Dans la zone Uemoa, le déficit d’informations sur le crédit est l’un des principaux freins à l’inclusion financière. C’est la raison pour laquelle la Banque centrale des États de l’Afrique de l’ouest avait décidé, en 2013, de créer des Bureaux d’informations sur le crédit dont la gestion est confiée à la société Créditinfo-Volo qui a commencé ses activités en février 2016. Quinze mois plus tard, des progrès importants ont été accomplis. Toutefois, selon le Vice-gouverneur de la Bceao, Jean-Baptiste Compaoré, « le volume des données fournies et la consultation de la base du Bureau d’information sur le crédit à chaque opération de crédit demeurent encore en deçà des attentes ».
Fort de ce constat, l’institution bancaire a décidé d’organiser, en collaboration avec la Société financière internationale (Sfi), une conférence internationale en vue d’accroître les connaissances des acteurs concernés sur les enjeux du système de partage d’information sur le crédit. Tenue, hier, au siège de la banque, à Dakar, cette rencontre a enregistré la présence de responsables des opérations ou de la clientèle des établissements assujettis (établissements de crédits et systèmes financiers décentralisés), des dirigeants des grands facturiers (opérateurs de téléphonie mobile, sociétés de distribution d’eau et d’électricité). Les participants ont pu échanger et partager les meilleures expériences dans la mise en place de ces bureaux pour accélérer le processus de développement de cette industrie au sein de l’Uemoa.
Pour les pays de l’Uemoa, disposer d’une bonne banque de données sur le crédit est un enjeu de taille car leur permettant de figurer en bonne place, par exemple, dans le classement Doing Business. En effet, dans le rapport 2013, les États membres de l’Union étaient classés entre le 151ème et le 179ème rang sur 185 pays avec une note de 1 sur une échelle de 6 sur le critère relatif à « l’étendue de l’information sur le crédit ». Cependant, depuis l’instauration des Bureau d’information sur le crédit, des améliorations ont été notées mais du chemin reste à faire. Car, seuls la Côte d’Ivoire et le Sénégal ont vu ce système avoir des répercussions sur leur note dans l’édition 2017 du Doing Business.
Selon la Bceao, la faiblesse de la note de ses États membres s’explique notamment par l’absence de Bureaux d’informations sur le crédit. M. Compaoré a invité les établissements assujettis en général et les banques en particulier à respecter leurs obligations en matière de recueil de consentement auprès de la clientèle et à s’approprier les nouveaux éléments issus de la conférence pour lever les obstacles à la mise en place de ces bureaux d’information et de crédit.
Le Bureau d’information et de crédit collecte, auprès des organismes financiers, des sources publiques et des grands facturiers, des données disponibles sur les antécédents de crédit ou de paiement d’un emprunteur. Ces informations sont exploitées pour fournir aux établissements de crédits, des rapports de solvabilité détaillés. Ainsi, il assure la disponibilité des informations économiques et financières sur les clients pour faciliter la mise en place des crédits et l’analyse des risques.
Lesoleil.sn
Fort de ce constat, l’institution bancaire a décidé d’organiser, en collaboration avec la Société financière internationale (Sfi), une conférence internationale en vue d’accroître les connaissances des acteurs concernés sur les enjeux du système de partage d’information sur le crédit. Tenue, hier, au siège de la banque, à Dakar, cette rencontre a enregistré la présence de responsables des opérations ou de la clientèle des établissements assujettis (établissements de crédits et systèmes financiers décentralisés), des dirigeants des grands facturiers (opérateurs de téléphonie mobile, sociétés de distribution d’eau et d’électricité). Les participants ont pu échanger et partager les meilleures expériences dans la mise en place de ces bureaux pour accélérer le processus de développement de cette industrie au sein de l’Uemoa.
Pour les pays de l’Uemoa, disposer d’une bonne banque de données sur le crédit est un enjeu de taille car leur permettant de figurer en bonne place, par exemple, dans le classement Doing Business. En effet, dans le rapport 2013, les États membres de l’Union étaient classés entre le 151ème et le 179ème rang sur 185 pays avec une note de 1 sur une échelle de 6 sur le critère relatif à « l’étendue de l’information sur le crédit ». Cependant, depuis l’instauration des Bureau d’information sur le crédit, des améliorations ont été notées mais du chemin reste à faire. Car, seuls la Côte d’Ivoire et le Sénégal ont vu ce système avoir des répercussions sur leur note dans l’édition 2017 du Doing Business.
Selon la Bceao, la faiblesse de la note de ses États membres s’explique notamment par l’absence de Bureaux d’informations sur le crédit. M. Compaoré a invité les établissements assujettis en général et les banques en particulier à respecter leurs obligations en matière de recueil de consentement auprès de la clientèle et à s’approprier les nouveaux éléments issus de la conférence pour lever les obstacles à la mise en place de ces bureaux d’information et de crédit.
Le Bureau d’information et de crédit collecte, auprès des organismes financiers, des sources publiques et des grands facturiers, des données disponibles sur les antécédents de crédit ou de paiement d’un emprunteur. Ces informations sont exploitées pour fournir aux établissements de crédits, des rapports de solvabilité détaillés. Ainsi, il assure la disponibilité des informations économiques et financières sur les clients pour faciliter la mise en place des crédits et l’analyse des risques.
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