«La pauvreté c'est l'incapacité pour l'individu à disposer de ressources pour satisfaire ses besoins essentiels. Cependant, en fonction des pays, les besoins essentiels ne sont pas les mêmes. En fonction des méthodologies, le taux de pauvreté peut augmenter ou baisser », dit Amazou. Pour le spécialiste, le Sénégal a mis en place un comité de pilotage pour le choix des indicateurs évaluant la pauvreté qui prend en compte pour l’essentiel les 5 dimensions que sont l’éducation, la santé, l’emploi, les conditions de vie et la gouvernance. Avec ces critères et après évaluation, Amazou révèle que le seuil de pauvreté multidimensionnelle au Sénégal est estimé à 28% des Sénégalais.
Donnant son avis sur le débat de la croissance, le docteur en économie du développement, Boubacar Camara, a soutenu : «il y a une différence entre l'augmentation des revenus et le développement. Souvent on pense que plus on a un taux de croissance élevé ou qu'on investit plus on se développe, mais ce n'est pas toujours le cas».
La conférence s’est déroulée en présence de Mamadou Niang, président de l'Astat qui plaide pour l’éradication de la pauvreté et de Babacar Ndir, Directeur général de l'Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), Babacar Ndir,
Tidiane Diouf
Donnant son avis sur le débat de la croissance, le docteur en économie du développement, Boubacar Camara, a soutenu : «il y a une différence entre l'augmentation des revenus et le développement. Souvent on pense que plus on a un taux de croissance élevé ou qu'on investit plus on se développe, mais ce n'est pas toujours le cas».
La conférence s’est déroulée en présence de Mamadou Niang, président de l'Astat qui plaide pour l’éradication de la pauvreté et de Babacar Ndir, Directeur général de l'Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), Babacar Ndir,
Tidiane Diouf