Cette reprise est en ligne avec la bonne orientation des productions d’or brut (+33,1%), de phosphate de calcium (+14,9%) et d’attapulgite (+35,4%), note la dpee. La production de phosphate de calcium a tiré profit des investissements mais aussi des achats de pièces de rechange et de consommables en cours avec, notamment, l’arrivée du groupe Indorama. Ce nouveau partenaire stratégique des Industries Chimiques du Sénégal (ICS) a déjà injecté 100 millions dollars (sur 225 millions de dollars prévus) qui ont, par ailleurs, permis d’éponger une partie de la dette et d’assainir l’environnement de l’unité de production, souligne la dpee. Concernant l’attapulgite, la progression constatée découle, d’une part, d’une meilleure organisation du site d’Allou Kagne et, d’autre part, d’une transformation plus optimale du minerai. En effet, les exploitants continuent à investir dans le décapage des mines de sorte à faciliter l’extraction des produits recherchés avec un meilleur mix produits et à coût minimal.Ainsi, les stocks de produits (intermédiaires et finis) ont augmenté alors que le coût unitaire de produit stocké a baissé de 4% ajoute la dpee.
Comparativement au dernier trimestre de 2013, l’activité des extractives s’est affermie de 40,3% au quatrième trimestre 2014, sous l’effet de la bonne tenue des exploitations d’or brut (+23,1%) et de phosphate de calcium (+13,7%) qui ont compensé les faibles résultats enregistrés dans l’extraction du sel (-7,4%) et d’attapulgite (-11,8%). Concernant la production de sel, les faibles résultats sont liés à la baisse des ventes à l’étranger de 10,8% sur la période, du fait de la maladie à virus Ebola qui a entrainé la suspension des exportations vers les trois pays les plus touchés.
Durand la période sous revue, l’année 2014 est marquée par un climat conjoncturel favorable dans le sous-secteur des industries extractives avec une progression de l’activité de 1,5% par rapport à l’année précédente, principalement portée par l’exploitation aurifère (+1,2%, sous l’effet de la demande) et l’extraction du sel (+2,4%). Cette croissance annuelle a été, toutefois, atténuée par les faibles niveaux de production d’attapulgite (-12,3%) et de phosphate (-14,7%). En perspectives, cette tendance haussière de l’activité des extractives devrait se poursuivre en 2015, compte tenu des investissements en cours au niveau des mines d’attapulgite et de phosphate. Concernant ce dernier minerai, il est attendu une production de 1.800.000 tonnes en 2015 après 752.245 tonnes réalisées en 2014.
Oumar Nourou
Comparativement au dernier trimestre de 2013, l’activité des extractives s’est affermie de 40,3% au quatrième trimestre 2014, sous l’effet de la bonne tenue des exploitations d’or brut (+23,1%) et de phosphate de calcium (+13,7%) qui ont compensé les faibles résultats enregistrés dans l’extraction du sel (-7,4%) et d’attapulgite (-11,8%). Concernant la production de sel, les faibles résultats sont liés à la baisse des ventes à l’étranger de 10,8% sur la période, du fait de la maladie à virus Ebola qui a entrainé la suspension des exportations vers les trois pays les plus touchés.
Durand la période sous revue, l’année 2014 est marquée par un climat conjoncturel favorable dans le sous-secteur des industries extractives avec une progression de l’activité de 1,5% par rapport à l’année précédente, principalement portée par l’exploitation aurifère (+1,2%, sous l’effet de la demande) et l’extraction du sel (+2,4%). Cette croissance annuelle a été, toutefois, atténuée par les faibles niveaux de production d’attapulgite (-12,3%) et de phosphate (-14,7%). En perspectives, cette tendance haussière de l’activité des extractives devrait se poursuivre en 2015, compte tenu des investissements en cours au niveau des mines d’attapulgite et de phosphate. Concernant ce dernier minerai, il est attendu une production de 1.800.000 tonnes en 2015 après 752.245 tonnes réalisées en 2014.
Oumar Nourou