M. Mbaye, qui intervenait lors du démarrage des travaux d’un atelier de trois jours sur l’élaboration de la stratégie de plaidoyer-lobbying du RENADPE, organisé avec le soutien de Childfund, a dressé ce constat en s'appuyant sur le rapport mondial de suivi sur l’éducation pour tous (EPT) 2015.
Il indique que le Sénégal est derrière des pays comme le Ghana et le Cap-Vert, qui ont dépassé la barre des 60%. Selon lui, en dépit d’’’une volonté politique nettement affirmée’’, la situation de la prise en charge de l’enfant au Sénégal est ternie par une série de contraintes, avec la composante 0-2 ans ‘’très faiblement représentée.
Il a révélé que seuls 12 730 nourrissons et jeunes enfants sont pris en charge pour une population d’un million.
‘’Les contraintes notées dans la prise en charge de la petite enfance sont liées, entre autres, à des interventions multiples et redondantes qui, du fait de l’absence d’un cadre fédérateur, d’harmonisation et de synergie, sont peu efficaces. Il s’y ajoute qu’il y a une multiplicité des centres de décision au niveau central, ainsi que l’absence de mécanismes efficaces de coordination’’, a-t-il encore relevé.
Notant aussi ‘’une faible qualification’’ des personnels communautaires, Ndahirou Ndiaye a estimé que le soutien des collectivités locales est encore ‘’timide’’. Selon lui, les ressources financières destinées à la prise en charge de l’enfant sont limitées avec un faible investissement dans le secteur.
‘’Le diagnostic fait par les assises de l’éducation et de la formation, ainsi que les données du rapport mondial du suivi de l’EPT, même s’il mentionne quelques progrès importants dans le domaine de la nutrition, n’en révèlent pas moins une situation qui requiert plus d’attention mais aussi plus d’actions urgentes en direction de cette couche de la population’’, a-t-il souligné.
Il a indiqué que les découvertes actuelles concernant la petite enfance militent ‘’fortement’’ pour l’augmentation ‘’qualitative et quantitative’’ des investissements dans le secteur de la prise en charge.
Pour lui, la méconnaissance de l’importance de cette période cruciale chez l’individu est à la base de la faiblesse de l’intérêt accordé aux enfants de 0 à 5 ans‘’. Pourtant, dit-il, de récentes études économiques ont démontré que les taux de retour sur investissement les plus rentables à long terme sont ceux qui sont faits dans la petite enfance, précisément sur les 0-3 ans’’.
C’est pour contribuer au développement de ce secteur, que des organisations de la société civile, accompagnées par l’Etat et les organismes du système des Nations unies, ont mis en place le RENADPE.
Cette structure est forte d’une vingtaine de structures membres et a comme priorités ‘’la sensibilisation et la mobilisation’’, afin d’amener les autorités compétentes et tous les acteurs concernés à investir et à s’investir pour le développement harmonieux et holistique du nourrisson et du jeune enfant.
APS
Il indique que le Sénégal est derrière des pays comme le Ghana et le Cap-Vert, qui ont dépassé la barre des 60%. Selon lui, en dépit d’’’une volonté politique nettement affirmée’’, la situation de la prise en charge de l’enfant au Sénégal est ternie par une série de contraintes, avec la composante 0-2 ans ‘’très faiblement représentée.
Il a révélé que seuls 12 730 nourrissons et jeunes enfants sont pris en charge pour une population d’un million.
‘’Les contraintes notées dans la prise en charge de la petite enfance sont liées, entre autres, à des interventions multiples et redondantes qui, du fait de l’absence d’un cadre fédérateur, d’harmonisation et de synergie, sont peu efficaces. Il s’y ajoute qu’il y a une multiplicité des centres de décision au niveau central, ainsi que l’absence de mécanismes efficaces de coordination’’, a-t-il encore relevé.
Notant aussi ‘’une faible qualification’’ des personnels communautaires, Ndahirou Ndiaye a estimé que le soutien des collectivités locales est encore ‘’timide’’. Selon lui, les ressources financières destinées à la prise en charge de l’enfant sont limitées avec un faible investissement dans le secteur.
‘’Le diagnostic fait par les assises de l’éducation et de la formation, ainsi que les données du rapport mondial du suivi de l’EPT, même s’il mentionne quelques progrès importants dans le domaine de la nutrition, n’en révèlent pas moins une situation qui requiert plus d’attention mais aussi plus d’actions urgentes en direction de cette couche de la population’’, a-t-il souligné.
Il a indiqué que les découvertes actuelles concernant la petite enfance militent ‘’fortement’’ pour l’augmentation ‘’qualitative et quantitative’’ des investissements dans le secteur de la prise en charge.
Pour lui, la méconnaissance de l’importance de cette période cruciale chez l’individu est à la base de la faiblesse de l’intérêt accordé aux enfants de 0 à 5 ans‘’. Pourtant, dit-il, de récentes études économiques ont démontré que les taux de retour sur investissement les plus rentables à long terme sont ceux qui sont faits dans la petite enfance, précisément sur les 0-3 ans’’.
C’est pour contribuer au développement de ce secteur, que des organisations de la société civile, accompagnées par l’Etat et les organismes du système des Nations unies, ont mis en place le RENADPE.
Cette structure est forte d’une vingtaine de structures membres et a comme priorités ‘’la sensibilisation et la mobilisation’’, afin d’amener les autorités compétentes et tous les acteurs concernés à investir et à s’investir pour le développement harmonieux et holistique du nourrisson et du jeune enfant.
APS