chroniques
Il faut au moins un médecin pour 10 mille habitants, selon les normes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a-t-elle rappelé.
La date du 20 mars est proclamée Journée mondiale de la santé bucco-dentaire. Mais c’est la première fois que cette journée est célébrée au Sénégal, par l’ANCDS, sous l’égide de la Fédération dentaire internationale (FDI). "Un sourire pour la vie" est le thème retenu cette année pour la célébrer.
Selon Binta Cissé Diop, l’inégale répartition des dentistes sur le territoire sénégalais s’explique par le fait que beaucoup d’entre eux sont au service de cabinets privés implantés là où le niveau de rentabilité est le plus élevé, donc à Dakar.
"Les soins dentaires ont un coût économique. Et les professionnels qui investissent dans la santé bucco-dentaire s’installent là où ils pourront amortir leur investissement", a-t-elle expliqué.
Le Sénégal compte au moins 500 chirurgiens-dentistes, selon elle.
Cette spécialité médicale tarde à se moderniser, soit à cause d’un manque de moyens, soit par la "méconnaissance" des patients, qui recourent souvent à des solutions peu efficaces, a dit Binta Diop Cissé.
"Ils (Ndlr : les patients) vont voir les tradipraticiens et viennent donc chez les chirurgiens-dentistes un peu trop tard. Ils viennent souvent avec la joue enflée, et un cordon (Ndlr : une sorte d’amulette donnée par le guérisseur) autour du cou. Et ils disent qu’ils étaient allés voir un tradi-praticien", a-t-elle expliqué.
Le chirurgien-dentiste invite les populations à se faire consulter par un dentiste au moins deux fois par an.
"Le sourire est un moyen d’expression qu’il faut avoir au quotidien", a-t-elle dit, en parlant du thème retenu cette année pour la célébration de la Journée mondiale de la santé bucco-dentaire.
APS
La date du 20 mars est proclamée Journée mondiale de la santé bucco-dentaire. Mais c’est la première fois que cette journée est célébrée au Sénégal, par l’ANCDS, sous l’égide de la Fédération dentaire internationale (FDI). "Un sourire pour la vie" est le thème retenu cette année pour la célébrer.
Selon Binta Cissé Diop, l’inégale répartition des dentistes sur le territoire sénégalais s’explique par le fait que beaucoup d’entre eux sont au service de cabinets privés implantés là où le niveau de rentabilité est le plus élevé, donc à Dakar.
"Les soins dentaires ont un coût économique. Et les professionnels qui investissent dans la santé bucco-dentaire s’installent là où ils pourront amortir leur investissement", a-t-elle expliqué.
Le Sénégal compte au moins 500 chirurgiens-dentistes, selon elle.
Cette spécialité médicale tarde à se moderniser, soit à cause d’un manque de moyens, soit par la "méconnaissance" des patients, qui recourent souvent à des solutions peu efficaces, a dit Binta Diop Cissé.
"Ils (Ndlr : les patients) vont voir les tradipraticiens et viennent donc chez les chirurgiens-dentistes un peu trop tard. Ils viennent souvent avec la joue enflée, et un cordon (Ndlr : une sorte d’amulette donnée par le guérisseur) autour du cou. Et ils disent qu’ils étaient allés voir un tradi-praticien", a-t-elle expliqué.
Le chirurgien-dentiste invite les populations à se faire consulter par un dentiste au moins deux fois par an.
"Le sourire est un moyen d’expression qu’il faut avoir au quotidien", a-t-elle dit, en parlant du thème retenu cette année pour la célébration de la Journée mondiale de la santé bucco-dentaire.
APS
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