« Il est question maintenant que le document obtenu au terme de longues négociations soit examiné par les experts de différents pays, notamment pour s'assurer de l'adéquation juridique, ensuite le document sera traduit dans les trois langues officielles de la sous-région, puis viendront les signatures par les pays membres et les ratifications par leurs parlement », a fait savoir M.Ouédraogo, sans se prononcer sur une date à laquelle seront obtenus toutes les signatures requises.
le Burkinabé qui préside la Commission de la CEDEAO, n'a pas manqué de défendre les APE et le consensus obtenu par son institutions. « La signature de cet accord se présente comme une garantie pour notre intégration sous-régionale, dont l'harmonie est menacée par des projets d'Accord intérimaire. Avec ces accords, les pays de l'Afrique de l'ouest pourront exporter au sein de l’Union européenne sans droits de douane et, au contraire de ce que l'on peut imaginer, le consensus prévoit des mécanismes qui ont pour but de protéger les productions locales », a-t-il expliqué répondant aux questions sur le sujet
Début février 2011, on apprenait que, sous la conduite du président sénégalais Macky Sall, l'UE et l'Afrique de l'Ouest sont parvenus à un consensus sur les APE qui devrait régir les échanges entre les deux espaces économiques ouvrant ainsi la voie vers une premier accord régional obtenu dans le cadre de ces négociations. Les deux parties sont aussi tombées d’accord sur l’accompagnement financier de cet accord sur le court, le moyen et le long termes et permettra d’instaurer une Zone de libre-échange entre l’UE et les pays de la CEDEAO plus la Mauritanie.
Entre autres avantages de l'accord, Kadré Ouédraogo a parlé d'un volume de financement de 4000 milliards de FCFA, qui permettra, sur une période de près de 20 ans, une mise à niveau des entreprises afin qu'elles puissent être compétitives sur le marché international, mais aussi de l'opportunité immédiate que l'accord octroiera de pouvoir exporter sans frais de douane sur le marché européen.
Ce tableau positif attribué aux APE n'est pourtant pas la chose la mieux partagée chez les penseurs africain. Certains n'hésitent pas à y voir une nouvelle façon pour l'Europe d'asseoir sa domination sur l'Afrique à travers des Accords clairement déséquilibrés et leurs arguments sont repris par de nombreuses organisations de la société civile. Un argument généralement avancé est qu'il est difficile d'avoir un accord de libre-échange pertinent entre des partenaires dont l'un est de loin supérieur économiquement, par rapport à l'autre.
Il ressort à l'analyse cependant, qu'en cherchant trop à protéger des recettes douanières ou encore en revendiquant, dans les négociations, des ressources pour la mise à niveau des entreprises locales, on risque de manquer une occasion historique d'être dans une position favorable par rapport au partenaire européen.
Ecofin
le Burkinabé qui préside la Commission de la CEDEAO, n'a pas manqué de défendre les APE et le consensus obtenu par son institutions. « La signature de cet accord se présente comme une garantie pour notre intégration sous-régionale, dont l'harmonie est menacée par des projets d'Accord intérimaire. Avec ces accords, les pays de l'Afrique de l'ouest pourront exporter au sein de l’Union européenne sans droits de douane et, au contraire de ce que l'on peut imaginer, le consensus prévoit des mécanismes qui ont pour but de protéger les productions locales », a-t-il expliqué répondant aux questions sur le sujet
Début février 2011, on apprenait que, sous la conduite du président sénégalais Macky Sall, l'UE et l'Afrique de l'Ouest sont parvenus à un consensus sur les APE qui devrait régir les échanges entre les deux espaces économiques ouvrant ainsi la voie vers une premier accord régional obtenu dans le cadre de ces négociations. Les deux parties sont aussi tombées d’accord sur l’accompagnement financier de cet accord sur le court, le moyen et le long termes et permettra d’instaurer une Zone de libre-échange entre l’UE et les pays de la CEDEAO plus la Mauritanie.
Entre autres avantages de l'accord, Kadré Ouédraogo a parlé d'un volume de financement de 4000 milliards de FCFA, qui permettra, sur une période de près de 20 ans, une mise à niveau des entreprises afin qu'elles puissent être compétitives sur le marché international, mais aussi de l'opportunité immédiate que l'accord octroiera de pouvoir exporter sans frais de douane sur le marché européen.
Ce tableau positif attribué aux APE n'est pourtant pas la chose la mieux partagée chez les penseurs africain. Certains n'hésitent pas à y voir une nouvelle façon pour l'Europe d'asseoir sa domination sur l'Afrique à travers des Accords clairement déséquilibrés et leurs arguments sont repris par de nombreuses organisations de la société civile. Un argument généralement avancé est qu'il est difficile d'avoir un accord de libre-échange pertinent entre des partenaires dont l'un est de loin supérieur économiquement, par rapport à l'autre.
Il ressort à l'analyse cependant, qu'en cherchant trop à protéger des recettes douanières ou encore en revendiquant, dans les négociations, des ressources pour la mise à niveau des entreprises locales, on risque de manquer une occasion historique d'être dans une position favorable par rapport au partenaire européen.
Ecofin