chroniques
Ainsi, selon l’organisation paysanne, plusieurs familles se trouvent au bord de la famine. La dernière campagne agricole a été un échec dans l’ensemble du pays, selon le Conseil national de concertation des ruraux (Cncr). A côté des problèmes de financement, qui ont poussé certains opérateurs véreux à ne pas respecter l’achat des graines d’arachide aux points de collectes indiqués et au prix de 200 francs le kilogramme, l’organisation paysanne indexe le déficit de pluviométrie.
En conférence de presse, samedi dernier, Baba Ngom, Secrétaire général du Cncr, a relevé que ces derniers ont préféré aller sur les marchés hebdomadaires pour y casser les prix et ainsi réduire le paysan à une pauvreté et à une précarité certaine. Il souligne en plus de cela, que l’hivernage n’a pas été satisfaisant. M. Ngom a soutenu le déficit pluviométrique et les inondations ont eu des effets néfastes sur la campagne 2013-2014.
«La production n’a pas été bonne. C’est le constat établi partout où nous sommes passés», se désole-t-il. Non sans signaler que 18 à 20 % de l’exploitation familiale est en insécurité alimentaire après l’échec de cette campagne agricole. Le Cncr révèle que dans certaines régions du pays, il y a des foyers qui ne peuvent pas vivre avec leurs propres productions pendant 7 mois. Et d’autres, relate l’organisation paysanne, ne peuvent même plus atteindre 2 mois. Ce qui constitue, selon le Cncr un gros déficit dans la production agricole sénégalaise. D’où l’urgence, dira le secrétaire général du Cncr, Baba Ngom, d’une intervention de l’Etat pour soulager ces familles en situation de détresse.
«Quand l’Etat dit qu’il va cibler les familles les plus démunies pour apporter son concours, nous disons oui, il faut le faire maintenant», a-t-il plaidé. M. Ngom dénonce par ailleurs les errements dans les préparatifs de la présente campagne. Car, dit-il, à la date du 28 mai, aucune commission de vente des intrants et du matériel n’était encore mise en place. «A la fin de notre campagne dans la région de Kaolack, on nous a informés que c’est le lendemain que des commissions devraient tenir des discussions au niveau de certains Cdd. A Kédougou, après notre passage, la région en était à sa 6e pluie, à Tambacounda, il a plu alors que rien n’était disponible», a-t-il soutenu. Ainsi, le Cncr invite l’Etat à prendre des dispositions pour que les intrants et les matériels soient mis en place dès le début de la campagne.
http://walf-groupe.com
En conférence de presse, samedi dernier, Baba Ngom, Secrétaire général du Cncr, a relevé que ces derniers ont préféré aller sur les marchés hebdomadaires pour y casser les prix et ainsi réduire le paysan à une pauvreté et à une précarité certaine. Il souligne en plus de cela, que l’hivernage n’a pas été satisfaisant. M. Ngom a soutenu le déficit pluviométrique et les inondations ont eu des effets néfastes sur la campagne 2013-2014.
«La production n’a pas été bonne. C’est le constat établi partout où nous sommes passés», se désole-t-il. Non sans signaler que 18 à 20 % de l’exploitation familiale est en insécurité alimentaire après l’échec de cette campagne agricole. Le Cncr révèle que dans certaines régions du pays, il y a des foyers qui ne peuvent pas vivre avec leurs propres productions pendant 7 mois. Et d’autres, relate l’organisation paysanne, ne peuvent même plus atteindre 2 mois. Ce qui constitue, selon le Cncr un gros déficit dans la production agricole sénégalaise. D’où l’urgence, dira le secrétaire général du Cncr, Baba Ngom, d’une intervention de l’Etat pour soulager ces familles en situation de détresse.
«Quand l’Etat dit qu’il va cibler les familles les plus démunies pour apporter son concours, nous disons oui, il faut le faire maintenant», a-t-il plaidé. M. Ngom dénonce par ailleurs les errements dans les préparatifs de la présente campagne. Car, dit-il, à la date du 28 mai, aucune commission de vente des intrants et du matériel n’était encore mise en place. «A la fin de notre campagne dans la région de Kaolack, on nous a informés que c’est le lendemain que des commissions devraient tenir des discussions au niveau de certains Cdd. A Kédougou, après notre passage, la région en était à sa 6e pluie, à Tambacounda, il a plu alors que rien n’était disponible», a-t-il soutenu. Ainsi, le Cncr invite l’Etat à prendre des dispositions pour que les intrants et les matériels soient mis en place dès le début de la campagne.
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