L’expert financier à l’Observatoire de la qualité des services financiers (Oqsf), Dr Aliou Diop, l’a fait savoir en analysant les « Dispositifs de suivi des services offerts par les banques et émetteurs de monnaie électronique ».
C’était dans le cadre d’un séminaire d’information que l’observatoire a organisé les 20 et 21 janvier 2017 à Diamniadio, pour le Collectif des journalistes économiques du Sénégal (Cojes).
Un état de fait que certains observateurs jugent incompréhensible vue le dynamisme du secteur bancaire fort de 28 établissements de crédit dont 25 banques, 486 agences avec une répartition déséquilibrée, 1.595.000 de comptes bancaires. Les engagements de crédits se chiffrent à 3331 milliards de F Cfa en 2016.
Par ailleurs, il faut noter que le secteur est plombé par plus de 2000 comptes dormant d’une valeur de 2 milliards de F Cfa. A cela s’ajoutent des créances en souffrance de 685 milliards de F Cfa représentant un taux de dégradation du portefeuille de 18%.
M. Diop a brandi un diagnostic en se fondant sur le rapport « Données des enquêtes ESUP 2011 et ESUP 2015 réalisées par l’OQSF » sur le secteur bancaire qui montre que les clients se plaignent du problème de la mobilité bancaire qui est passé d’un taux d’insatisfaction de 27% à 56,90%.
Les déposants fustigent également le taux de cherté de la carte bancaire, le niveau de disfonctionnement des gab…
Selon M. Diop, les clients de banques considèrent également que les conditions financières exigées à l’ouverture d’un compte sont contraignantes, en plus des infos administratives contraignantes.
Ils fustigent aussi les frais de tenue de compte et agios qui sont jugés trop élevés.
Devant cet état de fait, l’OQSF invite les banques à poursuivre la rationalisation des coûts des services bancaires, la réduction du coût de la carte bancaire, le développement de la digitalisation des services bancaires.
Pour la promotion de la bancarisation, l’observatoire invite à renforcer la confiance des populations envers les institutions financières, réduire les coûts des services, favoriser le développement de la finance islamique…
Ismaila BA
C’était dans le cadre d’un séminaire d’information que l’observatoire a organisé les 20 et 21 janvier 2017 à Diamniadio, pour le Collectif des journalistes économiques du Sénégal (Cojes).
Un état de fait que certains observateurs jugent incompréhensible vue le dynamisme du secteur bancaire fort de 28 établissements de crédit dont 25 banques, 486 agences avec une répartition déséquilibrée, 1.595.000 de comptes bancaires. Les engagements de crédits se chiffrent à 3331 milliards de F Cfa en 2016.
Par ailleurs, il faut noter que le secteur est plombé par plus de 2000 comptes dormant d’une valeur de 2 milliards de F Cfa. A cela s’ajoutent des créances en souffrance de 685 milliards de F Cfa représentant un taux de dégradation du portefeuille de 18%.
M. Diop a brandi un diagnostic en se fondant sur le rapport « Données des enquêtes ESUP 2011 et ESUP 2015 réalisées par l’OQSF » sur le secteur bancaire qui montre que les clients se plaignent du problème de la mobilité bancaire qui est passé d’un taux d’insatisfaction de 27% à 56,90%.
Les déposants fustigent également le taux de cherté de la carte bancaire, le niveau de disfonctionnement des gab…
Selon M. Diop, les clients de banques considèrent également que les conditions financières exigées à l’ouverture d’un compte sont contraignantes, en plus des infos administratives contraignantes.
Ils fustigent aussi les frais de tenue de compte et agios qui sont jugés trop élevés.
Devant cet état de fait, l’OQSF invite les banques à poursuivre la rationalisation des coûts des services bancaires, la réduction du coût de la carte bancaire, le développement de la digitalisation des services bancaires.
Pour la promotion de la bancarisation, l’observatoire invite à renforcer la confiance des populations envers les institutions financières, réduire les coûts des services, favoriser le développement de la finance islamique…
Ismaila BA