Sans verser dans une moralisation désuète ou s’aventurer à enfoncer des portes démolies, je puis affirmer avec force que cela relève du bon sens ou même du bon réflexe que de prendre soin de son patrimoine ; surtout si ce dernier fait partie de ce qu’il y a de plus précieux dont on dispose.
Et cette proposition ne contredit en rien la possibilité d’œuvrer à le surveiller, le sécuriser et même l’éprouver dans l’optique de tirer le meilleur qu’il peut offrir Senelec est un bien commun à tous les Sénégalais pour lequel chaque sénégalais doit trouver un motif de fierté. Senelec est l’un des premiers employeurs publics du pays si tant est que l’on considère le nombre de citoyennes et de citoyens à qui elle a pu prodiguer du travail depuis sa création. J’y associe le nombre incalculable de personnes qui indirectement, sont impactées par Senelec à travers les prestations de service diverses et variées en tout temps à travers le territoire national.
Senelec est l’entreprise qui supporte les activités de tous les secteurs économiques et sociaux du pays et permet à la majorité des entreprises de toutes tailles et de toutes natures de pouvoir exécuter leurs opérations et contribuer au développement et au bien-être de notre patrie.
Il n’y a pas si longtemps, les Sénégalais dans leur très grande majorité étaient confrontés à une détérioration presque chronique du secteur de l’électricité. Elle s’accompagna de son corollaire de délestages et autres inconvenances pour les consommateurs aussi bien domestiques qu’industriels. A cette époque si récente, disposer du courant était un sésame élusif pour nos compatriotes. Les PME PMI souffraient le martyr pour prendre en charge leurs besoins énergétiques. Les ménages vivaient dans l’incertitude et l’attente perpétuelle de solutions définitives à ce problème qui était devenu un plomb existentiel.
Aujourd’hui, les performances de Senelec sont sans commune mesure par rapport à cette époque comme l’illustrent les chiffres qui la placent en tête du peloton ouest africain en ce qui concerne la réduction drastique de la fréquence et la durée des coupures électriques. La densification, l’optimisation et l’extension du réseau électrique continuent avec un rythme soutenu. Le premier poste numérique de l’Afrique occidentale vient d’être inauguré à Thiès et il n’y a jamais eu autant de participation du secteur privé national dans les projets de Senelec.
Les performances de Senelec se voient aussi dans la stratégie réussie de transition entamée depuis 5 ans avec dans un premier temps une pénétration graduelle et substantielle des énergies renouvelables dans le parc de production. Un parc qui était essentiellement alimenté en énergies fossiles voit maintenant les énergies propres notamment le solaire, l’éolien et l’hydraulique représenter 32% de la puissance totale installée. Ce qui positionne le Sénégal sur le peloton de tête mondial.
Avec le gaz domestique attendu dans un futur proche, le parc de Senelec s’alimentera de moins en moins en produits pétroliers car l’ensemble des centrales thermiques opérant au fuel vont transiter au gaz. Cette réorientation vers cette nouvelle source ne manquera point d’avoir un impact substantiel sur le coût du kilowattheure étant donné que le poste combustible est le plus prépondérant dans la chaine de production de l’électricité. En outre, l’entreprise nationale qu’est Senelec a pris toutes les dispositions en étroite collaboration avec les structures de l’Etat et sous la houlette du Ministère du Pétrole et des Energies pour atteindre l’objectif gouvernemental d’assurer l’accès universel à l’électricité en 2025.
Prenons ensemble un moment de pause pour apprécier la performance de Senelec, qui dans un contexte pandémique et de conjoncture économique difficile parvient sans tambour ni trompette à assurer une distribution électrique avec la régularité attendue en qualité et en quantité. A cela s’ajoute son adaptation fluide à la nouvelle réalité électrique du pays qui fait suite à l’opérationnalisation du TER. Il y avait énormément de doute qui flottait dans l’air sur la supposée incapacité de Senelec de pouvoir être au rendez-vous de la révolution ferroviaire du pays. Je ne mentionnerai même pas le nombre de fois où Senelec est citée en exemple à l’échelle internationale pour avoir réussi sa mue en entreprise performante dans sa mission de service public de fourniture d’électricité tout en échappant à la privatisation. C’est ainsi que plusieurs sociétés africaines sont venues visiter Senelec et rencontrer ses agents et son management pour s’inspirer de son modèle au cours de l’année qui vient de passer. Il s’agit entre autres, de la Compagnie Ivoirienne d’Electricité (CIE), d’ESKOM de l’Afrique du Sud, de la NAWEC en Gambie, de l’EDM du Mali. Enfin, ces dernières quatre années, Senelec a versé 93 milliards de dividendes à l’Etat du Sénégal.
