chroniques
La diplomatie économique était au cœur des débats lors de la quatrième rencontre des ambassadeurs et consuls du Sénégal du 26 au 28 décembre à Dakar
Une diplomatie peut-elle être au service de l'économique ? Oui répond Nicholas Kralev qui animait, hier, au Centre africain d'études supérieures en gestion (Cesag), une conférence sur le thème : « Communication et diplomatie ». Il estime que c'est une tendance grandissante de la diplomatie. M. Kralev ajoute que les diplomates de l'Oncle Sam essaient, partout où ils sont, de promouvoir l'expansion des entreprises et compagnies américaines. « Bien sûr, Boeing n'a pas besoin de l'aide d'un agent commercial mais pour les entreprises d'une certaine taille, les conseils des diplomates peuvent être d'une grande utilité parce qu'ils connaissent le pays, le climat des investissements. Bref, ils connaissent mieux les opportunités d'affaires », affirme-t-il. Cet ancien journaliste américain souligne que les diplomates américains, en facilitant l'implantation d'entreprises dans d'autres pays, contribuent à la croissance économique de leur pays. « Promouvoir la prospérité des entreprises américaines à l'extérieur booste la croissance économique à l'intérieur des Etats Unis », affirme-t-il. Jeunes leaders africains
Ce correspondant du Financial et Washington Times reconverti dans la diplomatie assure que cette forme de diplomatie promeut la sécurité et la prospérité dans le monde.
Ces contacts entre opérateurs économiques et diplomates ne favorisent-ils pas la corruption ? Le risque existe, reconnait Nicholas Kralev mais il soutient que les Etats Unis sont à l'abri. « Jusqu'ici, je ne suis pas au courant d'une affaire de corruption entre un diplomate et un opérateur privé. Cela veut dire que le système est fiable », déclare-t-il.
Au 21e siècle, soutient l'expert en diplomatie, l'influence auprès d'un gouvernement n'est pas suffisante. Il faut, a-t-il dit, avoir une prise sur d'autres segments comme le Parlement, la société civile, les médias, etc. C'est pourquoi, note M. Kralev, les Etats Unis promeuvent également la diplomatie des peuples qui favorisent le contact direct avec les populations. Selon lui, cette diplomatie des peuples est une méthode plus facile d'influencer les gouvernements. « L'opinion publique peut obliger un gouvernement dans un sens ou dans un autre et cela a l'avantage d'être moins coûteux », dit-il.
D'où l'option de l'administration Obama d'organiser des rencontres aux Etats-Unis entre de jeunes leaders africains et de hauts fonctionnaires. « 75 jeunes Africains ont rencontré la Première dame et d'autres responsables. Au cours de leur séjour, ils ont appris beaucoup de choses sur les Etats-Unis qui leur permettent d'avoir une bonne perception de notre pays », dit-il. D'ailleurs, Nicholas Kralev prône une formation plus poussée des diplomates sur des questions comme la bonne gouvernance, les droits humains, etc. Il a révélé que la diplomatie américaine a un budget annuel de 50 milliards de dollars.
Outre le thème « communication et diplomatie », Nicholas Kralev animera également des conférences sur « le journalisme responsable », « le visage changeant des médias », « les bonnes techniques de communication de porte-parole de ministère et de professionnels de la communication », selon le document de presse. La même source précise que le conférencier a visité 84 pays et a voyagé avec quatre secrétaires d'Etat : Hillary Clinton, Condoleezza Rice, Colin Powell, Madeleine Albright.
Le Soleil
Ce correspondant du Financial et Washington Times reconverti dans la diplomatie assure que cette forme de diplomatie promeut la sécurité et la prospérité dans le monde.
Ces contacts entre opérateurs économiques et diplomates ne favorisent-ils pas la corruption ? Le risque existe, reconnait Nicholas Kralev mais il soutient que les Etats Unis sont à l'abri. « Jusqu'ici, je ne suis pas au courant d'une affaire de corruption entre un diplomate et un opérateur privé. Cela veut dire que le système est fiable », déclare-t-il.
Au 21e siècle, soutient l'expert en diplomatie, l'influence auprès d'un gouvernement n'est pas suffisante. Il faut, a-t-il dit, avoir une prise sur d'autres segments comme le Parlement, la société civile, les médias, etc. C'est pourquoi, note M. Kralev, les Etats Unis promeuvent également la diplomatie des peuples qui favorisent le contact direct avec les populations. Selon lui, cette diplomatie des peuples est une méthode plus facile d'influencer les gouvernements. « L'opinion publique peut obliger un gouvernement dans un sens ou dans un autre et cela a l'avantage d'être moins coûteux », dit-il.
D'où l'option de l'administration Obama d'organiser des rencontres aux Etats-Unis entre de jeunes leaders africains et de hauts fonctionnaires. « 75 jeunes Africains ont rencontré la Première dame et d'autres responsables. Au cours de leur séjour, ils ont appris beaucoup de choses sur les Etats-Unis qui leur permettent d'avoir une bonne perception de notre pays », dit-il. D'ailleurs, Nicholas Kralev prône une formation plus poussée des diplomates sur des questions comme la bonne gouvernance, les droits humains, etc. Il a révélé que la diplomatie américaine a un budget annuel de 50 milliards de dollars.
Outre le thème « communication et diplomatie », Nicholas Kralev animera également des conférences sur « le journalisme responsable », « le visage changeant des médias », « les bonnes techniques de communication de porte-parole de ministère et de professionnels de la communication », selon le document de presse. La même source précise que le conférencier a visité 84 pays et a voyagé avec quatre secrétaires d'Etat : Hillary Clinton, Condoleezza Rice, Colin Powell, Madeleine Albright.
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