Sommet du NEPAD à Dakar : Le PM Aminata Touré détermine les défis de l’Afrique en matière d’ Infrastructures

Samedi 14 Juin 2014

Le Premier Ministre Mme Aminata Touré a déterminé samedi, lors de l’ouverture du sommet du NEPAD sur le financement des infrastructures en Afrique, les défis du continent en la matière.


Le premier Aminata Touré à la cérémonie d’ouverture de la réunion préparatoire au sommet du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD) sur le financement des infrastructures
Le premier Aminata Touré à la cérémonie d’ouverture de la réunion préparatoire au sommet du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD) sur le financement des infrastructures
« Le défi consiste pour nous (l’Afrique)  à mobiliser de nouveaux investissements notamment dans les secteurs du transport, de l’énergie électrique et des routes à trafics moyens ou faibles qui traditionnellement sont réputés difficiles à financer », a affirmé Aminata Touré. Sur ce point, elle est d’avis que l’ampleur des besoins d’investissement imposera une conjugaison accrue de l’accroissement escompté des financements privés et un accroissement considérable des financements publics.
« D’autres défis non moins importants, affirme encore le PM, se dressent sur le chemin de la mise en œuvre des projets d’investissement allant de la question de la gestion à la maîtrise d’œuvre mais également de la performance des entreprises exécutantes à l’entretien des infrastructures et ouvrages après leur livraison ». Sur ce chapitre, soutient encore Mme Touré, la contribution du secteur privé sera cruciale notamment dans la mobilisation des efforts et des moyens.
Elle estime par ailleurs que la création des infrastructures constitue un déterminant essentiel à la croissance économique de l’Afrique car les grands chantiers d’infrastructures créent des emplois qui améliorent la productivité de l’économie. Mme le PM a laissé entendre que la définition des types d’infrastructures dans lesquels les pays africains doivent investir, leur planification, leur localisation ainsi que leur financement ont toujours été leurs principaux défis. C’est à ce titre, avance-t-elle que le sommet de Dakar vise à mobiliser tous les partenaires autour de l’Union africaine et du NEPAD pour accélérer le bouclage financier des 16 projets régionaux identifiés comme prioritaires dans le cadre du Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA).
Sur un autre registre, Mme Touré soutient que l’atteinte par l’Afrique des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) imposera non seulement une résorption du déficit infrastructurel, mais aussi d’adoption de mesures vigoureuses visant à offrir des conditions préalables nécessaires à la croissance à long terme. Partant du fait que le déficit d’investissement en infrastructures freine la croissance économique du continent à hauteur de 2 points de pourcentage chaque année, AminataTouré affirme que « l’absorption de ce déficit nécessite que les dépenses soutenues en capital soient effectuées sur plus d’une décennie à concurrence du double des sommes actuellement dépensés qui tournent autour de 45 milliards de dollars ». Selon elle, les types d’investissements qui ont polarisé les investissements privés comme les technologies de l’information et de la communication (TIC), l’énergie thermique et les ports représentent une part relativement marginal de moins de 10% des besoins d’investissement globaux du continent.
Ismaila BA
 
Actu-Economie


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