Mes chers compatriotes, nous n’en sommes pas arrivés là par le fait du hasard ; c’est le résultat direct du travail acharné des agents de Senelec sous la conduite des autorités de l’Etat à la tête desquelles il y a le Président de la République.
On objectera que c’est sa raison d’être première et unique, et qu’elle est mise dans les conditions structurelles pour le faire. Soit, et en tant qu’entreprise citoyenne, Senelec est sensible à tous les principes sociétaux qui nous distinguent et se constitue en première défenseure du principe sacrosaint de la liberté d’expression dont le premier porte-étendard est le travail journalistique.
Il est clair qu’on ne peut contrôler ni anticiper encore moins gérer des agendas et objectifs cachés et tapis dans l’ombre que certains peuvent entretenir à l’endroit de cette entreprise publique et ceux qui ont l’insigne honneur de la gérer pour un temps. En revanche, une entreprise de cette nature ne peut et ne doit point se laisser trainer dans la boue sans coup férir ou constituer une cible pour tout franc-tireur sans scrupule dont la seule motivation est de jeter l’opprobre ou de ternir son image sans raison. Elle considère les citoyennes et citoyens de ce pays comme sa première critique légitime et l’Etat comme son principal évaluateur institutionnel. Elle a les moyens techniques, humains et stratégiques pour prendre en charge la protection et l’intégrité de son image auprès du public et ne se laissera pas faire passer dans un laminoir de discrédit par des forces obscures privilégiant la politique de la terre brûlée.
Senelec est disposée et encline à accompagner tout citoyen soucieux de chercher la bonne information sur son travail, ses missions, ses opérations et toutes ses activités dans le cadre de la fourniture d’électricité. Car le souci de la transparence est une préoccupation majeure dans cette organisation publique qui appartient aux Sénégalaises et aux Sénégalais.
En conclusion, je voudrais revenir sur les propos initiaux : les hommes passent, les femmes passent. Cependant les citoyennes et citoyens de ce pays que nous sommes avons une obligation collective de concevoir, édifier et construire des patrimoines qui demeurent et Senelec est inévitablement au centre de ce bien commun.
Senelec c’est le Sénégal.
Aziz Fall
Conseiller spécial du DG
Et cette proposition ne contredit en rien la possibilité d’œuvrer à le surveiller, le sécuriser et même l’éprouver dans l’optique de tirer le meilleur qu’il peut offrir Senelec est un bien commun à tous les Sénégalais pour lequel chaque sénégalais doit trouver un motif de fierté. Senelec est l’un des premiers employeurs publics du pays si tant est que l’on considère le nombre de citoyennes et de citoyens à qui elle a pu prodiguer du travail depuis sa création. J’y associe le nombre incalculable de personnes qui indirectement, sont impactées par Senelec à travers les prestations de service diverses et variées en tout temps à travers le territoire national.
Senelec est l’entreprise qui supporte les activités de tous les secteurs économiques et sociaux du pays et permet à la majorité des entreprises de toutes tailles et de toutes natures de pouvoir exécuter leurs opérations et contribuer au développement et au bien-être de notre patrie.
Il n’y a pas si longtemps, les Sénégalais dans leur très grande majorité étaient confrontés à une détérioration presque chronique du secteur de l’électricité. Elle s’accompagna de son corollaire de délestages et autres inconvenances pour les consommateurs aussi bien domestiques qu’industriels. A cette époque si récente, disposer du courant était un sésame élusif pour nos compatriotes. Les PME PMI souffraient le martyr pour prendre en charge leurs besoins énergétiques. Les ménages vivaient dans l’incertitude et l’attente perpétuelle de solutions définitives à ce problème qui était devenu un plomb existentiel.
Aujourd’hui, les performances de Senelec sont sans commune mesure par rapport à cette époque comme l’illustrent les chiffres qui la placent en tête du peloton ouest africain en ce qui concerne la réduction drastique de la fréquence et la durée des coupures électriques. La densification, l’optimisation et l’extension du réseau électrique continuent avec un rythme soutenu. Le premier poste numérique de l’Afrique occidentale vient d’être inauguré à Thiès et il n’y a jamais eu autant de participation du secteur privé national dans les projets de Senelec.
