S'exprimant lors de la clôture de la 8-ème session universitaire de rétrovirologie biologique dont il présidait la cérémonie, M. Niane a relevé que la plupart les programmes d'accès au traitement antirétroviral enregistrent pour la plupart un déficit important concernant le volet biologie. Il a dit que ce déficit est toutefois "comblé ponctuellement par des laboratoires de recherche, qui possèdent la compétence technique et trouvent ainsi une nouvelle légitimité".
Selon le professeur Mary Teuw Niane, les laboratoires de recherche sont généralement peu intégrés au système de santé publique des pays concernés. Le plus souvent, a-t-il déclaré, les structures de santé permettent de réaliser le bilan biologique de base, mais n'offrent pas encore la possibilité de réaliser des marqueurs biologiques plus spécialisés en rétrovirologie biologique.
La plupart des programmes de passage à l'échelle prévoient d'équiper dans chaque pays des laboratoires de virologie médicale, mais les biologistes sont peu nombreux dans les pays en développement, a dit Mary Teuw Niane, précisant que ceux qui sont compétents en rétrovirologie médicale le sont encore moins.
"Il apparait indispensable d'assurer la promotion de biologistes dont la vocation serait de guider le clinicien tout au long des étapes complexes de la prise en charge du malade infecté, incluant la prise en charge thérapeutique dans une perspective de coopération tout à la fois Sud-Sud et Nord-Nord", a recommandé le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
La 8-ème session universitaire de rétrovirologie biologique accueille chaque année 30 candidats. Des médecins, pharmaciens, spécialistes en biologie, des biochimistes ou des paramédicaux provenant de différents pays d'Afrique francophone.
Depuis 2005, 196 biologistes d'Afrique et d'Haïti ont été déjà formés dans ce cadre, sous l’égide du Laboratoire de bactériologie-virologie du Centre hospitalier national (CHN) de l'université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.
Cette formation annuelle est organisée en partenariat avec Ensemble pour une solidarité thérapeutique en Réseau (ESTHER), l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Réseau africain de recherche sur le Sida (RARS).
Pendant 4 semaines, les enseignements ont été assurés par des professeurs de rang magistral, dont six experts de la région Afrique et huit de la région du Nord.
APS
Selon le professeur Mary Teuw Niane, les laboratoires de recherche sont généralement peu intégrés au système de santé publique des pays concernés. Le plus souvent, a-t-il déclaré, les structures de santé permettent de réaliser le bilan biologique de base, mais n'offrent pas encore la possibilité de réaliser des marqueurs biologiques plus spécialisés en rétrovirologie biologique.
La plupart des programmes de passage à l'échelle prévoient d'équiper dans chaque pays des laboratoires de virologie médicale, mais les biologistes sont peu nombreux dans les pays en développement, a dit Mary Teuw Niane, précisant que ceux qui sont compétents en rétrovirologie médicale le sont encore moins.
"Il apparait indispensable d'assurer la promotion de biologistes dont la vocation serait de guider le clinicien tout au long des étapes complexes de la prise en charge du malade infecté, incluant la prise en charge thérapeutique dans une perspective de coopération tout à la fois Sud-Sud et Nord-Nord", a recommandé le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
La 8-ème session universitaire de rétrovirologie biologique accueille chaque année 30 candidats. Des médecins, pharmaciens, spécialistes en biologie, des biochimistes ou des paramédicaux provenant de différents pays d'Afrique francophone.
Depuis 2005, 196 biologistes d'Afrique et d'Haïti ont été déjà formés dans ce cadre, sous l’égide du Laboratoire de bactériologie-virologie du Centre hospitalier national (CHN) de l'université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.
Cette formation annuelle est organisée en partenariat avec Ensemble pour une solidarité thérapeutique en Réseau (ESTHER), l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Réseau africain de recherche sur le Sida (RARS).
Pendant 4 semaines, les enseignements ont été assurés par des professeurs de rang magistral, dont six experts de la région Afrique et huit de la région du Nord.
APS