Ce programme demeure ‘’un mécanisme pertinent et innovant’’ en phase avec le Plan Sénégal émergent (PSE), notamment dans ses trois axes que sont ‘’la transformation structure de l’économie et de la croissance’’, ‘’le capital humain, protection sociale et développement durable’’ et ‘’la gouvernance, les institutions et la paix et la sécurité’’, a-t-elle souligné mardi, à Saly-Portudal, dans le cadre de finalisation du document d’opérationnalisation de la mise en œuvre la phase 2 de du PALAM selon l’approche basée sur la gestion axée sur les résultats (GAR).
D’un coût global de 13 726 563 555 francs CFA, dont 11 598 008 805 francs CFA de la Banque islamique de développement (BID) et 2 128 554 750 francs CFA de l’Etat du Sénégal, le PALAM vise à contribuer à la réduction de la pauvreté, en particulier chez les jeunes et les femmes en milieu rural, en leur dotant de compétences pertinentes d’alphabétisation fonctionnelle et de compétences pratiques de base et en leur donnant un accès à des programmes de microfinance pour leur permettre d’améliorer leur propre développement.
Le programme conçu pour durer cinq ans (2017-2022), comprend cinq composantes, à savoir ‘’Accès à l’éducation de base des déscolarisés et non scolarisés âgés de 9 à 15 ans’’, ‘’Formation qualifiante des adolescentes et jeunes adultes analphabètes’’, ‘’Alphabétisation fonctionnelle des femmes travailleuses’’, ‘’Dispositif de microfinance pour l’appui de l’auto-emploi’’ et ‘’Gestion et suivi du programme’’.
Placé sous la tutelle du ministère sénégalais de la Femme, de la Famille et du Genre, il constitue le premier programme financé par le Fonds de solidarité islamique pour le développement de la BID, inscrit dans l’accord-cadre global signé entre le gouvernement du Sénégal et la BID.
‘’Dans sa phase pilote mise en œuvre dans quinze communes des régions de Diourbel et Kaffrine où il a enregistré des résultats encourageants qui lui ont valu, d’une part, d’avoir souvent été visité par d’autres programmes similaires du Niger, du Tchad et de la Mauritanie, en vue de s’enrichir de ses leçons apprises, mais, d’autre part, le financement de son extension dans trois autres régions que sont Fatick, Thiès et Kaolack’’, a expliqué Mme Khady Fall Ndiaye Mbacké.
Pour le chargé de la gestion financière des projets au niveau de la BID, Rachid Fahd Sam, l’approbation d’un projet n’a de sens que lorsqu’elle se traduit par une contribution significative au bien-être des populations, à travers l’atteinte des résultats escomptés de façon efficace et efficiente. ‘’Et c’est ce mandat fondamental qui figure en priorités dans nos termes de référence au niveau des opérations. Cette efficience et cette efficacité recherchées représentent non seulement une obligation envers les pays membres actionnaires au capital de la BID et en même temps bénéficiaires des financements BID, mais aussi le respect de l’engagement pris par la BID au sein de la communauté des bailleurs de fonds dans le cadre de la Déclaration de Paris et le Programme d’actions d’Accra sur l’efficacité de l’aide’’, a-t-il expliqué.
C’est dans ce contexte que la BID est très attachée à l’efficacité du développement et l’amélioration de la qualité de l’aide et son impact sur le développement de tous ses pays membres, a fait noter M. Sam, selon qui, les ‘’résultats significatifs’’ de la phase pilote du PALAM ont permis une nette amélioration des conditions socioéconomiques des populations de 281 villages dans les régions de Kaffrine et Diourbel et l’autonomisation de femmes et de jeunes de ces régions, ont conduit les autorités du Sénégal et de la BID à poursuivre cet important programme de lutte contre la pauvreté et les inégalités sociales.
‘’Nous sommes d’avis que la mise en œuvre et la réussite de la phase 2 du PALAM passe, entre autres, par une consolidation effective des acquis de la phase 1. L’objectif de cet atelier est d’assurer une meilleure appropriation du projet par l’Unité de gestion du projet (UGP) élargi à travers la production d’un document de pilotage stratégique et opérationnel pour la mise en œuvre de la phase 2 du programme’’, a-t-il soutenu.
De son côté, le secrétaire général du ministère de la Femme, de la Famille et du Genre, Sidy Guèye, le PALAM 2, un programme phare de lutte contre la pauvreté sur lequel les populations vulnérables fondent beaucoup d’espoir. Cette multisectorialité témoigne, à l’en croire, d’un engagement collectif à travailler ensemble pour une synergie des interventions au service d’un développement durable et inclusif, une démarche qu’il dit encourager fortement.
‘’L’extension du PALAM dans trois nouvelles régions est la résultante des résultats encourageants réalisés par la phase pilote. A ce titre, les leçons et bonnes pratiques capitalisées par l’UGP constituent une opportunité pour l’accélération du renforcement du capital humain et l’autonomisation socioéconomique des groupes vulnérables, notamment les jeunes et les femmes vivant en milieu rural’’, a relevé M. Guèye qui rappelle que le président Macky Sall a décrété 2018 ‘’Année sociale’’, avec notamment la mise en place de la Délégation à l’entrepreneuriat rapide (DER), avec un budget initial de trente milliards de francs CFA.
