A Ouagadougou dans la capitale burkinabé, un seul mot d’ordre est repris comme un leitmotiv par les représentants de la région ouest-africaine : Faire encore plus simple, encore plus rapide, pour supprimer les obstacles à la création d’entreprise, favoriser la formalisation des activités existantes et booster les investissements privés dans la région.
L’atelier de facilitation des affaires dans l’espace UEMOA, organisé par la Commission de l’UEMOA en partenariat avec BizClim, qui vient de prendre fin, a mis l’accent sur la définition de nouveaux objectifs plus ambitieux, mais toujours réalistes, à l’horizon 2016. Selon un communiqué, les Etats membres de l’UEMOA ont résolu de poursuivre leurs efforts de simplification administrative, en offrant en particulier aux entrepreneurs des services d’enregistrement en ligne.
Un des objectifs est d’engager des réformes au-delà des indicateurs traditionnels (Doing Business, World Economic Forum, Mo Ibrahim Foundation, etc.) en améliorant notamment leur classement dans le global enterprise registration index (ger.co). Les services en ligne permettront de stimuler davantage la création d’entreprises, de formaliser les activités des micro-entrepreneurs, d’augmenter les revenus des Etats et d’endiguer la corruption. Les participants ont pu constater que les objectifs qu’ils s’étaient fixés en novembre 2012 ont été largement atteints, voire très souvent dépassés. A l’égard de ces progrès, de nouveaux objectifs ont été proposés par les représentants des huit Etats membres, par exemple : la réduction au strict minimum légal du nombre d’étapes et de documents nécessaires pour créer une entreprise ; la généralisation du régime de l’entreprenant, déjà opérationnel au Bénin ; la dématérialisation des procédures de création d’entreprises, en offrant la possibilité aux usagers de soumettre leur dossier en ligne, de payer en ligne et de recevoir des certificats électroniques, l’élargissement immédiat du travail de simplification à
d’autres procédures (obtention du permis de construire, permis d’exploration minière, etc.), en fonction des priorités nationales. Les Etats membres ont aussi élaboré des plans de communication pour renforcer et pérenniser leurs actions d’amélioration du climat des affaires.
Pathé TOURE
L’atelier de facilitation des affaires dans l’espace UEMOA, organisé par la Commission de l’UEMOA en partenariat avec BizClim, qui vient de prendre fin, a mis l’accent sur la définition de nouveaux objectifs plus ambitieux, mais toujours réalistes, à l’horizon 2016. Selon un communiqué, les Etats membres de l’UEMOA ont résolu de poursuivre leurs efforts de simplification administrative, en offrant en particulier aux entrepreneurs des services d’enregistrement en ligne.
Un des objectifs est d’engager des réformes au-delà des indicateurs traditionnels (Doing Business, World Economic Forum, Mo Ibrahim Foundation, etc.) en améliorant notamment leur classement dans le global enterprise registration index (ger.co). Les services en ligne permettront de stimuler davantage la création d’entreprises, de formaliser les activités des micro-entrepreneurs, d’augmenter les revenus des Etats et d’endiguer la corruption. Les participants ont pu constater que les objectifs qu’ils s’étaient fixés en novembre 2012 ont été largement atteints, voire très souvent dépassés. A l’égard de ces progrès, de nouveaux objectifs ont été proposés par les représentants des huit Etats membres, par exemple : la réduction au strict minimum légal du nombre d’étapes et de documents nécessaires pour créer une entreprise ; la généralisation du régime de l’entreprenant, déjà opérationnel au Bénin ; la dématérialisation des procédures de création d’entreprises, en offrant la possibilité aux usagers de soumettre leur dossier en ligne, de payer en ligne et de recevoir des certificats électroniques, l’élargissement immédiat du travail de simplification à
d’autres procédures (obtention du permis de construire, permis d’exploration minière, etc.), en fonction des priorités nationales. Les Etats membres ont aussi élaboré des plans de communication pour renforcer et pérenniser leurs actions d’amélioration du climat des affaires.
Pathé TOURE