Au titre de la conjoncture interne, le Comité de politique monétaire de la Bceao a relevé que l'activité économique a connu un fort ralentissement. En ce sens, indique-t-il, le Produit intérieur brut (Pib) de l'Union a progressé, en glissement annuel, de 3,3% au premier trimestre 2020, après 6,5% un trimestre plus tôt.
Cette décélération de l'activité économique, selon Comité de politique monétaire, est surtout imprimée par le secteur tertiaire, dont la contribution à la croissance a baissé de moitié par rapport au trimestre précédent, reflétant ainsi les premiers impacts de la propagation de la pandémie notamment dans les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie, des transports et du commerce.
A l’en croire, le déficit budgétaire, base engagements, dons compris ressortirait à 922,1 milliards ou 4,5% du Pib à fin mars 2020 contre 222,5 milliards ou 1,1% du Pib à la même période de l’année précédente. En effet, explique le Comité, les gouvernements ont engagé des plans de riposte à la Covi-19 qui se sont traduits par une baisse des recettes et une hausse des dépenses entraînant une aggravation du déficit budgétaire.
La situation monétaire de l'Union a été marquée, au premier trimestre 2020, d’après la Bceao, par une légère accélération du rythme de progression de la masse monétaire, en glissement annuel, en liaison avec le rebond des actifs extérieurs nets ainsi que l'accroissement des créances intérieures. Dans ce sillage, « les réserves de change de l'Union se sont renforcées sur une base annuelle, assurant 6,3 mois d'importations de biens et services à fin mars 2020 ».
Par ailleurs, l’instance de la Banque centrale relève que le taux d'intérêt moyen trimestriel des appels d'offres hebdomadaires d'injection de liquidité s'est nettement orienté à la baisse, en ressortant à 2,69% contre 2,98% le trimestre précédent. « Depuis le mois d'avril 2020, il se situe à 2,50%, en liaison avec les injections de liquidité au taux fixe de 2,50% lancées par la Banque Centrale pour lutter contre les effets néfastes de la crise sanitaire », rappelle-t-elle.
Au premier trimestre de 2020, « le taux d'inflation de l’Union est ressorti à 1,2% après -0,6% un trimestre plus tôt », souligne le Cpm. Qui renseigne que cette situation est liée au rebond des prix des produits alimentaires avant d’indiquer qu’à l'horizon de huit trimestres, le taux d'inflation se situerait à 2,2%, en glissement annuel, en ligne avec l'objectif de stabilité des prix poursuivi par la Banque Centrale.
Bassirou MBAYE
Cette décélération de l'activité économique, selon Comité de politique monétaire, est surtout imprimée par le secteur tertiaire, dont la contribution à la croissance a baissé de moitié par rapport au trimestre précédent, reflétant ainsi les premiers impacts de la propagation de la pandémie notamment dans les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie, des transports et du commerce.
A l’en croire, le déficit budgétaire, base engagements, dons compris ressortirait à 922,1 milliards ou 4,5% du Pib à fin mars 2020 contre 222,5 milliards ou 1,1% du Pib à la même période de l’année précédente. En effet, explique le Comité, les gouvernements ont engagé des plans de riposte à la Covi-19 qui se sont traduits par une baisse des recettes et une hausse des dépenses entraînant une aggravation du déficit budgétaire.
La situation monétaire de l'Union a été marquée, au premier trimestre 2020, d’après la Bceao, par une légère accélération du rythme de progression de la masse monétaire, en glissement annuel, en liaison avec le rebond des actifs extérieurs nets ainsi que l'accroissement des créances intérieures. Dans ce sillage, « les réserves de change de l'Union se sont renforcées sur une base annuelle, assurant 6,3 mois d'importations de biens et services à fin mars 2020 ».
Par ailleurs, l’instance de la Banque centrale relève que le taux d'intérêt moyen trimestriel des appels d'offres hebdomadaires d'injection de liquidité s'est nettement orienté à la baisse, en ressortant à 2,69% contre 2,98% le trimestre précédent. « Depuis le mois d'avril 2020, il se situe à 2,50%, en liaison avec les injections de liquidité au taux fixe de 2,50% lancées par la Banque Centrale pour lutter contre les effets néfastes de la crise sanitaire », rappelle-t-elle.
Au premier trimestre de 2020, « le taux d'inflation de l’Union est ressorti à 1,2% après -0,6% un trimestre plus tôt », souligne le Cpm. Qui renseigne que cette situation est liée au rebond des prix des produits alimentaires avant d’indiquer qu’à l'horizon de huit trimestres, le taux d'inflation se situerait à 2,2%, en glissement annuel, en ligne avec l'objectif de stabilité des prix poursuivi par la Banque Centrale.
Bassirou MBAYE