Sommet du NEPAD à Dakar : L’Afrique, un pôle d’opportunités, d’investissements et de partenariat selon le Président Macky Sall.

Dimanche 15 Juin 2014

L’Afrique se veut désormais non comme un réceptacle de l’aide mais comme un pôle d’opportunités, d’investissements et de partenariat, a déclaré dimanche à Dakar le Président Macky Sall président du comité d’orientation des Chefs d’Etat et gouvernement du NEPAD.


De gauche à droite les présidents Ibrahim Boubacar Keita du Mali, Macky Sall du Sénégal, Jonathan Goodluck du Nigéria et Yayi Boni du Bénin
De gauche à droite les présidents Ibrahim Boubacar Keita du Mali, Macky Sall du Sénégal, Jonathan Goodluck du Nigéria et Yayi Boni du Bénin
M. Sall s’exprimait lors de l’ouverture officielle du sommet du NEPAD consacré aux financements des infrastructures en Afrique. Selon lui l’Afrique a certes des besoins urgents et énormes  mais elle dispose de ressources et un potentiel.
« Par la combinaison de toutes les sources de financement, nous voulons répondre à un seul impératif : gagner du temps, aller plus vite et faire des résultats », affirme le président Sall. Ce qui veut dire, selon lui, qu’il faut agir à tous les niveaux de planification, de confection et d’exécution pour lever les contraintes à la réalisation de des objectifs du continent.
« Nous avons identifié nos besoins dans le PIDA (Programme de développement des infrastructures en Afrique) pour 368 millions de dollars sur la période 2012-2040 avec un volet prioritaire de 51 projets et programmes pour un coût de 68 millions de dollars dans  la phare 2012-2020 », a laissé entendre le président sénégalais. Il estime qu’à ce jour, 16 projets ont été sélectionnés suivant des critères de rentabilité, de niveau d’avancement et d’équilibre régional et sectoriel en vue de garantir leur succès. M. Sall affirme en outre qu’ un travail rigoureux d’experts a été mené et coordonné par l’agence du NEPAD avec l’appui de la Banque africaine de développement (BAD). Sur ce point, il a émis le souhait que la conférence de Dakar puisse proposer que le management des études pour la mise en œuvre des études de pré-faisabilité, de faisabilité puisse être confié à la BAD où à son mécanisme Africa 50 afin de gagner du temps et d’avancer à un rythme soutenu. « Nos objectifs sont ambitieux et il le faut pour rattraper notre retard ». Mais, de l’avis du président Sall, ces projets sont parfaitement réalisables surtout que le continent compte d’abord sur ses propres efforts par la mobilisation de ressources domestiques. Le continent veut ainsi rompre avec le modèle de financement classique pour atténuer la dépendance du continent à l’égard de l’extérieur compte tenu surtout du recul de l’aide publique au développement et de la volatilité des marchés de capitaux. « Du reste, poursuit M. Sall, l’expérience montre que la part des budgets nationaux consacre à l’investissement est en progression constante sur le continent à la faveur des réformes menées par les administrations fiscales et des apports de la diaspora africaine ». En même temps, avance encore le président Sall, les pays africains s’ouvrent davantage aux mécanismes de financement novateurs y compris le partenariat public privé (PPP). Il a, à ce niveau plaidé pour la réalisation du fonds Africa 50 de la BAD destiné à mobiliser plus de 100 milliards de dollars en appui aux projets d’infrastructure en Afrique.
Ismaila BA
 
Actu-Economie


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