Au troisième trimestre quelque 86.291 enfants ont été dépistés sur un objectif de dépistage de 98.416 enfants dans toute la région, selon Cheikh Tidiane Samb, qui présentait la situation du PRN lors d’une réunion du comité régional de suivi (CRS) à la gouvernance.
Sur ces 86.291 enfants âgés de 5 à 6 ans dépistés, et correspondant à 70% de la cible, ‘’4.620 enfants souffrent de malnutrition aiguë (modérée) (MAM) et sont pris en charge’’, a dit M. Samb. Quelque 368 malnutris aigus sévères (MAS) ont aussi été identifiés.
Cette rencontre a été l’occasion de faire le point sur l’état d’avancement de quatre projets en cours dans la région de Tambacounda. Il s’agit du PRN, du Projet d’appui à la sécurité alimentaire des ménages vulnérables (PASAV), le projet d’iodation du sel, ainsi que le projet WASH intervenant dans l’hygiène et l’assainissement.
Par rapport au taux de dépistage visé de 80%, le district de Kidira arrive en tête avec 85% (9.025 enfants), suivi de Goudiry avec 80% (10.103 enfants) et Bakel avec 45% (7537 enfants).
‘’La couverture est satisfaisante dans tous les districts sauf Bakel (45%) et Tamba (55%) où les taux sont très en deçà des objectifs de couverture’’, a-t-il noté.
Pour le médecin-chef du district de Bakel, le docteur Yaya Baldé, il y a lieu d’harmoniser les données, dans la mesure où les chiffres présentés concernant son département ne reflètent pas la réalité du terrain où interviennent plusieurs acteurs, dont la Croix rouge qui y est présente depuis deux ans.
Les résultats présentés à la réunion ne représentent quant à eux que les activités de l’ASBEF qui n’intervient à Bakel que depuis deux mois. D’où, a-t-il dit, un ‘’gap de plus de 80%’’ par rapport aux résultats réels.
Bien que la malnutrition reste un ‘’problème de santé public’’ dans ce département avec un ‘’taux de plus de 12%’’, le district de Bakel avait obtenu, l’année dernière, ‘’l’un des meilleurs taux’’ de dépistage de la malnutrition au niveau national, avec ‘’plus de 80%’’, a dit le médecin-chef.
Plusieurs intervenants ont d’ailleurs souligné la nécessité d’une harmonisation des interventions, afin de rendre plus fiables les données statistiques produites par les divers acteurs qui travaillent sur la même cible.
Il faut trouver un canevas d’harmonisation autour de l’autorité administrative et des responsables sanitaires, a relevé, dans ce sens, l’adjoint au gouverneur, Maguette Diouck, d’après qui, malgré la multiplicité des acteurs à Tambacounda ‘’les populations rencontrent des difficultés par rapport aux objectifs fixés’’.
Dans leur présentation, les représentants de la Croix-Rouge française ont fait état de taux de couverture de 60,20% dans le district de Dianké Makhan et 42,53% dans celui de Goudiry où elle intervient. Quelque 95 enfants malnutris sévères ont été pris en charge au mois d’août, dans les cellules de renforcement de la nutrition de Bakel, ont-ils dit.
Ils ont proposé, pour la résolution du problème de coordination, la mise en place d’une collectivité locale et d’un district pilotes qui seraient financés par la Croix rouge française, avant de reproduire le modèle à une plus grande échelle.
Parallèlement au PRN, le Projet d’appui à la sécurité alimentaire des ménages vulnérables (PASAV) est mis en œuvre dans le département de Koumpentoum. Quelque 160 initiatives communautaires sont menées au profit de 160 ménages vulnérables répartis dans 16 villages. Chacun de ces ménages vulnérables a reçu deux chèvres. Le micro-jardinage est aussi mis en œuvre.
Concernant le projet d’iodation de sel, 10 GIE sont appuyés et sont en train de commercialiser 40 tonnes de sel qu’ils ont reçu du projet. L’argent gagné à partir de la vente est utilisé pour renouveler leur commande.
Pour ce qui est du projet WASH, des villages ont été choisis pour dérouler prochainement l’assainissement total piloté par la communauté (ATPC), pour lutter contre la défécation à l’air libre et des technologies WASH st installés dans les ménages. Vingt villages déroulent déjà le projet. L’extension des activités aux autres districts sauf Bakel, est prévue à partir de la fin du mois de septembre.
En ce qui concerne la fortification d’aliments, 359.160 tonnes de farine ont été fortifiées courant 2013, sur l’ensemble du territoire national, sur une cible annuelle de 292.000 tonnes, et 94.200 tonnes d’huile, sur un objectif annuel de 120.000 tonnes.
