En top de liste, le deuxième groupe bancaire parapublique égyptien Banque Misr, qui est parvenu ce weekend à mobiliser jusqu'à 250 millions $. La facilité a une maturité de trois ans et est assortie d'un taux d'intérêt de 3,5%, selon des informations données par le top management de la banque il y quelques mois.
L'autre banque africaine ayant sollicité le marché international des capitaux est le groupe sud-africain First Rand. Selon des médias spécialisés citant des banquiers proches de l'opération il devrait officialiser la mobilisation d'un montant total de 225 millions $, assorti d'un taux supplémentaire de 1,25% sur le taux interbancaire en Grande-Bretagne (LIBOR).
Le troisième groupe bancaire panafricain qui s'est manifesté sur ce marché est Ecobank Transnational Incorporated, dont la filiale au Nigéria a mobilisé 170 millions $. L'opération a connu la participation de plusieurs institutions financières, même si pour Ecobank le coût est un peu plus élevé. Ce dernier prêt a été assorti d'un taux supplémentaire de 1% sur celui de l'année dernière. L'argent servira à refinancer de précédentes dettes de court terme contractées en fin d'année précédente.
En 2015, une situation économique globale détériorée dans les marchés émergents, dont ceux d'Afrique, a conduit à un durcissement des conditions pour les emprunteurs africains. Cela n'a pas empêché les banques de la région, de recourir au marché international des capitaux, soit pour renforcer leurs fonds propres et refinancer leur dettes, soit pour s'offrir des capacités supplémentaires en vue d'attaquer de nouveaux marchés.
On retrouve dans ce sillage, le groupe sud-africain Standard Bank qui a renforcé certaines de ses filiales, ou encore le groupe bancaire nigérian First Monument City Bank, qui a ouvert le bal des emprunts bancaire internationaux du troisième trimestre, en mobilisant 77 millions $.
Ecofin
L'autre banque africaine ayant sollicité le marché international des capitaux est le groupe sud-africain First Rand. Selon des médias spécialisés citant des banquiers proches de l'opération il devrait officialiser la mobilisation d'un montant total de 225 millions $, assorti d'un taux supplémentaire de 1,25% sur le taux interbancaire en Grande-Bretagne (LIBOR).
Le troisième groupe bancaire panafricain qui s'est manifesté sur ce marché est Ecobank Transnational Incorporated, dont la filiale au Nigéria a mobilisé 170 millions $. L'opération a connu la participation de plusieurs institutions financières, même si pour Ecobank le coût est un peu plus élevé. Ce dernier prêt a été assorti d'un taux supplémentaire de 1% sur celui de l'année dernière. L'argent servira à refinancer de précédentes dettes de court terme contractées en fin d'année précédente.
En 2015, une situation économique globale détériorée dans les marchés émergents, dont ceux d'Afrique, a conduit à un durcissement des conditions pour les emprunteurs africains. Cela n'a pas empêché les banques de la région, de recourir au marché international des capitaux, soit pour renforcer leurs fonds propres et refinancer leur dettes, soit pour s'offrir des capacités supplémentaires en vue d'attaquer de nouveaux marchés.
On retrouve dans ce sillage, le groupe sud-africain Standard Bank qui a renforcé certaines de ses filiales, ou encore le groupe bancaire nigérian First Monument City Bank, qui a ouvert le bal des emprunts bancaire internationaux du troisième trimestre, en mobilisant 77 millions $.
Ecofin