« Le PDIDAS sera financé par la Banque mondiale et le Fonds mondial pour l’environnement (FEM) à hauteur de 86 millions de dollars, soit environ 43 milliards FCFA), a laissé entendre Ibrahima Mendy directeur de l’analyse et de la prévision agricole (DAPA) au ministère de l’agriculture et de l’équipement rural. Selon lui, le projet qui sera localisé au niveau du Ngalam et du Lac de Guiers va couvrir une superficie de 10.000 ha à raison de 5.000 ha pour chacune de ces localités. De l’avis du directeur de la DAPA, le projet a pour objectifs de soutenir le développement durable et inclusif de l’agrobusiness, promouvoir la production, la transformation et la commercialisation des produits agricoles au profit des marchés intérieurs, sous-régionaux et internationaux afin de contribuer à la sécurité alimentaire. Un dernier objectif est de concevoir et mettre en œuvre des solutions pérennes dans le domaine agricole et de la gestion foncière afin de les étendre à d’autres zones du territoire national. « Nous comprenons alors que les partenaire, en toute responsabilité, aient souhaité que la clarification de la question liée à la gestion foncière constitue un préalable à la signature de cette convention de financement », a révélé M. Mendy. Selon lui, il s’agit de développer, dans le cadre légal et réglementaire en vigueur, un modèle juridique susceptible de sécuriser les investissements privés dans le secteur agricole tout en permettant aux communautés rurales de mieux maîtriser la gestion des terres du domaine national.
Pour sa part M Arona Niang conseiller technique au ministère de l’agriculture et de l’équipement rural, estime que les 10.000 ha du projet seront réparties en une vingtaine de blocs autour de 41 villages. Pour ce faire, il soutient qu’une démarche innovante, participative et inclusive a été menée sur une période d’un an. L’objectif visé était de s‘assurer que le projet cadre bien avec les préoccupations des populations concernées. Tirant les principales conclusions de ces missions d’évaluation, M. Niang a soutenu que « 98% des villages consultés ont adhéré à l’approche du projet, les villageois ont néanmoins exprimé des craintes d’accaparement de leurs terres ». En plus de ces préoccupations, 22% des villages ont souhaité la prise en compte du volet élevage dans le projet. Des points focaux ont été désignés par 85% des villages. A ce niveau, un point focal provenant du village de Diama a laissé entendre que les populations à la base ont souhaité un approfondissement des concertations. Il a également émis le vœu qu’une structuration légère soit faite au niveau des villages pour gagner en efficacité.
Pour sa part M. Malaye Thiam, conseiller rural au niveau de Nguith, déplore l’absence de documents sur le projet au niveau du Lac de Guiers. Selon M. Niang, le comité technique n’a pas donné des documents car ils sont sensés évolués.
Ndeye Maguette Kebé
Pour sa part M Arona Niang conseiller technique au ministère de l’agriculture et de l’équipement rural, estime que les 10.000 ha du projet seront réparties en une vingtaine de blocs autour de 41 villages. Pour ce faire, il soutient qu’une démarche innovante, participative et inclusive a été menée sur une période d’un an. L’objectif visé était de s‘assurer que le projet cadre bien avec les préoccupations des populations concernées. Tirant les principales conclusions de ces missions d’évaluation, M. Niang a soutenu que « 98% des villages consultés ont adhéré à l’approche du projet, les villageois ont néanmoins exprimé des craintes d’accaparement de leurs terres ». En plus de ces préoccupations, 22% des villages ont souhaité la prise en compte du volet élevage dans le projet. Des points focaux ont été désignés par 85% des villages. A ce niveau, un point focal provenant du village de Diama a laissé entendre que les populations à la base ont souhaité un approfondissement des concertations. Il a également émis le vœu qu’une structuration légère soit faite au niveau des villages pour gagner en efficacité.
Pour sa part M. Malaye Thiam, conseiller rural au niveau de Nguith, déplore l’absence de documents sur le projet au niveau du Lac de Guiers. Selon M. Niang, le comité technique n’a pas donné des documents car ils sont sensés évolués.
Ndeye Maguette Kebé