Il est prévu, fin septembre, de distribuer des sachets de nutriments aux enfants de 0 à 24 mois, pour renforcer leur alimentation, a annoncé M. Samb.
APS
Sur ces 86.291 enfants âgés de 5 à 6 ans dépistés, et correspondant à 70% de la cible, ‘’4.620 enfants souffrent de malnutrition aiguë (modérée) (MAM) et sont pris en charge’’, a dit M. Samb. Quelque 368 malnutris aigus sévères (MAS) ont aussi été identifiés.
Cette rencontre a été l’occasion de faire le point sur l’état d’avancement de quatre projets en cours dans la région de Tambacounda. Il s’agit du PRN, du Projet d’appui à la sécurité alimentaire des ménages vulnérables (PASAV), le projet d’iodation du sel, ainsi que le projet WASH intervenant dans l’hygiène et l’assainissement.
Par rapport au taux de dépistage visé de 80%, le district de Kidira arrive en tête avec 85% (9.025 enfants), suivi de Goudiry avec 80% (10.103 enfants) et Bakel avec 45% (7537 enfants).
‘’La couverture est satisfaisante dans tous les districts sauf Bakel (45%) et Tamba (55%) où les taux sont très en deçà des objectifs de couverture’’, a-t-il noté.
Pour le médecin-chef du district de Bakel, le docteur Yaya Baldé, il y a lieu d’harmoniser les données, dans la mesure où les chiffres présentés concernant son département ne reflètent pas la réalité du terrain où interviennent plusieurs acteurs, dont la Croix rouge qui y est présente depuis deux ans.
Les résultats présentés à la réunion ne représentent quant à eux que les activités de l’ASBEF qui n’intervient à Bakel que depuis deux mois. D’où, a-t-il dit, un ‘’gap de plus de 80%’’ par rapport aux résultats réels.
Bien que la malnutrition reste un ‘’problème de santé public’’ dans ce département avec un ‘’taux de plus de 12%’’, le district de Bakel avait obtenu, l’année dernière, ‘’l’un des meilleurs taux’’ de dépistage de la malnutrition au niveau national, avec ‘’plus de 80%’’, a dit le médecin-chef.
Plusieurs intervenants ont d’ailleurs souligné la nécessité d’une harmonisation des interventions, afin de rendre plus fiables les données statistiques produites par les divers acteurs qui travaillent sur la même cible.
Il faut trouver un canevas d’harmonisation autour de l’autorité administrative et des responsables sanitaires, a relevé, dans ce sens, l’adjoint au gouverneur, Maguette Diouck, d’après qui, malgré la multiplicité des acteurs à Tambacounda ‘’les populations rencontrent des difficultés par rapport aux objectifs fixés’’.
Dans leur présentation, les représentants de la Croix-Rouge française ont fait état de taux de couverture de 60,20% dans le district de Dianké Makhan et 42,53% dans celui de Goudiry où elle intervient. Quelque 95 enfants malnutris sévères ont été pris en charge au mois d’août, dans les cellules de renforcement de la nutrition de Bakel, ont-ils dit.
Ils ont proposé, pour la résolution du problème de coordination, la mise en place d’une collectivité locale et d’un district pilotes qui seraient financés par la Croix rouge française, avant de reproduire le modèle à une plus grande échelle.
Parallèlement au PRN, le Projet d’appui à la sécurité alimentaire des ménages vulnérables (PASAV) est mis en œuvre dans le département de Koumpentoum. Quelque 160 initiatives communautaires sont menées au profit de 160 ménages vulnérables répartis dans 16 villages. Chacun de ces ménages vulnérables a reçu deux chèvres. Le micro-jardinage est aussi mis en œuvre.
Concernant le projet d’iodation de sel, 10 GIE sont appuyés et sont en train de commercialiser 40 tonnes de sel qu’ils ont reçu du projet. L’argent gagné à partir de la vente est utilisé pour renouveler leur commande.
Pour ce qui est du projet WASH, des villages ont été choisis pour dérouler prochainement l’assainissement total piloté par la communauté (ATPC), pour lutter contre la défécation à l’air libre et des technologies WASH st installés dans les ménages. Vingt villages déroulent déjà le projet. L’extension des activités aux autres districts sauf Bakel, est prévue à partir de la fin du mois de septembre.
En ce qui concerne la fortification d’aliments, 359.160 tonnes de farine ont été fortifiées courant 2013, sur l’ensemble du territoire national, sur une cible annuelle de 292.000 tonnes, et 94.200 tonnes d’huile, sur un objectif annuel de 120.000 tonnes.
Il est prévu, fin septembre, de distribuer des sachets de nutriments aux enfants de 0 à 24 mois, pour renforcer leur alimentation, a annoncé M. Samb.
APS