Selon un communiqué de presse, l’objectif de l’événement était de réfléchir sur les réformes du OneCgiar et de s’assurer que ces dernières s’alignent sur les réalités et les priorités du continent.
«OneCgiar est la finalité d’un processus de transformation entamée par le Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (Gcrai) depuis juin 2018. Le but de cette transformation, est de mieux réajuster les interventions du Gcrai pour les adapter aux défis actuels et futurs de l’agriculture dans les pays pauvres, notamment les crises alimentaires, foncières, hydriques et climatiques, qui sont toutes interconnectées », explique-t-on.
Cependant, ajoute le communiqué, il est impératif que ces réformes aident le continent africain à atteindre ses objectifs de sécurité alimentaire et d’éradication de la pauvreté, mettent en garde, les parties prenantes du continent. « Alors que le Gcrai opère ses réformes, il doit garder à l’esprit que l’objectif en Afrique n’est pas d’accroître le nombre de technologies, mais de les faire parvenir aux agriculteurs, à l’échelle de millions d’entre eux. […] Nous devons nourrir l’Afrique et il n’y a pas de temps à perdre. Il faut donc que le Gcrai soit tenu responsable d’aider à la réalisation de la Faim zéro », a déclaré Dr Akinwumi Adesina, rappelant au passage qu’il ne restait que huit (08) années pour atteindre le deuxième Objectif de développement durable —Faim Zéro. Pour ce faire, les réformes ne doivent pas fragiliser les Centres du Gcrai en Afrique, a-t-il plaidé.
Elles doivent à contrario favoriser à son avis, une approche institutionnelle, plus inclusive, en lieu et place de l’approche programmatique adoptée par le passé et qui s’est révélée contre-productive, selon lui.
Abondant dans le même sens, le Directeur exécutif du Coraf, Dr Abdou Tenkouano, a appelé à adopter de nouveaux modèles d’affaires. Dans une présentation mettant l’accent sur le «Renforcement des liens, la coordination et la responsabilité dans le système de recherche et d’innovation agricole en Afrique », il a estimé qu’au regard de la complexité et de l’enchevêtrement des défis actuels de l’agriculture, ces nouveaux modèles d’affaires centrés sur les partenariats et avec toujours pour cibles ultimes, les agriculteurs, favoriseront les synergies et la mutualisation des ressources, pour un impact plus massif.
« L’ensemble des éléments perturbateurs actuels de l’agriculture sont interconnectés et entretiennent une convergence, avec un impact sur les systèmes agricoles et alimentaires et un effet domino sur plusieurs autres secteurs, à une grande portée géographique », a déclaré Dr Tenkouano.
Adou Faye
«OneCgiar est la finalité d’un processus de transformation entamée par le Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (Gcrai) depuis juin 2018. Le but de cette transformation, est de mieux réajuster les interventions du Gcrai pour les adapter aux défis actuels et futurs de l’agriculture dans les pays pauvres, notamment les crises alimentaires, foncières, hydriques et climatiques, qui sont toutes interconnectées », explique-t-on.
Cependant, ajoute le communiqué, il est impératif que ces réformes aident le continent africain à atteindre ses objectifs de sécurité alimentaire et d’éradication de la pauvreté, mettent en garde, les parties prenantes du continent. « Alors que le Gcrai opère ses réformes, il doit garder à l’esprit que l’objectif en Afrique n’est pas d’accroître le nombre de technologies, mais de les faire parvenir aux agriculteurs, à l’échelle de millions d’entre eux. […] Nous devons nourrir l’Afrique et il n’y a pas de temps à perdre. Il faut donc que le Gcrai soit tenu responsable d’aider à la réalisation de la Faim zéro », a déclaré Dr Akinwumi Adesina, rappelant au passage qu’il ne restait que huit (08) années pour atteindre le deuxième Objectif de développement durable —Faim Zéro. Pour ce faire, les réformes ne doivent pas fragiliser les Centres du Gcrai en Afrique, a-t-il plaidé.
Elles doivent à contrario favoriser à son avis, une approche institutionnelle, plus inclusive, en lieu et place de l’approche programmatique adoptée par le passé et qui s’est révélée contre-productive, selon lui.
Abondant dans le même sens, le Directeur exécutif du Coraf, Dr Abdou Tenkouano, a appelé à adopter de nouveaux modèles d’affaires. Dans une présentation mettant l’accent sur le «Renforcement des liens, la coordination et la responsabilité dans le système de recherche et d’innovation agricole en Afrique », il a estimé qu’au regard de la complexité et de l’enchevêtrement des défis actuels de l’agriculture, ces nouveaux modèles d’affaires centrés sur les partenariats et avec toujours pour cibles ultimes, les agriculteurs, favoriseront les synergies et la mutualisation des ressources, pour un impact plus massif.
« L’ensemble des éléments perturbateurs actuels de l’agriculture sont interconnectés et entretiennent une convergence, avec un impact sur les systèmes agricoles et alimentaires et un effet domino sur plusieurs autres secteurs, à une grande portée géographique », a déclaré Dr Tenkouano.
Adou Faye