Dans son discours de clôture, Me El Ousseyni Kane, directeur général du Bos a salué tous les acteurs mobilisés dans ce cadre et magnifier par la même occasion l’état d’esprit positif et constructif dans lequel les travaux se sont déroulés. Il a confié que ce bel exercice a été mené avec une démarche participative, inclusive et de co-construction entre l’État, le secteur privé et le monde de la recherche.
«Le Sénégal a toujours placé la réduction du déficit de la balance commerciale au cœur de ses priorités à travers la promotion des exportations et de l’import substitution. Cette option est devenue une nécessité vue le contexte géopolitique actuel entraînant des perturbations dans les chaînes de production, de distribution et d’approvisionnement des céréales et d’autres types de produits essentiels pour le bien-être de nos populations », a déclaré M. Kane.
Ainsi, poursuit-il, dans son rôle de veille stratégique pour anticiper les chocs exogènes devant impacter la trajectoire d’émergence imprimée à travers l’opérationnalisation du Pse, le Bos du Pse a réalisé une étude, portant sur la stratégie d’import substitution au Sénégal. Ce travail a selon lui, permis d’étudier la dynamique des importations du Sénégal au cours de la période 2015-2019 et d’identifier les dix premiers produits importés, dont le blé, pouvant faire l’objet de substitution par une production locale. El Ousseyni Kane souligne que c’est dans cette dynamique, d’opérationnaliser les recommandations de ladite étude que s’inscrit la structuration de la stratégie d’import substitution du blé par les céréales locales, à travers l’organisation d’un mini-Lab. Il a indiqué que cette initiative qui se veut fédérateur vise à offrir un cadre unique d’actions pour accélérer les efforts déjà entrepris dans le sens de réduire les importations de blé.
«Sans trop entrer dans les détails, le Mini-Lab a permis d’identifier les leviers sur lesquels la stratégie devra se baser pour réussir la production de farine à base de céréales locales, mais aussi les stratégies et plans de production des céréales locales ciblés au niveau national. Grâce à cet atelier intensif, les acteurs ont pu aussi proposer un plan de communication pour la promotion du « consommer céréales locales et pains composés » et définir un modèle de gouvernance de la stratégie import - substitution du blé. Enfin, le Mini-Lab a aussi permis d’évaluer les besoins en investissements pour la mise en œuvre de la stratégie et d’identifier les mesures d’accompagnement majeures à entreprendre pour sa réussite », a fait savoir le directeur général du Bos.
Il a indiqué les acteurs ici présents, à travers cette entreprise collective au bénéfice des populations du Sénégal, à l’unisson ont permis de manière éloquente de tracer la voie vers l’atteinte de la souveraineté pour un produit aussi stratégique qu’est le blé. «Ainsi, vous conviendrez avec moi qu’il n’est pas permis, à ce stade, d’infléchir l’élan que les acteurs viennent d’insuffler à travers ce processus. Nous avons ici la chance de bénéficier d’une expertise pour nous aiguiller sur la voie de l’opérationnalisation de cette importante initiative pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire, si chère au Président de la République », a noté le patron du Bos.
Adou Faye
«Le Sénégal a toujours placé la réduction du déficit de la balance commerciale au cœur de ses priorités à travers la promotion des exportations et de l’import substitution. Cette option est devenue une nécessité vue le contexte géopolitique actuel entraînant des perturbations dans les chaînes de production, de distribution et d’approvisionnement des céréales et d’autres types de produits essentiels pour le bien-être de nos populations », a déclaré M. Kane.
Ainsi, poursuit-il, dans son rôle de veille stratégique pour anticiper les chocs exogènes devant impacter la trajectoire d’émergence imprimée à travers l’opérationnalisation du Pse, le Bos du Pse a réalisé une étude, portant sur la stratégie d’import substitution au Sénégal. Ce travail a selon lui, permis d’étudier la dynamique des importations du Sénégal au cours de la période 2015-2019 et d’identifier les dix premiers produits importés, dont le blé, pouvant faire l’objet de substitution par une production locale. El Ousseyni Kane souligne que c’est dans cette dynamique, d’opérationnaliser les recommandations de ladite étude que s’inscrit la structuration de la stratégie d’import substitution du blé par les céréales locales, à travers l’organisation d’un mini-Lab. Il a indiqué que cette initiative qui se veut fédérateur vise à offrir un cadre unique d’actions pour accélérer les efforts déjà entrepris dans le sens de réduire les importations de blé.
«Sans trop entrer dans les détails, le Mini-Lab a permis d’identifier les leviers sur lesquels la stratégie devra se baser pour réussir la production de farine à base de céréales locales, mais aussi les stratégies et plans de production des céréales locales ciblés au niveau national. Grâce à cet atelier intensif, les acteurs ont pu aussi proposer un plan de communication pour la promotion du « consommer céréales locales et pains composés » et définir un modèle de gouvernance de la stratégie import - substitution du blé. Enfin, le Mini-Lab a aussi permis d’évaluer les besoins en investissements pour la mise en œuvre de la stratégie et d’identifier les mesures d’accompagnement majeures à entreprendre pour sa réussite », a fait savoir le directeur général du Bos.
Il a indiqué les acteurs ici présents, à travers cette entreprise collective au bénéfice des populations du Sénégal, à l’unisson ont permis de manière éloquente de tracer la voie vers l’atteinte de la souveraineté pour un produit aussi stratégique qu’est le blé. «Ainsi, vous conviendrez avec moi qu’il n’est pas permis, à ce stade, d’infléchir l’élan que les acteurs viennent d’insuffler à travers ce processus. Nous avons ici la chance de bénéficier d’une expertise pour nous aiguiller sur la voie de l’opérationnalisation de cette importante initiative pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire, si chère au Président de la République », a noté le patron du Bos.
Adou Faye