Après Marrakech et Casablanca, c’était au tour de la capitale administrative du Maroc d’accueillir ce sommet international qui réunit plus de 250 médecins endocrinologues-diabétologues et internistes d’Afrique autour de la thématique centrale : «Initiation et intensification de l’insulinothérapie pour une prise en charge optimale du patient diabétique».
En effet, la région d’Afrique abrite également un des pourcentages les plus élevés de cas de diabète non diagnostiqués. En 2015, on estime qu’environ 20 millions d'adultes de la région d’Afrique sont atteints de diabète, avec une prévalence régionale de 6%.
En 2015, plus de 321 100 décès dans la région d’Afrique pourraient être attribués au diabète. De plus, 79% de ces décès sont survenus chez des personnes de moins de 60 ans, soit la proportion la plus élevée de toutes les régions. Cela souligne que les investissements, la recherche et les systèmes de santé sont lents à répondre à ce fardeau dans la région d’Afrique et restent axés principalement sur les maladies infectieuses.
La mortalité attribuable au diabète est 1,7 fois plus élevée chez les femmes que chez les hommes.
En Afrique Sub-saharienne, en plus de l’explosion du nombre de patients, la maladie est déjà responsable de près de 9% des décès, avec de nombreuses complications invalidantes : maladies cardio-vasculaires, insuffisance rénale, coma diabétique. Le diabète est la première cause de cécité et compte pour plus de 50% des amputations non traumatiques.
Le nombre de personnes souffrant de diabète en Afrique augmentera de 109 % au cours des 20 prochaines années, passant de 19,8 millions en 2013 à 41,5 millions en 2035.
Pathé TOURE
En effet, la région d’Afrique abrite également un des pourcentages les plus élevés de cas de diabète non diagnostiqués. En 2015, on estime qu’environ 20 millions d'adultes de la région d’Afrique sont atteints de diabète, avec une prévalence régionale de 6%.
En 2015, plus de 321 100 décès dans la région d’Afrique pourraient être attribués au diabète. De plus, 79% de ces décès sont survenus chez des personnes de moins de 60 ans, soit la proportion la plus élevée de toutes les régions. Cela souligne que les investissements, la recherche et les systèmes de santé sont lents à répondre à ce fardeau dans la région d’Afrique et restent axés principalement sur les maladies infectieuses.
La mortalité attribuable au diabète est 1,7 fois plus élevée chez les femmes que chez les hommes.
En Afrique Sub-saharienne, en plus de l’explosion du nombre de patients, la maladie est déjà responsable de près de 9% des décès, avec de nombreuses complications invalidantes : maladies cardio-vasculaires, insuffisance rénale, coma diabétique. Le diabète est la première cause de cécité et compte pour plus de 50% des amputations non traumatiques.
Le nombre de personnes souffrant de diabète en Afrique augmentera de 109 % au cours des 20 prochaines années, passant de 19,8 millions en 2013 à 41,5 millions en 2035.
Pathé TOURE