Selon lui, tout en poursuivant leurs efforts de maîtrise du risque, les établissements de crédit se préoccupent du niveau élevé des impayés dont la gestion contentieuse est source d'une grande inquiétude de la part de la profession bancaire et de ses directeurs généraux qui sont souvent attraits personnellement en procédure pénale pour des affaires commerciales.
«C’est la loi certes, mais elle expose des soldats de l’économie et peut les fragiliser», indique-t-il devant Amadou Ba, argentier de l’Etat.
En effet, poursuit-il, tout en déplorant ces comportements de la part de certains débiteurs, les banquiers apprécient les efforts de l’Etat du Sénégal à travers les réformes judiciaires engagées dont la création d’un tribunal de Commerce.
Dans la même veine, Bocar Sy, a fait savoir qu’au plan réglementaire, les banques et établissements financiers ont démarré, le 1er janvier 2018, la mise en œuvre du Plan Comptable Bancaire révisé et la transposition des dispositions de Bâle II et Bâle III.
«Tout en saluant les objectifs de meilleure gouvernance, de sécurité et de résilience visés, nous suivons de près les impacts que ces mesures auront sur le crédit, la bancarisation, la fiscalité, le traitement des créances en souffrance et plus généralement les performances de nos institutions», ajoute-t-il.
Toujours au chapitre des doléances, Bocar Sy a souligné que sans négliger la sécurité physique des sites, de leurs occupants et de leur contenu, leur inquiétude intègre de plus en plus le volet des cyberattaques.
«Nous comptons sur l’Etat et ses moyens sécuritaires éprouvés pour conforter la cybersécurité de notre environnement national et de son réseau connecté au reste du monde», plaide-t-il.
Et d’ajouter : «Notre profession salue les efforts de l’Etat en vue d’apurer sa dette intérieure et vous encourage à les poursuivre, pour soulager nos clients et réduire nos engagements compromis. Cela participe aussi de l’amélioration de notre trésorerie par le recouvrement de nos créances, par conséquent de nos capacités d’intervention».
Face au ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Ba, Bocar Sy a dressé un tableau assez reluisant de la situation du secteur bancaire qui constitue un maillon important avec 28 Banques et Etablissements Financiers, au service de l’économie et des projets structurants, accélérateurs de croissance et de développement, 5.150 Collaborateurs permanents; 412 Agences à travers le pays et 1.597.000 comptes bancaires.
«Nous portons sur 2016 des engagements de 3.331 milliards de FCFA contre 2.954 milliards en décembre 2015», conclut-il.
Pathé TOURE
«C’est la loi certes, mais elle expose des soldats de l’économie et peut les fragiliser», indique-t-il devant Amadou Ba, argentier de l’Etat.
En effet, poursuit-il, tout en déplorant ces comportements de la part de certains débiteurs, les banquiers apprécient les efforts de l’Etat du Sénégal à travers les réformes judiciaires engagées dont la création d’un tribunal de Commerce.
Dans la même veine, Bocar Sy, a fait savoir qu’au plan réglementaire, les banques et établissements financiers ont démarré, le 1er janvier 2018, la mise en œuvre du Plan Comptable Bancaire révisé et la transposition des dispositions de Bâle II et Bâle III.
«Tout en saluant les objectifs de meilleure gouvernance, de sécurité et de résilience visés, nous suivons de près les impacts que ces mesures auront sur le crédit, la bancarisation, la fiscalité, le traitement des créances en souffrance et plus généralement les performances de nos institutions», ajoute-t-il.
Toujours au chapitre des doléances, Bocar Sy a souligné que sans négliger la sécurité physique des sites, de leurs occupants et de leur contenu, leur inquiétude intègre de plus en plus le volet des cyberattaques.
«Nous comptons sur l’Etat et ses moyens sécuritaires éprouvés pour conforter la cybersécurité de notre environnement national et de son réseau connecté au reste du monde», plaide-t-il.
Et d’ajouter : «Notre profession salue les efforts de l’Etat en vue d’apurer sa dette intérieure et vous encourage à les poursuivre, pour soulager nos clients et réduire nos engagements compromis. Cela participe aussi de l’amélioration de notre trésorerie par le recouvrement de nos créances, par conséquent de nos capacités d’intervention».
Face au ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Ba, Bocar Sy a dressé un tableau assez reluisant de la situation du secteur bancaire qui constitue un maillon important avec 28 Banques et Etablissements Financiers, au service de l’économie et des projets structurants, accélérateurs de croissance et de développement, 5.150 Collaborateurs permanents; 412 Agences à travers le pays et 1.597.000 comptes bancaires.
«Nous portons sur 2016 des engagements de 3.331 milliards de FCFA contre 2.954 milliards en décembre 2015», conclut-il.
Pathé TOURE