Cet état de fait est la résultante de la conjugaison de mesures ayant accru les demandes de ressources des banques aux guichets de l’Institut d’émission.
Ce bon en avant témoigne de la bonne posture de la politique monétaire de la BCEAO retracée par la note d’information de décembre 2010 qui traite de la contribution de la Banque au financement des économies de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (Uemoa).
Une politique monétaire qui, au cours de ces dernières années, dans un contexte de maîtrise de l’inflation, est restée accommodante, offrant ainsi au système bancaire la possibilité et les moyens de financer l’activité économique à des conditions souples et avantageuses.
Quatre baisses du taux directeur depuis 2008
La BCEAO a ainsi pris des mesures phares comme le réaménagement depuis 2008, de ses taux directeurs avec quatre baisses successives desdits taux. Le taux minimum des appels d’offres d’injection de liquidités est ainsi passé de 3,00% à 2,50%, tandis que le taux du guichet de prêt marginal a été réduit de 4,75% à 3,50% depuis le 16 septembre 2013. Le taux minimum des appels d’offres d’injection de liquidités est demeuré à ce niveau bas de 2,5% depuis cette date.
Quant au taux du guichet de prêt marginal, note la même source, il est, depuis le 16 décembre 2016, passé de 3,50% à 4,5% afin d’améliorer le fonctionnement du marché monétaire notamment le marché interbancaire, celui sur lequel les banques se prêtent de l’argent entre elles.
Entre autres mesures figurent la baisse du coefficient des réserves obligatoires de 5,00% à 3,00%, depuis le 16 mars 2017, libérant de manière substantielle la capacité des établissements de crédit à financer l’économie et la création d’un guichet spécial de refinancement (3 mois minimum et 12 mois au plus) permettant notamment de refinancer des créances ayant une durée résiduelle de 20 ans.
A cela s’ajoutent l’élargissement aux obligations du Trésor, des gammes de supports admissibles d’office au refinancement de l’Institut d’émission et l’admissibilité des crédits bancaires octroyés aux systèmes financiers décentralisés en support des refinancements de la BCEAO.
Baisse tendancielle des taux débiteurs au cours des dix dernières années
En relation avec ces financements accordés par la BCEAO aux banques à des taux relativement bas et avec les autres mesures favorables prises par l’Institut d’émission, la note informe que les taux débiteurs appliqués par les banques à leur clientèle ont tendanciellement baissé au cours des dix dernières années.
En effet, poursuit la même source, le taux moyen appliqué aux crédits (taux moyen débiteur) est ressorti à 6,92% en août 2017 contre 8,08% en 2009 et plus de 12% en 2000.
Mariama Diallo
Ce bon en avant témoigne de la bonne posture de la politique monétaire de la BCEAO retracée par la note d’information de décembre 2010 qui traite de la contribution de la Banque au financement des économies de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (Uemoa).
Une politique monétaire qui, au cours de ces dernières années, dans un contexte de maîtrise de l’inflation, est restée accommodante, offrant ainsi au système bancaire la possibilité et les moyens de financer l’activité économique à des conditions souples et avantageuses.
Quatre baisses du taux directeur depuis 2008
La BCEAO a ainsi pris des mesures phares comme le réaménagement depuis 2008, de ses taux directeurs avec quatre baisses successives desdits taux. Le taux minimum des appels d’offres d’injection de liquidités est ainsi passé de 3,00% à 2,50%, tandis que le taux du guichet de prêt marginal a été réduit de 4,75% à 3,50% depuis le 16 septembre 2013. Le taux minimum des appels d’offres d’injection de liquidités est demeuré à ce niveau bas de 2,5% depuis cette date.
Quant au taux du guichet de prêt marginal, note la même source, il est, depuis le 16 décembre 2016, passé de 3,50% à 4,5% afin d’améliorer le fonctionnement du marché monétaire notamment le marché interbancaire, celui sur lequel les banques se prêtent de l’argent entre elles.
Entre autres mesures figurent la baisse du coefficient des réserves obligatoires de 5,00% à 3,00%, depuis le 16 mars 2017, libérant de manière substantielle la capacité des établissements de crédit à financer l’économie et la création d’un guichet spécial de refinancement (3 mois minimum et 12 mois au plus) permettant notamment de refinancer des créances ayant une durée résiduelle de 20 ans.
A cela s’ajoutent l’élargissement aux obligations du Trésor, des gammes de supports admissibles d’office au refinancement de l’Institut d’émission et l’admissibilité des crédits bancaires octroyés aux systèmes financiers décentralisés en support des refinancements de la BCEAO.
Baisse tendancielle des taux débiteurs au cours des dix dernières années
En relation avec ces financements accordés par la BCEAO aux banques à des taux relativement bas et avec les autres mesures favorables prises par l’Institut d’émission, la note informe que les taux débiteurs appliqués par les banques à leur clientèle ont tendanciellement baissé au cours des dix dernières années.
En effet, poursuit la même source, le taux moyen appliqué aux crédits (taux moyen débiteur) est ressorti à 6,92% en août 2017 contre 8,08% en 2009 et plus de 12% en 2000.
Mariama Diallo