"La pression fiscale devient insoutenable parce qu’il y a une absence de politique fiscale incitative et avantageuse, ce qui alourdit nos charges et nous expose à une tension budgétaire permanente atteignant parfois un seuil critique", a déclaré M. Gningue.
Il a cependant rappelé que les établissements privés d'enseignement supérieur sont exemptés de paiement de taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Il participait à la cérémonie de l'édition 2014 de la "Journée de l’excellence" qu'organisait la CEPES.
"En tant qu'entreprises privées, nous devons contribuer à la fiscalité. C'est normal. Mais comme le tourisme et les autres secteurs, nous sommes preneurs d'une fiscalité révisée", a-t-il dit.
Un "appui institutionnel" de l'Etat, au profit des établissements privés d'enseignement supérieur, sur les plans financier et foncier, "peut permettre au secteur privé d'accomplir davantage ses missions et de jouer pleinement son rôle", a-t-il souligné.
L'Etat doit, dans l'"urgence", subventionner l'enseignement supérieur privé, dans le but de "juguler la pression insoutenable des charges locatives" dont sont victimes les établissements privés, a plaidé Mamadou Gningue.
"L'Etat a octroyé six hectares au secteur privé, à Diamniadio. Nous allons les exploiter et y installer des plateformes hautement techniques, pour contribuer au développement de l’enseignement" supérieur, a-t-il annoncé.
Les établissements supérieurs de formation génèrent "plus de 25 milliards de francs CFA par an", a-t-il souligné, estimant qu'en raison de l'importance de ce secteur, "d’autres réserves foncières" devraient être octroyées à l'enseignement supérieur privé.
"Nous demandons un appui de l’Etat, qui nous permettra d'avoir des garanties auprès des bailleurs de fonds, dont la Banque mondiale, notamment dans sa filière privée, la Société financière internationale", a encore dit M. Gningue.
Lala Fall, porte-parole des étudiants, souhaite que l’Etat mette des bourses à la disposition des étudiants qu'il oriente vers les universités et instituts de formation privés.
"Ces étudiants arrivent dans les établissements privés sans beaucoup de moyens. Ils sont souvent dans une précarité qui risque de compromettre leurs chances de réussite", a signalé Mme Fall lors de la cérémonie.
APS
Il a cependant rappelé que les établissements privés d'enseignement supérieur sont exemptés de paiement de taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Il participait à la cérémonie de l'édition 2014 de la "Journée de l’excellence" qu'organisait la CEPES.
"En tant qu'entreprises privées, nous devons contribuer à la fiscalité. C'est normal. Mais comme le tourisme et les autres secteurs, nous sommes preneurs d'une fiscalité révisée", a-t-il dit.
Un "appui institutionnel" de l'Etat, au profit des établissements privés d'enseignement supérieur, sur les plans financier et foncier, "peut permettre au secteur privé d'accomplir davantage ses missions et de jouer pleinement son rôle", a-t-il souligné.
L'Etat doit, dans l'"urgence", subventionner l'enseignement supérieur privé, dans le but de "juguler la pression insoutenable des charges locatives" dont sont victimes les établissements privés, a plaidé Mamadou Gningue.
"L'Etat a octroyé six hectares au secteur privé, à Diamniadio. Nous allons les exploiter et y installer des plateformes hautement techniques, pour contribuer au développement de l’enseignement" supérieur, a-t-il annoncé.
Les établissements supérieurs de formation génèrent "plus de 25 milliards de francs CFA par an", a-t-il souligné, estimant qu'en raison de l'importance de ce secteur, "d’autres réserves foncières" devraient être octroyées à l'enseignement supérieur privé.
"Nous demandons un appui de l’Etat, qui nous permettra d'avoir des garanties auprès des bailleurs de fonds, dont la Banque mondiale, notamment dans sa filière privée, la Société financière internationale", a encore dit M. Gningue.
Lala Fall, porte-parole des étudiants, souhaite que l’Etat mette des bourses à la disposition des étudiants qu'il oriente vers les universités et instituts de formation privés.
"Ces étudiants arrivent dans les établissements privés sans beaucoup de moyens. Ils sont souvent dans une précarité qui risque de compromettre leurs chances de réussite", a signalé Mme Fall lors de la cérémonie.
APS