Sénégal: Aucun blocage du projet de pont sur le fleuve Gambie

Samedi 3 Mai 2014

Interpelé sur le projet d'édification d'un pont sur le fleuve Gambie pour désenclaver radicalement la région naturelle de Casamance, le représentant résident de la Banque africaine de développement au Sénégal, Mamadou Lamine N'Dongo, a rassuré qu'il n'y a aucun blocage. Il a fait savoir que le dépôt des offres est en cours jusqu'au 28 mai prochain.


Le représentant résident de la Banque africaine de développement au Sénégal, Mamadou Lamine N'Dongo
Le représentant résident de la Banque africaine de développement au Sénégal, Mamadou Lamine N'Dongo
Six entreprises ont déjà déposé leurs offres. Après cette formalité, ce sera la phase du dépouillement pour l'attribution du projet, en juillet ou août, a ajouté M. N'Dongo. La gestion du pont « sera plus ou moins commune » au Sénégal et à la Gambie.
La tension qui prévalait récemment à la frontière entre les deux pays ayant conduit les autorités gambiennes à fermer le passage aux transporteurs sénégalais qui venaient de lever le boycott de la traversée de la Gambie pour se rendre en Casamance, n'a aucun impact sur la suite du projet d'édification d'un pont, a rassuré Mamadou Lamine N'Dongo. En 2011, le conseil d'administration de la Banque africaine de développement (Bad) a approuvé le financement du projet de construction du pont sur le fleuve Gambie et l'amélioration du passage transfrontalier à hauteur de 107,4 millions de dollars, soit 53,7 milliards de FCfa. Ce financement est accordé par le biais du Fonds africain de développement, qui est le guichet à taux bonifié du groupe de la Bad. L'enveloppe comprend un don de 102,3 millions de dollars et des ressources concessionnelles de 5,1 millions de dollars, précise-t-on. L'exécution du projet est prévue sur une période de cinq ans, allant de 2012 à 2017. Un pont sur le fleuve Gambie a toujours été un vœu du Sénégal qui souffre de l'enclavement de la Casamance.
Bonne absorption des financements alloués au Sénégal
Le Sénégal absorbe l'ensemble des financements que lui alloue la Banque africaine de développement (Bad) a assuré le représentant résident de l'institution, Mamadou Lamine N'Dongo, au cours d'une rencontre avec la presse économique, mercredi dernier, à Dakar. Concernant la mise en œuvre des projets, il n'y a jamais eu de retard, « quelques fois, il peut y avoir des lenteurs dans la mise en œuvre, mais cela dépend des projets. Nous aidons à accélérer la mise en œuvre des projets », a-t-il poursuivi.
Le Soleil
Actu-Economie


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