"La mise en place de ce mécanisme marque un tournant dans le pilotage de nos stratégies dans la promotion de la santé de la reproduction, notamment dans le domaine de la planification familiale avec l'aboutissement du processus de mise en place d'un dispositif indépendant qui contribuera à renforcer l'efficacité des interventions", a souligné le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Moussa Mbaye.
"Cet observatoire sera sans nul doute un creuset au sein duquel seront examinées, suivies et évaluées les nombreuses stratégies et actions qui illustrent la diversité des interventions et des partenariats dans notre lutte contre la mortalité maternelle, néonatale et infantile", a-t-il dit à l'ouverture de la cérémonie d'installation de l'Observatoire.
"Au Sénégal, la situation de la morbidité et de la mortalité maternelle, néonatale et infantile demeure une préoccupation largement partagée", a relevé le secrétaire général du ministère de la Santé et de l'Action sociale.
Selon lui, il apparaît ainsi que l'opportunité de la mise en place de l'Observatoire national de la planification familiale "est indiscutable", puisque celui-ci devra servir de cadre fédérateur des efforts de tous les acteurs en vue de lutter contre la mortalité maternelle et infantile à travers la PF.
Aussi, a dit M. Mbaye, le ministère de tutelle compte-t-il exploiter au mieux les résultats et recommandations périodiques qui lui seront soumis par l'Observatoire pour les mieux intégrer dans l'élaboration de ses stratégies.
Pour Daouda Diouf, directeur de Enda Santé et président de l'Observatoire national, "la planification familiale est une des stratégies pour venir à bout des méfaits des grossesses rapprochées".
"Aujourd'hui, au Sénégal, le taux de mortalité maternelle est estimé à 392 décès pour 100.000 naissances vivantes et [le] taux de mortalité infantile [à] 47/1000, selon l'Enquête démographique de santé (EDS 2011)".
L'Observatoire sera ainsi "un levier de bonne gouvernance pour parfaire la panoplie de mécanismes devant aider à atteindre les engagements de l'Etat au rendez-vous de l'atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement, en 2015".
Cette plateforme de propositions, d'alerte et veille pour la promotion de la Planification familiale s’inspire des meilleures pratiques dans la mise en œuvre de mécanismes éprouvés pour plus d’efficacité, de concertation et de bonne gouvernance, a ajouté Daouda Diouf.
"Il (l'Observatoire) jouera pleinement son rôle et sera l'aiguillon qui aidera entre autres à accélérer la cadence pour que notre pays atteigne une prévalence contraceptive de 27% en 2015", a souligné le président de l’Observatoire. Il a rappelé qu'entre 2011 et 2013, la prévalence contraceptive a fait un bond de 4 points passant de 12 à 16%. "Cela prouve que nous sommes sur le bon chemin", a relevé M. Diouf.
De son côté, le directeur de l'Initiative sénégalaise de santé urbaine (ISSU), le docteur Cheikh Seck, a expliqué que la mise en place de cet Observatoire est l'aboutissement d'un long processus de concertation mené avec différents acteurs impliqués dans la mise en œuvre du projet né d'un accord de coopération entre IntraHealth et la Fondation Bill et Mélinda Gates dans les villes de Dakar, Pikine, Guédiawaye, Mbao, Mbour et Kaolack.
La vision de l'Observatoire promeut un environnement favorable à une appropriation durable des stratégies de la feuille de route nationale de santé de la reproduction et un renforcement substantiel des ressources allouées à la PF, a encore expliqué le Docteur Seck.
Il s'agit de "créer un environnement socioculturel favorable à la PF, partager, valoriser et compléter les données existantes sur la PF au Sénégal, analyser les stratégies de mise en œuvre de la PF en faisant ressortir les acquis, les gaps et les obstacles en se référant aux indicateurs de la feuille de route", a précisé le chargé du plaidoyer à l'ISSU et secrétaire général de l'Observatoire, Aminata Sène.
Dans ses missions, l'Observatoire va mettre l'accent sur la nécessité de "formuler des propositions et recommandations constructives permettant d'améliorer les stratégies d'intervention et la réponse à la satisfaction des besoins liés à l'utilisation des méthodes de contraception au Sénégal''.
''C'est un mécanisme national d'analyse, d'alerte, de veille et de propositions qui va se pencher sur les programmes et politiques au niveau national en les mettant en face des données de la situation sur le terrain'', selon Aminata Sène.
L'Observatoire regroupe des acteurs opérationnels et techniques de la PF avec des représentants des institutions, ONG, collectivités locales, prestataires, chercheurs, acteurs communautaires, leaders religieux et partenaires au développement.
