Sénégal : Beaucoup d’efforts restent à faire dans la gouvernance et la gestion des ressources marines et côtières

Mardi 24 Juin 2014

Docteur Taib Diouf, coordonateur du projet Gouvernance Politique de Gestion de Ressources Marines et Côtières, et la Lutte contre l’Insécurité Alimentaire pour l’ amélioration des conditions de vie des populations locales (GO WAMER) a estimé mardi, à Dakar que la gouvernance occupe une place importante dans la gestion des ressources marines et côtières.


‘’Toutes les difficultés que nous connaissons dans la gestion de ces ressources sont dues à des problèmes de gouvernance, c’est pour cette raison que le projet s’attaque à cette thématique importante, en regroupant tous les experts des 7 pays, bénéficiaires pour évaluer cet indice de gouvernance ‘’, a-t-il expliqué en marge d’un atelier sous régional axé sur « le suivi de la gouvernance et de la cohérence entre les politiques de gestion des ressources marines et côtières et des stratégies de lutte contre la pauvreté ».
Le projet GO WAMER est cofinancé pour 4 ans par l’Union Européenne et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) à hauteur de 10,5millions d’euros  et regroupe 7 pays : la Mauritanie, le Sénégal, la Gambie, la Guinée Bissau,  la Guinée,  le cap vert et la Sierra Leone.
Ce deuxième atelier du genre a pour objectif , entres autres de mettre à la disposition des autorités des pays membres et des gestionnaires des ressources marines des recommandations permettant de résoudre les problèmes ou d’améliorer la situation , d’examiner et de valider les études régionales relatives à la stratégie de communication et aux impacts négatifs de la gouvernance et de la cohérence des politiques sur la sécurité alimentaire.
‘’Le premier atelier avait montré pour l’essentiel des pays que la gouvernance des ressources marines côtières est relativement peu satisfaisante car, il y’a beaucoup d’activités anthropiques et d’autres éléments qui ne jouent pas en faveur de cette gouvernance locale’’, a rappelé le coordonateur du projet GO WARMER.        
Selon le docteur Taib Diouf, ‘’Ces éléments sont constitués de la pêche, les aspects anthropiques, l’utilisation des techniques et les pratiques qui sont  peu recommandable et  il y’a tout un ensemble d’activités qui se mènent au niveau  des pays et qui ne militent  pas en faveur de la durabilité  de l’exploitation ‘’.
‘’Pour ces différentes raisons, nous avons  au niveau du projet, initié une approche pour calculer et estimer l’indice de gouvernance tous les ans’’.
Pour exemple au  Sénégal, nous connaissons des difficultés  telles que la gouvernance,   la mauvaise gestion sur certaines ressources…   mais sa situation comparativement  à celle des autres pays est relativement meilleure   en revanche. Beaucoup de problèmes sont notés dans la gestion   des ressources      au niveau national même s’il y’a des améliorations, mais  beaucoup d’efforts restent à faire.
Ndeye Maguette Kébé
 
 
Actu-Economie


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