Selon la Dpee, cette situation résulte des accroissements conjugués des dépenses courantes et des dépenses en capital. En effet, les dépenses courantes se sont établis à 302,7 milliards contre 272,5 milliards un an auparavant, soit une progression de 11,1% attribuable aux charges aux titres de la masse salariale (+22%), de l’intérêt sur la dette publique (+101,9%) et des transferts et subventions (+7,3%). Quant aux dépenses de fonctionnement (fournitures, entretiens et autres), elles ont marqué une baisse de 32,1%, pour se situer à 41 milliards à fin mars 2015 contre 60,4 milliards un an auparavant, renseigne la publication. Selon la même source, s’agissant des investissements, ils sont estimés provisoirement à 164,8 à milliards à fin mars 2015, soit un accroissement de 28,6% (+36,6 milliards) en glissement annuel, à la faveur aussi bien des dépenses en capital sur ressources internes que sur ressources extérieures. En effet, les investissements financés sur ressources intérieures sont évalués à 86,2 milliards, en hausse de 15,1% (+11,3 milliards) sur un an alors que les dépenses en capital sur ressources extérieures, qui ont bénéficié de l’accroissement des dons projets (+58,3%), sont estimées à 78,6 milliards, progressant de 47,5% (+25,3 milliards) sur une base annuelle, note la Dpee.
Oumar Nourou
Oumar Nourou