Sidy Guèye soutient qu’une telle initiative conforte davantage la conviction que la question de l’inclusion sociale, à tous les niveaux, est au cœur de la gouvernance politique du Chef de l’Etat sénégalais qui, selon lui, est particulièrement soucieux de la promotion socioéconomique des couches vulnérables, avec la rupture de la transmission intergénérationnelle de la pauvreté au sein des familles rurales, portes d’entrée du modèle de développement endogène promu par le PALAM.
Serigne Makhtar Fall
D’un coût global de 13 726 563 555 francs CFA, dont 11 598 008 805 francs CFA de la Banque islamique de développement (BID) et 2 128 554 750 francs CFA de l’Etat du Sénégal, le PALAM vise à contribuer à la réduction de la pauvreté, en particulier chez les jeunes et les femmes en milieu rural, en leur dotant de compétences pertinentes d’alphabétisation fonctionnelle et de compétences pratiques de base et en leur donnant un accès à des programmes de microfinance pour leur permettre d’améliorer leur propre développement.
Le programme conçu pour durer cinq ans (2017-2022), comprend cinq composantes, à savoir ‘’Accès à l’éducation de base des déscolarisés et non scolarisés âgés de 9 à 15 ans’’, ‘’Formation qualifiante des adolescentes et jeunes adultes analphabètes’’, ‘’Alphabétisation fonctionnelle des femmes travailleuses’’, ‘’Dispositif de microfinance pour l’appui de l’auto-emploi’’ et ‘’Gestion et suivi du programme’’.
Placé sous la tutelle du ministère sénégalais de la Femme, de la Famille et du Genre, il constitue le premier programme financé par le Fonds de solidarité islamique pour le développement de la BID, inscrit dans l’accord-cadre global signé entre le gouvernement du Sénégal et la BID.
‘’Dans sa phase pilote mise en œuvre dans quinze communes des régions de Diourbel et Kaffrine où il a enregistré des résultats encourageants qui lui ont valu, d’une part, d’avoir souvent été visité par d’autres programmes similaires du Niger, du Tchad et de la Mauritanie, en vue de s’enrichir de ses leçons apprises, mais, d’autre part, le financement de son extension dans trois autres régions que sont Fatick, Thiès et Kaolack’’, a expliqué Mme Khady Fall Ndiaye Mbacké.
Pour le chargé de la gestion financière des projets au niveau de la BID, Rachid Fahd Sam, l’approbation d’un projet n’a de sens que lorsqu’elle se traduit par une contribution significative au bien-être des populations, à travers l’atteinte des résultats escomptés de façon efficace et efficiente. ‘’Et c’est ce mandat fondamental qui figure en priorités dans nos termes de référence au niveau des opérations. Cette efficience et cette efficacité recherchées représentent non seulement une obligation envers les pays membres actionnaires au capital de la BID et en même temps bénéficiaires des financements BID, mais aussi le respect de l’engagement pris par la BID au sein de la communauté des bailleurs de fonds dans le cadre de la Déclaration de Paris et le Programme d’actions d’Accra sur l’efficacité de l’aide’’, a-t-il expliqué.
C’est dans ce contexte que la BID est très attachée à l’efficacité du développement et l’amélioration de la qualité de l’aide et son impact sur le développement de tous ses pays membres, a fait noter M. Sam, selon qui, les ‘’résultats significatifs’’ de la phase pilote du PALAM ont permis une nette amélioration des conditions socioéconomiques des populations de 281 villages dans les régions de Kaffrine et Diourbel et l’autonomisation de femmes et de jeunes de ces régions, ont conduit les autorités du Sénégal et de la BID à poursuivre cet important programme de lutte contre la pauvreté et les inégalités sociales.
‘’Nous sommes d’avis que la mise en œuvre et la réussite de la phase 2 du PALAM passe, entre autres, par une consolidation effective des acquis de la phase 1. L’objectif de cet atelier est d’assurer une meilleure appropriation du projet par l’Unité de gestion du projet (UGP) élargi à travers la production d’un document de pilotage stratégique et opérationnel pour la mise en œuvre de la phase 2 du programme’’, a-t-il soutenu.
De son côté, le secrétaire général du ministère de la Femme, de la Famille et du Genre, Sidy Guèye, le PALAM 2, un programme phare de lutte contre la pauvreté sur lequel les populations vulnérables fondent beaucoup d’espoir. Cette multisectorialité témoigne, à l’en croire, d’un engagement collectif à travailler ensemble pour une synergie des interventions au service d’un développement durable et inclusif, une démarche qu’il dit encourager fortement.
‘’L’extension du PALAM dans trois nouvelles régions est la résultante des résultats encourageants réalisés par la phase pilote. A ce titre, les leçons et bonnes pratiques capitalisées par l’UGP constituent une opportunité pour l’accélération du renforcement du capital humain et l’autonomisation socioéconomique des groupes vulnérables, notamment les jeunes et les femmes vivant en milieu rural’’, a relevé M. Guèye qui rappelle que le président Macky Sall a décrété 2018 ‘’Année sociale’’, avec notamment la mise en place de la Délégation à l’entrepreneuriat rapide (DER), avec un budget initial de trente milliards de francs CFA.
Sidy Guèye soutient qu’une telle initiative conforte davantage la conviction que la question de l’inclusion sociale, à tous les niveaux, est au cœur de la gouvernance politique du Chef de l’Etat sénégalais qui, selon lui, est particulièrement soucieux de la promotion socioéconomique des couches vulnérables, avec la rupture de la transmission intergénérationnelle de la pauvreté au sein des familles rurales, portes d’entrée du modèle de développement endogène promu par le PALAM.
Serigne Makhtar Fall