« L’économie sénégalaise a retrouvé en 2021 sa trajectoire de croissance d’avant la pandémie, grâce à la vigueur de la production industrielle et du secteur des services. La croissance du Pib réel est estimée à 6,1 % en 2021, soit environ un point de pourcentage de plus que prévu. » Tel est le résultat qui ressort de la mission menée par le Fmi au Sénégal du 9 au 15 mars 2022.
L’inflation moyenne a été maîtrisée à 2,2 %, selon le Fmi, même si les prix des produits alimentaires ont augmenté de 2,9 %. Malgré des recettes fiscales inférieures aux attentes, l’exécution du budget a été, dans l’ensemble, en ligne avec les objectifs, avec un déficit budgétaire global de 6,3% du Pib, relève l’équipe du Fmi.
Cependant, note la même source, la guerre en Ukraine assombrit les perspectives macroéconomiques. En ce sens, elle indique que la hausse des prix mondiaux des produits alimentaires et de l’énergie s’ajoute aux défis actuels de la politique économique, y compris les séquelles de la pandémie, l’insécurité régionale et l’augmentation des revendications sociales à l’approche des élections législatives de juillet.
Tous ces éléments, dit le Fmi, accroissent les risques de ralentissement de la croissance économique et se traduiront probablement par une aggravation des pressions inflationnistes et une augmentation considérable des dépenses publiques.
Face à la hausse des prix de l’énergie et des denrées alimentaires, ainsi qu’à l’accroissement des revendications sociales, le Fmi souligne que maintenir la discipline budgétaire sera crucial pour préserver la viabilité de la dette. Il convient selon l’intuition, de garder le cap du programme de réformes pour renforcer la résilience de l’économie.
Bassirou MBAYE
L’inflation moyenne a été maîtrisée à 2,2 %, selon le Fmi, même si les prix des produits alimentaires ont augmenté de 2,9 %. Malgré des recettes fiscales inférieures aux attentes, l’exécution du budget a été, dans l’ensemble, en ligne avec les objectifs, avec un déficit budgétaire global de 6,3% du Pib, relève l’équipe du Fmi.
Cependant, note la même source, la guerre en Ukraine assombrit les perspectives macroéconomiques. En ce sens, elle indique que la hausse des prix mondiaux des produits alimentaires et de l’énergie s’ajoute aux défis actuels de la politique économique, y compris les séquelles de la pandémie, l’insécurité régionale et l’augmentation des revendications sociales à l’approche des élections législatives de juillet.
Tous ces éléments, dit le Fmi, accroissent les risques de ralentissement de la croissance économique et se traduiront probablement par une aggravation des pressions inflationnistes et une augmentation considérable des dépenses publiques.
Face à la hausse des prix de l’énergie et des denrées alimentaires, ainsi qu’à l’accroissement des revendications sociales, le Fmi souligne que maintenir la discipline budgétaire sera crucial pour préserver la viabilité de la dette. Il convient selon l’intuition, de garder le cap du programme de réformes pour renforcer la résilience de l’économie.
Bassirou MBAYE