Le rapport montre que la naissance de près de 230 millions d’enfants de moins de cinq ans n’a jamais été enregistrée, soit environ un enfant de moins de cinq ans sur trois dans le monde, explique le communiqué de l’UNICEF transmis à l’APS. Ce nouveau rapport de l’UNICEF, intitulé ''Droit de chaque enfant à sa naissance : inégalités et tendances dans l’enregistrement des naissances'', recueille des analyses statistiques sur 161 pays et présente les données et évaluations par pays les plus récentes au sujet de l’enregistrement des naissances.
Au Sénégal, le taux d’enregistrement à la naissance est passé de 55% en 2005 à 75% en 2011 selon les Enquêtes démographiques de santé 2010-2011 (EDS MICS). Cependant, malgré l’augmentation du taux, il faut relever que seul 60% des enfants de moins de cinq ans enregistrés détiennent un acte de naissance, précise le texte. ''Des efforts importants ont été faits de la part de l’Etat et des organisations de la société civile pour atteindre ce résultat’’, a souligné l’UNICEF.
''Pour que chaque enfant puisse être pris en considération, il doit avoir accès à son premier droit, à savoir le droit à l’existence et à l’identité à travers l’état civil, quelques soit son statut ou sa situation matérielle’’, a dit le ministre de l’Aménagement du territoire et des Collectivités locales, cité dans le texte.
C’est pourquoi le gouvernement a mis en œuvre un important programme pour moderniser et rendre disponible l’état civil pour chaque citoyen et pris toutes les dispositions pour la protection sociale des enfants et leur prise en compte dans le statistiques nationales, a indiqué Me Omar Youm. Le Centre national de l’état-civil est appuyé par l’UNICEF pour la formalisation et la consolidation de tous ces efforts à travers l’élaboration d’une Stratégie nationale d’enregistrement des enfants à la naissance, rappelle l’UNICEF.
L’UNICEF publie également aujourd’hui ‘’un passeport pour la protection : un guide de la programmation pour l’enregistrement des naissances, un manuel à l’usage des personnes travaillant sur l’enregistrement des naissances’’. ‘’L’enregistrement des naissances est plus qu’un simple droit. C’est ainsi que la société reconnaît l’identité et l’existence d’un enfant’’, a expliqué sa Directrice générale adjointe, Geeta Rao Gupta ‘’Les sociétés ne pourront être équitables et inclusives que lorsque tous les enfants seront comptés. L’enregistrement des naissances a des conséquences durables, non seulement sur le bien-être des enfants, mais également sur le développement de leurs communautés et pays’’, a t –elle ajouté.
APS
Au Sénégal, le taux d’enregistrement à la naissance est passé de 55% en 2005 à 75% en 2011 selon les Enquêtes démographiques de santé 2010-2011 (EDS MICS). Cependant, malgré l’augmentation du taux, il faut relever que seul 60% des enfants de moins de cinq ans enregistrés détiennent un acte de naissance, précise le texte. ''Des efforts importants ont été faits de la part de l’Etat et des organisations de la société civile pour atteindre ce résultat’’, a souligné l’UNICEF.
''Pour que chaque enfant puisse être pris en considération, il doit avoir accès à son premier droit, à savoir le droit à l’existence et à l’identité à travers l’état civil, quelques soit son statut ou sa situation matérielle’’, a dit le ministre de l’Aménagement du territoire et des Collectivités locales, cité dans le texte.
C’est pourquoi le gouvernement a mis en œuvre un important programme pour moderniser et rendre disponible l’état civil pour chaque citoyen et pris toutes les dispositions pour la protection sociale des enfants et leur prise en compte dans le statistiques nationales, a indiqué Me Omar Youm. Le Centre national de l’état-civil est appuyé par l’UNICEF pour la formalisation et la consolidation de tous ces efforts à travers l’élaboration d’une Stratégie nationale d’enregistrement des enfants à la naissance, rappelle l’UNICEF.
L’UNICEF publie également aujourd’hui ‘’un passeport pour la protection : un guide de la programmation pour l’enregistrement des naissances, un manuel à l’usage des personnes travaillant sur l’enregistrement des naissances’’. ‘’L’enregistrement des naissances est plus qu’un simple droit. C’est ainsi que la société reconnaît l’identité et l’existence d’un enfant’’, a expliqué sa Directrice générale adjointe, Geeta Rao Gupta ‘’Les sociétés ne pourront être équitables et inclusives que lorsque tous les enfants seront comptés. L’enregistrement des naissances a des conséquences durables, non seulement sur le bien-être des enfants, mais également sur le développement de leurs communautés et pays’’, a t –elle ajouté.
APS