‘’Un équipage qui fait sept mois à Nouakchott, s’approvisionne en produits divers, pour échapper aux garde-côtes, choisit d’aller sur la ligne internationale en haute mer avec tous les risques encourus’’, a-t-il confié dans un entretien avec l’APS.
Dans cette zone, les secours sont plus difficiles, a dit M. Ndiaye qui minimise les effets de l’absence de gilets de sauvetage et le non-suivi des avis de la météo qui sont souvent avancés pour expliquer les cas de naufrage des pirogues.
‘’Les garde-côtes mauritaniens ont aussi bénéficié de la complicité d’un intermédiaire sénégalais, aujourd’hui arrêté, qui dénonçait les piroguiers’’, a-t-il affirmé, saluant l’intervention de la gendarmerie pour mettre fin à ses agissements.
M. Ndiaye, qui est aussi le coordonnateur à Saint-Louis de "Green Marine", a précisé que la section saint-louisienne du CONIPAS s’insurgeait également contre l’exclusion des investisseurs locaux dans la plateforme thonière.
Commentant le récent arraisonnement par le Sénégal d'un bateau russe suivi d’une amende, il a toutefois encouragé le ministre sénégalais de la Pêche et des Affaires maritimes, Haïdar El Aly, dans sa traque des pilleurs des eaux du pays.
APS