Le retour en territoire positif de la croissance économique dans l'Union a été principalement imprimé par le secteur primaire, dont la valeur ajoutée a augmenté de 1,6% au troisième trimestre 2020, après une progression de 1,5% le trimestre précédent. Les secteurs tertiaire et secondaire enregistrent quant à eux des hausses modérées respectivement de 0,1% et 1,0%, après des baisses de 3,0% et de 2,8% un trimestre plus tôt.
Le taux d'inflation dans l'Uemoa, en rythme annuel, est ressorti à 2,9% à fin septembre 2020, après une réalisation de 1,8% à fin juin 2020. L'accélération du rythme de progression du niveau général des prix est imprimée notamment par la composante « Alimentation », dont la contribution à l'inflation totale est ressortie à 2,2 points de pourcentage à fin septembre 2020, après 1,3 point de pourcentage à fin juin 2020.
La hausse des prix des produits alimentaires est observée dans la quasi-totalité des pays de l'Union, en rapport avec le renchérissement des céréales locales, des produits de la pêche, des légumes frais ainsi que des tubercules et plantains.
Cette évolution s’explique par les perturbations des circuits de distribution dans le contexte de la pandémie de la Covid-19 sur fond de contraction de la production agricole 2019/2020, en particulier des céréales locales au Niger, au Burkina et au Mali. Les ruptures des voies de communication à la suite des inondations observées dans certains pays au cours des mois d’août et septembre 2020, ont également contribué à accentuer les tensions sur les prix des produits alimentaires.
Adou FAYE
Le taux d'inflation dans l'Uemoa, en rythme annuel, est ressorti à 2,9% à fin septembre 2020, après une réalisation de 1,8% à fin juin 2020. L'accélération du rythme de progression du niveau général des prix est imprimée notamment par la composante « Alimentation », dont la contribution à l'inflation totale est ressortie à 2,2 points de pourcentage à fin septembre 2020, après 1,3 point de pourcentage à fin juin 2020.
La hausse des prix des produits alimentaires est observée dans la quasi-totalité des pays de l'Union, en rapport avec le renchérissement des céréales locales, des produits de la pêche, des légumes frais ainsi que des tubercules et plantains.
Cette évolution s’explique par les perturbations des circuits de distribution dans le contexte de la pandémie de la Covid-19 sur fond de contraction de la production agricole 2019/2020, en particulier des céréales locales au Niger, au Burkina et au Mali. Les ruptures des voies de communication à la suite des inondations observées dans certains pays au cours des mois d’août et septembre 2020, ont également contribué à accentuer les tensions sur les prix des produits alimentaires.
Adou FAYE