Leçon de civisme fiscal du ministre des Finances et du Budget aux patrons des entreprises. Abdoulaye Daouda Diallo ne s’est pas prié pour répondre à l’interrogation du président du Conseil National du Patronat quant au retard accusé dans la délivrance des titres d’exonérations.
« Je voudrais juste profiter de cette tribune pour répondre à une interpellation du président Baïdy Agne sur la délivrance des titres d’exonération. J’en suis conscient mais M. le président c’est l’occasion justement d’inviter toutes les parties à un meilleur civisme fiscal », rétorque le ministre des Finances.
En effet, « j’avais commandité une étude à travers l’inspection générale des Finances et nous avons constaté que sur les titres d’exonération donnés, plus 35% ont fait l’objet de détournement d’objectif ».
Dans ce contexte, avoue le ministre, je ne peux pas continuer de bloquer ces titres mais nous devons, ensemble, travailler à trouver une solution à cette situation.
En ce sens, poursuit-il, je souhaiterais que vous invitiez les investisseurs et le secteur privé à davantage d’efforts surtout au civisme. Parce que « l’Etat du Sénégal fait un effort important pour délivrer des exonérations afin de favoriser les investissements » mais, précise-t-il, « nous devons tout faire dans le but d’éviter que ces avantages puissent être détournés au profit des secteurs qui n’en sont bénéficiaires ».
Le ministre des Finances et du budget réagissait ainsi à une interpellation de Baïdy Agne sur la délivrance des titres d’exonération. « M. le ministre, je ne saurai terminer sans aborder cette attente de nombreux chefs d’entreprises dans la délivrance des titres d’exonération, des Efe (entreprises franches d’exportation : Ndlr) et des agréments au Code des investissements », plaide M. Agne.
Qui souligne dans la même perspective que « les retards enregistrés depuis le début de l’année, engendrent, au niveau des entreprises, d’importants surcoûts financiers ainsi que la non-exécution, dans les délais, des plannings d’activités et d’investissements ». « Cette urgence M. le ministre des Finances et du budget, il est de notre devoir de le souligner et de nous sensibiliser en conséquence », conclut le président du Conseil national du patronat (Cnp).
Bassirou MBAYE
« Je voudrais juste profiter de cette tribune pour répondre à une interpellation du président Baïdy Agne sur la délivrance des titres d’exonération. J’en suis conscient mais M. le président c’est l’occasion justement d’inviter toutes les parties à un meilleur civisme fiscal », rétorque le ministre des Finances.
En effet, « j’avais commandité une étude à travers l’inspection générale des Finances et nous avons constaté que sur les titres d’exonération donnés, plus 35% ont fait l’objet de détournement d’objectif ».
Dans ce contexte, avoue le ministre, je ne peux pas continuer de bloquer ces titres mais nous devons, ensemble, travailler à trouver une solution à cette situation.
En ce sens, poursuit-il, je souhaiterais que vous invitiez les investisseurs et le secteur privé à davantage d’efforts surtout au civisme. Parce que « l’Etat du Sénégal fait un effort important pour délivrer des exonérations afin de favoriser les investissements » mais, précise-t-il, « nous devons tout faire dans le but d’éviter que ces avantages puissent être détournés au profit des secteurs qui n’en sont bénéficiaires ».
Le ministre des Finances et du budget réagissait ainsi à une interpellation de Baïdy Agne sur la délivrance des titres d’exonération. « M. le ministre, je ne saurai terminer sans aborder cette attente de nombreux chefs d’entreprises dans la délivrance des titres d’exonération, des Efe (entreprises franches d’exportation : Ndlr) et des agréments au Code des investissements », plaide M. Agne.
Qui souligne dans la même perspective que « les retards enregistrés depuis le début de l’année, engendrent, au niveau des entreprises, d’importants surcoûts financiers ainsi que la non-exécution, dans les délais, des plannings d’activités et d’investissements ». « Cette urgence M. le ministre des Finances et du budget, il est de notre devoir de le souligner et de nous sensibiliser en conséquence », conclut le président du Conseil national du patronat (Cnp).
Bassirou MBAYE