Les performances de Senelec se voient aussi dans la stratégie réussie de transition entamée depuis 5 ans avec dans un premier temps une pénétration graduelle et substantielle des énergies renouvelables dans le parc de production. Un parc qui était essentiellement alimenté en énergies fossiles voit maintenant les énergies propres notamment le solaire, l’éolien et l’hydraulique représenter 32% de la puissance totale installée. Ce qui positionne le Sénégal sur le peloton de tête mondial.
Avec le gaz domestique attendu dans un futur proche, le parc de Senelec s’alimentera de moins en moins en produits pétroliers car l’ensemble des centrales thermiques opérant au fuel vont transiter au gaz. Cette réorientation vers cette nouvelle source ne manquera point d’avoir un impact substantiel sur le coût du kilowattheure étant donné que le poste combustible est le plus prépondérant dans la chaine de production de l’électricité. En outre, l’entreprise nationale qu’est Senelec a pris toutes les dispositions en étroite collaboration avec les structures de l’Etat et sous la houlette du Ministère du Pétrole et des Energies pour atteindre l’objectif gouvernemental d’assurer l’accès universel à l’électricité en 2025.
Prenons ensemble un moment de pause pour apprécier la performance de Senelec, qui dans un contexte pandémique et de conjoncture économique difficile parvient sans tambour ni trompette à assurer une distribution électrique avec la régularité attendue en qualité et en quantité. A cela s’ajoute son adaptation fluide à la nouvelle réalité électrique du pays qui fait suite à l’opérationnalisation du TER. Il y avait énormément de doute qui flottait dans l’air sur la supposée incapacité de Senelec de pouvoir être au rendez-vous de la révolution ferroviaire du pays. Je ne mentionnerai même pas le nombre de fois où Senelec est citée en exemple à l’échelle internationale pour avoir réussi sa mue en entreprise performante dans sa mission de service public de fourniture d’électricité tout en échappant à la privatisation. C’est ainsi que plusieurs sociétés africaines sont venues visiter Senelec et rencontrer ses agents et son management pour s’inspirer de son modèle au cours de l’année qui vient de passer. Il s’agit entre autres, de la Compagnie Ivoirienne d’Electricité (CIE), d’ESKOM de l’Afrique du Sud, de la NAWEC en Gambie, de l’EDM du Mali. Enfin, ces dernières quatre années, Senelec a versé 93 milliards de dividendes à l’Etat du Sénégal.
Mes chers compatriotes, nous n’en sommes pas arrivés là par le fait du hasard ; c’est le résultat direct du travail acharné des agents de Senelec sous la conduite des autorités de l’Etat à la tête desquelles il y a le Président de la République.
On objectera que c’est sa raison d’être première et unique, et qu’elle est mise dans les conditions structurelles pour le faire. Soit, et en tant qu’entreprise citoyenne, Senelec est sensible à tous les principes sociétaux qui nous distinguent et se constitue en première défenseure du principe sacrosaint de la liberté d’expression dont le premier porte-étendard est le travail journalistique.
Il est clair qu’on ne peut contrôler ni anticiper encore moins gérer des agendas et objectifs cachés et tapis dans l’ombre que certains peuvent entretenir à l’endroit de cette entreprise publique et ceux qui ont l’insigne honneur de la gérer pour un temps. En revanche, une entreprise de cette nature ne peut et ne doit point se laisser trainer dans la boue sans coup férir ou constituer une cible pour tout franc-tireur sans scrupule dont la seule motivation est de jeter l’opprobre ou de ternir son image sans raison. Elle considère les citoyennes et citoyens de ce pays comme sa première critique légitime et l’Etat comme son principal évaluateur institutionnel. Elle a les moyens techniques, humains et stratégiques pour prendre en charge la protection et l’intégrité de son image auprès du public et ne se laissera pas faire passer dans un laminoir de discrédit par des forces obscures privilégiant la politique de la terre brûlée.
Senelec est disposée et encline à accompagner tout citoyen soucieux de chercher la bonne information sur son travail, ses missions, ses opérations et toutes ses activités dans le cadre de la fourniture d’électricité. Car le souci de la transparence est une préoccupation majeure dans cette organisation publique qui appartient aux Sénégalaises et aux Sénégalais.
En conclusion, je voudrais revenir sur les propos initiaux : les hommes passent, les femmes passent. Cependant les citoyennes et citoyens de ce pays que nous sommes avons une obligation collective de concevoir, édifier et construire des patrimoines qui demeurent et Senelec est inévitablement au centre de ce bien commun.
Senelec c’est le Sénégal.
Aziz Fall
Conseiller spécial du DG