La même source signale que lors du Sommet Dakar 2, un événement axé sur l’action, les chefs d’État et de gouvernement africains mobiliseront leurs ressources gouvernementales, les partenaires au développement et le financement du secteur privé pour exploiter le potentiel agricole et alimentaire de l’Afrique, transformant ainsi les efforts de plaidoyer en actions concrètes.
«Quelque 828 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde, dont le tiers – 249 millions – en Afrique. L’ironie, c’est que l’Afrique, avec 65 % des terres arables restantes, a le potentiel pour nourrir 9 milliards de personnes dans le monde d’ici 2050. Ses vastes superficies de savane sont à elles seules estimées à 400 millions d’hectares, dont seulement 10 % sont cultivés », révèle la Bad.
En levant les obstacles au développement agricole et en l’accompagnant d’investissements nouveaux, la Bad soutient que la production agricole de l’Afrique pourrait passer de 280 milliards de dollars EU par an à mille milliards de dollars EU d’ici 2030. Investir dans l’augmentation de la productivité agricole, soutenir les infrastructures, les systèmes agricoles adaptés au climat, avec des investissements du secteur privé tout au long de la chaîne de valeur alimentaire peut aider à faire de l’Afrique un grenier pour le monde.
Lors du sommet, les acteurs du secteur privé s’engageront à développer des chaînes de valeur critiques. Les gouverneurs des banques centrales et les ministres des finances auront à cœur d’élaborer des dispositifs de financement pour la mise en œuvre de pactes pour l’alimentation et l’agriculture, en collaboration avec les ministres responsables de l’agriculture, ainsi qu’avec les acteurs du secteur privé, y compris les banques commerciales et les institutions financières.
La ferme volonté politique des chefs d’État africains, la disponibilité de technologies et de plateformes pour fournir à grande échelle des technologies agricoles résistantes au climat à des millions d’agriculteurs, les succès incroyables de certains pays dans la réalisation de l’autosuffisance en très peu de temps dans des cultures sélectionnées, sont autant d’éléments factuels qui montrent que l’Afrique peut devenir la destination mondiale pour fournir répondre à la pénurie croissante de produits alimentaires.
Le Sommet Dakar 2 fait suite à la première édition tenue en 2015 qui avait permis de dessiner les contours de la stratégie Nourrir l’Afrique : la Stratégie pour la transformation agricole en Afrique (2016 – 2025) du Groupe de la Banque africaine de développement.
«Après six ans de mise en œuvre, le Groupe de la Banque a permis à plus de 250 millions de personnes de bénéficier d’améliorations dans le secteur agricole. Cette stratégie a également permis au Groupe de la Banque de s’attaquer à l’impact causé par l’invasion russe de l’Ukraine sur la sécurité alimentaire en Afrique en lançant la Facilité africaine de production alimentaire d’urgence dotée de 1,5 milliard de dollars, avec pour objectif d’aider 20 millions d’agriculteurs à produire 38 millions de tonnes d’aliments d’une valeur de 12 milliards de dollars. En seulement 45 jours après le lancement de la facilité, le Groupe de la Banque avait approuvé 1,13 milliard de dollars d’opérations réparties dans 24 pays », lit-on dans le document.
Le programme du sommet Dakar 2 comprendra des tables‑rondes présidentielles, des sessions plénières de haut niveau et des sessions pour élaborer des « Pactes pour la fourniture de produits alimentaires et agricoles » pour chaque pays.
Adou FAYE
«Quelque 828 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde, dont le tiers – 249 millions – en Afrique. L’ironie, c’est que l’Afrique, avec 65 % des terres arables restantes, a le potentiel pour nourrir 9 milliards de personnes dans le monde d’ici 2050. Ses vastes superficies de savane sont à elles seules estimées à 400 millions d’hectares, dont seulement 10 % sont cultivés », révèle la Bad.
En levant les obstacles au développement agricole et en l’accompagnant d’investissements nouveaux, la Bad soutient que la production agricole de l’Afrique pourrait passer de 280 milliards de dollars EU par an à mille milliards de dollars EU d’ici 2030. Investir dans l’augmentation de la productivité agricole, soutenir les infrastructures, les systèmes agricoles adaptés au climat, avec des investissements du secteur privé tout au long de la chaîne de valeur alimentaire peut aider à faire de l’Afrique un grenier pour le monde.
Lors du sommet, les acteurs du secteur privé s’engageront à développer des chaînes de valeur critiques. Les gouverneurs des banques centrales et les ministres des finances auront à cœur d’élaborer des dispositifs de financement pour la mise en œuvre de pactes pour l’alimentation et l’agriculture, en collaboration avec les ministres responsables de l’agriculture, ainsi qu’avec les acteurs du secteur privé, y compris les banques commerciales et les institutions financières.
La ferme volonté politique des chefs d’État africains, la disponibilité de technologies et de plateformes pour fournir à grande échelle des technologies agricoles résistantes au climat à des millions d’agriculteurs, les succès incroyables de certains pays dans la réalisation de l’autosuffisance en très peu de temps dans des cultures sélectionnées, sont autant d’éléments factuels qui montrent que l’Afrique peut devenir la destination mondiale pour fournir répondre à la pénurie croissante de produits alimentaires.
Le Sommet Dakar 2 fait suite à la première édition tenue en 2015 qui avait permis de dessiner les contours de la stratégie Nourrir l’Afrique : la Stratégie pour la transformation agricole en Afrique (2016 – 2025) du Groupe de la Banque africaine de développement.
«Après six ans de mise en œuvre, le Groupe de la Banque a permis à plus de 250 millions de personnes de bénéficier d’améliorations dans le secteur agricole. Cette stratégie a également permis au Groupe de la Banque de s’attaquer à l’impact causé par l’invasion russe de l’Ukraine sur la sécurité alimentaire en Afrique en lançant la Facilité africaine de production alimentaire d’urgence dotée de 1,5 milliard de dollars, avec pour objectif d’aider 20 millions d’agriculteurs à produire 38 millions de tonnes d’aliments d’une valeur de 12 milliards de dollars. En seulement 45 jours après le lancement de la facilité, le Groupe de la Banque avait approuvé 1,13 milliard de dollars d’opérations réparties dans 24 pays », lit-on dans le document.
Le programme du sommet Dakar 2 comprendra des tables‑rondes présidentielles, des sessions plénières de haut niveau et des sessions pour élaborer des « Pactes pour la fourniture de produits alimentaires et agricoles » pour chaque pays.
Adou FAYE