En 2016, la contribution du secteur extractif dans le budget de l’Etat du Sénégal a avoisiné les 120 milliards F Cfa, a révélé, ce matin, le président de la chambre des mines du Sénégal. D’après Abdoul Aziz Sy qui participait à la onzième assemblée plénière du Haut conseil du dialogue social (Hcds) sur le thème : « Le dialogue social, un outil de rénovation des relations professionnelles et d’accroissement de l’impact socio-économique du secteur minier, le chiffre d’affaires réalisé par le secteur au cours de l’année 2016 a atteint plus de 365 milliards de F Cfa, ce qui représente 36% des exportations sénégalaises. En plus, 8000 emplois ont été répertoriés dans le secteur extractif en 2016.
Malgré cette contribution significative dans la formation du Pib du Sénégal, le secteur extractif est régi par des textes qui sont obsolètes. Selon le ministre des Mines et de la Géologie, Aissatou Sophie Gladima Siby qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette onzième session plénière du Hcds, la convention collective qui régit les travailleurs du secteur date du 14 avril 1960. Il faut alors, dit-elle, évoluer dans les textes si on veut faire du Sénégal un hub minier. « Nous allons discuter pour voir qu’est-ce qu’il y a comme manquements à corriger. Mais, avant tout d’abord, il faut revoir les textes, les relire voir qu’est-ce qui susceptible d’être changé. Une fois cela fait, nous allons les ramener sur la table du président de la République », promet le ministre.
En outre, au-delà de l’ancienneté, la convention collective des industries extractives et de la prospection minière qui régit le secteur minier sénégalais « est incomplète », déplore Abdoul Aziz Sy. La preuve, explique M. Sy, la plupart des contrats de travail des salariés-cadres dans le secteur « sont régis par des conventions collectives du bâtiment et des travaux publics ou du commerce et du transport » car la convention ne prend pas en compte l’ensemble des catégories professionnelles des travailleurs. C’est d’ailleurs, pour cette raison qu’il est rarement noté des conflits sociaux dans les industries minières car ces dernières mettent en œuvre, de manière volontaire, de bonnes pratiques et l’instauration d’instances appropriées de dialogue et de communication. Aujourd’hui, la révision de cette convention collective est plus qu’une nécessité pour coller les enjeux liés à l’implantation des entreprises minières à ceux liés aux relations professionnelles.
Abdoulaye NDIAYE
Malgré cette contribution significative dans la formation du Pib du Sénégal, le secteur extractif est régi par des textes qui sont obsolètes. Selon le ministre des Mines et de la Géologie, Aissatou Sophie Gladima Siby qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette onzième session plénière du Hcds, la convention collective qui régit les travailleurs du secteur date du 14 avril 1960. Il faut alors, dit-elle, évoluer dans les textes si on veut faire du Sénégal un hub minier. « Nous allons discuter pour voir qu’est-ce qu’il y a comme manquements à corriger. Mais, avant tout d’abord, il faut revoir les textes, les relire voir qu’est-ce qui susceptible d’être changé. Une fois cela fait, nous allons les ramener sur la table du président de la République », promet le ministre.
En outre, au-delà de l’ancienneté, la convention collective des industries extractives et de la prospection minière qui régit le secteur minier sénégalais « est incomplète », déplore Abdoul Aziz Sy. La preuve, explique M. Sy, la plupart des contrats de travail des salariés-cadres dans le secteur « sont régis par des conventions collectives du bâtiment et des travaux publics ou du commerce et du transport » car la convention ne prend pas en compte l’ensemble des catégories professionnelles des travailleurs. C’est d’ailleurs, pour cette raison qu’il est rarement noté des conflits sociaux dans les industries minières car ces dernières mettent en œuvre, de manière volontaire, de bonnes pratiques et l’instauration d’instances appropriées de dialogue et de communication. Aujourd’hui, la révision de cette convention collective est plus qu’une nécessité pour coller les enjeux liés à l’implantation des entreprises minières à ceux liés aux relations professionnelles.
Abdoulaye NDIAYE