réunion, ce projet recevra de la Banque mondiale un financement de 43 milliards de francs CFA. Le Sénégal compte beaucoup sur le PDIDAS, pour exporter 157.000 tonnes de fruits et légumes "de contre-saison", au plus tard en 2017, contre 67.000 tonnes actuellement, a indiqué Papa Abdoulaye Seck.
"Nous avons la forte conviction que le PDIDAS va beaucoup contribuer à la matérialisation de cet objectif […] réaliste et réalisable, eu égard aux potentialités agricoles du pays, celle de l’horticulture surtout", a-t-il ajouté. "C’est un projet extrêmement important […] puisque l’agriculture est au centre de la croissance économique. […] Nous avons […] validé ce projet, qui doit démarrer très rapidement", a assuré Aminata Touré.
Elle a dit que des espaces "de passage du bétail" seront aménagés, en vue d’"une bonne cohabitation des éleveurs et des agriculteurs" dans la zone du lac de Guiers et du Ngalam, dans la région de Saint-Louis, où le projet sera mis en œuvre. Les 10.000 hectares prévus pour accueillir le PDIDAS seront l'objet d'une "gestion concertée", entre les populations locales, le gouvernement et les investisseurs, selon le Premier ministre.
"Il y aura un cadre de concertation permanent entre les populations, les représentants des jeunes, les femmes, les élus locaux, les autorités administratives. […] Ils ont tous réagi favorablement" lors de la réunion, a-t-elle dit.
Des autorités administratives de la région de Saint-Louis, des élus locaux de la zone d’intervention du projet et des représentants des agriculteurs ont participé à la réunion interministérielle. "Nous sommes parvenus à un large consensus sur ce projet. […] Les populations des 41 villages veulent qu'il démarre dans les meilleurs délais. Cela veut dire qu’elles y adhèrent totalement", a dit Tidiane Fall, un porte-parole des producteurs concernés par le PDIDAS.
Le projet "permettra d’améliorer nos méthodes culturales", a-t-il souligné, ajoutant que "la plupart des emplois attendus seront occupés par les populations locales". Oumar Dia, sous-préfet de Mbane, une collectivité locale concernée par le PDIDAS, affirme que "la démarche du projet est innovante", dans la mesure où "elle prend en compte les préoccupations locales".
"Cela permettra de parer aux tensions sociales souvent à l’origine des affectations de terres dans cette zone. Si tous les acteurs faisaient comme ça, les litiges fonciers auraient connu un règlement rapide", a encore dit M. Dia. Ce projet sera mis en œuvre dans une zone où les populations se disent confrontées à l'accaparement de leurs terres. Des affrontements ont abouti à des pertes humaines, dans le Nord du Sénégal, en 2011, à la suite d'un litige foncier.
APS