Selon un communiqué de cet organisme, ces militantes et militants ont brandi des banderoles sur lesquelles étaient inscrits ‘’Légitimer la fraude au tonnage des navires, c’est compromettre la pêche’’ ou encore ‘’Re-jaugeage des navires : ANAM où en êtes-vous ?’’
Entamé depuis 2016, le processus de re-jaugeage des navires de pêche industrielle traîne toujours, et ceci malgré les engagements pris par le Ministère de la pêche et de l’économie maritime ainsi que les lourdes conséquences financières, sociales et écologiques que la fraude au tonnage continue d’engendrer au Sénégal.
‘’Nous demandons au gouvernement du Sénégal de faire le point sur l'état d'avancement de ce processus et de publier les résultats de l'enquête interne diligentée à ce sujet, conformément aux engagements internationaux et régionaux pris par le pays. Sous-déclarer le tonnage brut d’un navire constitue une infraction à la législation du Sénégal et aux conventions internationales’’, a déclaré Ahmed Diamé, chargé de campagne océans à Greenpeace Afrique.
La présentation d’un nouveau certificat de jauge était une condition pour l’obtention de la licence de pêche à partir de 2017. En 2016, les autorités de l’ANAM et le Ministre de la Pêche et de l’Economie Maritime avaient promis devant tous les sénégalais que leurs services
allaient prendre en charge le problème de la fraude au tonnage et que cette question serait résolue avant la fin de l’année 2016.
“Deux ans après, les promesses faites devant les médias n’ont pas été tenues. Outre les pertes financières pour le gouvernement sénégalais, cette fraude a un impact négatif sur les communautés côtières, les écosystèmes et les ressources marines’’, a ajouté M. Diamé.
Les éléments de l’existence d’une fraude massive sur la déclaration du tonnage brut de certains navires de pêche industrielle ont été révélés au grand public en mai 2015 par Greenpeace dans son rapport “Arnaque sur les Côtes Africaines : La face cachée de la pêche chinoise et des sociétés mixtes au Sénégal, en Guinée Bissau et en Guinée’’. Dans ce rapport, l’ONG internationale Greenpeace avait révélé que des navires de pêche opérant dans les Zones économiques exclusives (ZEE) de ces trois pays de la sous-région ouest-africaine présentaient des tonnages bruts sous-déclarés.
Serigne Makhtar Fall
Entamé depuis 2016, le processus de re-jaugeage des navires de pêche industrielle traîne toujours, et ceci malgré les engagements pris par le Ministère de la pêche et de l’économie maritime ainsi que les lourdes conséquences financières, sociales et écologiques que la fraude au tonnage continue d’engendrer au Sénégal.
‘’Nous demandons au gouvernement du Sénégal de faire le point sur l'état d'avancement de ce processus et de publier les résultats de l'enquête interne diligentée à ce sujet, conformément aux engagements internationaux et régionaux pris par le pays. Sous-déclarer le tonnage brut d’un navire constitue une infraction à la législation du Sénégal et aux conventions internationales’’, a déclaré Ahmed Diamé, chargé de campagne océans à Greenpeace Afrique.
La présentation d’un nouveau certificat de jauge était une condition pour l’obtention de la licence de pêche à partir de 2017. En 2016, les autorités de l’ANAM et le Ministre de la Pêche et de l’Economie Maritime avaient promis devant tous les sénégalais que leurs services
allaient prendre en charge le problème de la fraude au tonnage et que cette question serait résolue avant la fin de l’année 2016.
“Deux ans après, les promesses faites devant les médias n’ont pas été tenues. Outre les pertes financières pour le gouvernement sénégalais, cette fraude a un impact négatif sur les communautés côtières, les écosystèmes et les ressources marines’’, a ajouté M. Diamé.
Les éléments de l’existence d’une fraude massive sur la déclaration du tonnage brut de certains navires de pêche industrielle ont été révélés au grand public en mai 2015 par Greenpeace dans son rapport “Arnaque sur les Côtes Africaines : La face cachée de la pêche chinoise et des sociétés mixtes au Sénégal, en Guinée Bissau et en Guinée’’. Dans ce rapport, l’ONG internationale Greenpeace avait révélé que des navires de pêche opérant dans les Zones économiques exclusives (ZEE) de ces trois pays de la sous-région ouest-africaine présentaient des tonnages bruts sous-déclarés.
Serigne Makhtar Fall