Pour être dans le peloton en matière de technologies de pointe, il n’y a pas trente-six solutions : Les pays doivent investir davantage dans la R‑D à long terme. Car ce sont elles qui façonneront l’industrie, la santé et les communications de demain. En même temps, elles fournissent les solutions nécessaires pour affronter les défis mondiaux tels que le changement climatique.
En effet, les données relatives aux brevet font apparaître que les États-Unis, le Japon et la Corée comme les chefs de file incontestés d’une nouvelle génération de technologies «de rupture» dans les domaines des matériaux de pointe, de la santé, et des technologies de l’information et des communications, susceptibles de bouleverser les processus existants. La Corée, en particulier, a enregistré des avancées remarquables.
Selon une étude de l’OCDE, si, en Corée, les dépenses publiques de R-D ont quadruplé en termes réels depuis 2000, pour atteindre 1.2 % du PIB en 2014, elles ont stagné ou fortement fluctué dans de nombreuses économies avancées. En 2014, elles représentaient en moyenne moins de 0.7 % du PIB dans la zone OCDE.
«De nombreuses technologies qui tirent aujourd’hui la croissance du numérique à la génomique ont été financées sur fonds publics. Nous devons continuer d’établir les fondements technologiques qui feront le terreau de nouvelles inventions et solutions face aux défis mondiaux que sont le changement climatique et le vieillissement», Angel Gurría, Secrétaire général de l’OCDE, lors de la présentation de l’étude à Daejeon, en Corée.
L’étude montre par ailleurs que les États-Unis, le Japon et la Corée détiennent à eux trois plus de 65 % des familles de brevets dans les domaines des matériaux de pointe, de la santé et des nouvelles TIC, déposés en Europe et aux États-Unis au cours de la période 2010-12. La Corée affiche la plus forte progression depuis 2005-07 des dépôts de familles brevets dans ces trois domaines ; les BRIICS, en particulier la Chine, ne sont pas en reste.
Pathé TOURE
En effet, les données relatives aux brevet font apparaître que les États-Unis, le Japon et la Corée comme les chefs de file incontestés d’une nouvelle génération de technologies «de rupture» dans les domaines des matériaux de pointe, de la santé, et des technologies de l’information et des communications, susceptibles de bouleverser les processus existants. La Corée, en particulier, a enregistré des avancées remarquables.
Selon une étude de l’OCDE, si, en Corée, les dépenses publiques de R-D ont quadruplé en termes réels depuis 2000, pour atteindre 1.2 % du PIB en 2014, elles ont stagné ou fortement fluctué dans de nombreuses économies avancées. En 2014, elles représentaient en moyenne moins de 0.7 % du PIB dans la zone OCDE.
«De nombreuses technologies qui tirent aujourd’hui la croissance du numérique à la génomique ont été financées sur fonds publics. Nous devons continuer d’établir les fondements technologiques qui feront le terreau de nouvelles inventions et solutions face aux défis mondiaux que sont le changement climatique et le vieillissement», Angel Gurría, Secrétaire général de l’OCDE, lors de la présentation de l’étude à Daejeon, en Corée.
L’étude montre par ailleurs que les États-Unis, le Japon et la Corée détiennent à eux trois plus de 65 % des familles de brevets dans les domaines des matériaux de pointe, de la santé et des nouvelles TIC, déposés en Europe et aux États-Unis au cours de la période 2010-12. La Corée affiche la plus forte progression depuis 2005-07 des dépôts de familles brevets dans ces trois domaines ; les BRIICS, en particulier la Chine, ne sont pas en reste.
Pathé TOURE