M.Tiémoko Meyliet Koné est revenu sur la question importante du crédit dans la zone UEMOA, non sans encourager le système bancaire à se référer au Bureau d’Information sur le Crédit. En effet ce bureau a été créé pour avoir un profilage plus clair des clients qui ainsi disposeront d’une côte de nature à leur ouvrir des possibilités de crédits auprès des banques.
Il a assuré que la mise en place du bureau d’information sur le crédit (BIC) doit permettre ainsi, à chaque banque, d’avoir le plus d’information possible sur sa clientèle, notamment dans l’application de taux d’intérêt compatible avec le risque qu’il prend sur le crédit à sa clientèle.
« Si les banques ne l’appliquent pas, estime M. Koné, alors elles ont tendance à faire payer aux clients des taux qui ne reflètent pas la réalité des risques qu’elles prennent sur le crédit.
Sur le plan du déficit budgétaire, le gouverneur reconnait, par ailleurs, que la dépense globale doit être beaucoup plus orientée, de manière à ce que les dépenses d’investissement soient importantes et de qualité. « La qualité de la dépense est importante et si elle est orientée vers des investissements qui sont porteurs de croissance, c’est évidemment une bonne chose. En revanche, si ce sont des dépenses courantes de consommation, alors ce n’est obligatoirement pas une bonne chose », renchérit le patron de l’institut d’émission.
« Nous recommandons que la qualité de la dépense soit bonne et que ces dépenses soient de plus en plus assises sur les recettes qui doivent évoluer et permettre aux Etats de ne pas afficher un endettement et un déficit budgétaire qui entraine un endettement de plus en plus important » martèle-t-il.
Sur le registre de la pauvreté enfin, M.Tiémoko Meyliet Koné fait remarquer que sur le plan financier, beaucoup d’actions sont menées sur l’inclusion financière avec comme principal objectif faire reculer la pauvreté, en permettant aux populations d’accéder à des moyens aptes à leur assurer, eux-mêmes, une augmentation de leurs revenus.
Fatou Blondin Cissé Ndoye
Il a assuré que la mise en place du bureau d’information sur le crédit (BIC) doit permettre ainsi, à chaque banque, d’avoir le plus d’information possible sur sa clientèle, notamment dans l’application de taux d’intérêt compatible avec le risque qu’il prend sur le crédit à sa clientèle.
« Si les banques ne l’appliquent pas, estime M. Koné, alors elles ont tendance à faire payer aux clients des taux qui ne reflètent pas la réalité des risques qu’elles prennent sur le crédit.
Sur le plan du déficit budgétaire, le gouverneur reconnait, par ailleurs, que la dépense globale doit être beaucoup plus orientée, de manière à ce que les dépenses d’investissement soient importantes et de qualité. « La qualité de la dépense est importante et si elle est orientée vers des investissements qui sont porteurs de croissance, c’est évidemment une bonne chose. En revanche, si ce sont des dépenses courantes de consommation, alors ce n’est obligatoirement pas une bonne chose », renchérit le patron de l’institut d’émission.
« Nous recommandons que la qualité de la dépense soit bonne et que ces dépenses soient de plus en plus assises sur les recettes qui doivent évoluer et permettre aux Etats de ne pas afficher un endettement et un déficit budgétaire qui entraine un endettement de plus en plus important » martèle-t-il.
Sur le registre de la pauvreté enfin, M.Tiémoko Meyliet Koné fait remarquer que sur le plan financier, beaucoup d’actions sont menées sur l’inclusion financière avec comme principal objectif faire reculer la pauvreté, en permettant aux populations d’accéder à des moyens aptes à leur assurer, eux-mêmes, une augmentation de leurs revenus.
Fatou Blondin Cissé Ndoye