Selon la Dpee, cette situation est notamment expliquée par les difficultés d’approvisionnement des chevillards en période de soudure, à la célébration de la fête de l’Aïd el Kabir (Tabaski) et à la baisse du poids moyen par tête des bêtes, consécutives au retard de l’installation de l’hivernage noté dans certaines zones du pays. Par contre, sur un an, note la Dpee, des croissances respectives du sous-secteur de l’élevage de 1,5% et 7,9% sont enregistrées au troisième trimestre 2018 et en cumul sur les neuf premiers mois de l’année. Sur cette dernière période, les abattages contrôlés de bovins, ovins et caprins se sont respectivement renforcés de 4,1%, 16,4% et 18,6%, en liaison avec la lutte contre l’abattage clandestin et le «déstockage» des bêtes.
Adou FAYE
Adou FAYE