Des démembrements de l'Observatoire sont installés au niveau local dans les villes d'intervention du projet ISSU pour suivre l'évolution de la situation, les progrès, les contraintes socioculturelles, politiques et les "résistances" individuelles et collectives.
APS
"Cet observatoire sera sans nul doute un creuset au sein duquel seront examinées, suivies et évaluées les nombreuses stratégies et actions qui illustrent la diversité des interventions et des partenariats dans notre lutte contre la mortalité maternelle, néonatale et infantile", a-t-il dit à l'ouverture de la cérémonie d'installation de l'Observatoire.
"Au Sénégal, la situation de la morbidité et de la mortalité maternelle, néonatale et infantile demeure une préoccupation largement partagée", a relevé le secrétaire général du ministère de la Santé et de l'Action sociale.
Selon lui, il apparaît ainsi que l'opportunité de la mise en place de l'Observatoire national de la planification familiale "est indiscutable", puisque celui-ci devra servir de cadre fédérateur des efforts de tous les acteurs en vue de lutter contre la mortalité maternelle et infantile à travers la PF.
Aussi, a dit M. Mbaye, le ministère de tutelle compte-t-il exploiter au mieux les résultats et recommandations périodiques qui lui seront soumis par l'Observatoire pour les mieux intégrer dans l'élaboration de ses stratégies.
Pour Daouda Diouf, directeur de Enda Santé et président de l'Observatoire national, "la planification familiale est une des stratégies pour venir à bout des méfaits des grossesses rapprochées".
"Aujourd'hui, au Sénégal, le taux de mortalité maternelle est estimé à 392 décès pour 100.000 naissances vivantes et [le] taux de mortalité infantile [à] 47/1000, selon l'Enquête démographique de santé (EDS 2011)".
L'Observatoire sera ainsi "un levier de bonne gouvernance pour parfaire la panoplie de mécanismes devant aider à atteindre les engagements de l'Etat au rendez-vous de l'atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement, en 2015".
Cette plateforme de propositions, d'alerte et veille pour la promotion de la Planification familiale s’inspire des meilleures pratiques dans la mise en œuvre de mécanismes éprouvés pour plus d’efficacité, de concertation et de bonne gouvernance, a ajouté Daouda Diouf.
"Il (l'Observatoire) jouera pleinement son rôle et sera l'aiguillon qui aidera entre autres à accélérer la cadence pour que notre pays atteigne une prévalence contraceptive de 27% en 2015", a souligné le président de l’Observatoire. Il a rappelé qu'entre 2011 et 2013, la prévalence contraceptive a fait un bond de 4 points passant de 12 à 16%. "Cela prouve que nous sommes sur le bon chemin", a relevé M. Diouf.
De son côté, le directeur de l'Initiative sénégalaise de santé urbaine (ISSU), le docteur Cheikh Seck, a expliqué que la mise en place de cet Observatoire est l'aboutissement d'un long processus de concertation mené avec différents acteurs impliqués dans la mise en œuvre du projet né d'un accord de coopération entre IntraHealth et la Fondation Bill et Mélinda Gates dans les villes de Dakar, Pikine, Guédiawaye, Mbao, Mbour et Kaolack.
La vision de l'Observatoire promeut un environnement favorable à une appropriation durable des stratégies de la feuille de route nationale de santé de la reproduction et un renforcement substantiel des ressources allouées à la PF, a encore expliqué le Docteur Seck.
Il s'agit de "créer un environnement socioculturel favorable à la PF, partager, valoriser et compléter les données existantes sur la PF au Sénégal, analyser les stratégies de mise en œuvre de la PF en faisant ressortir les acquis, les gaps et les obstacles en se référant aux indicateurs de la feuille de route", a précisé le chargé du plaidoyer à l'ISSU et secrétaire général de l'Observatoire, Aminata Sène.
Dans ses missions, l'Observatoire va mettre l'accent sur la nécessité de "formuler des propositions et recommandations constructives permettant d'améliorer les stratégies d'intervention et la réponse à la satisfaction des besoins liés à l'utilisation des méthodes de contraception au Sénégal''.
''C'est un mécanisme national d'analyse, d'alerte, de veille et de propositions qui va se pencher sur les programmes et politiques au niveau national en les mettant en face des données de la situation sur le terrain'', selon Aminata Sène.
L'Observatoire regroupe des acteurs opérationnels et techniques de la PF avec des représentants des institutions, ONG, collectivités locales, prestataires, chercheurs, acteurs communautaires, leaders religieux et partenaires au développement.
Des démembrements de l'Observatoire sont installés au niveau local dans les villes d'intervention du projet ISSU pour suivre l'évolution de la situation, les progrès, les contraintes socioculturelles, politiques et les "résistances" individuelles et collectives.
APS