chroniques
''Si une réflexion assez mûre n’est pas faite autour de cette problématique, ce phénomène pourrait occasionner la disparition de certaines espèces comme la mangrove qui nécessite un niveau d’eau relativement importante’ avec un flux de marées, montante et descendante, quotidienne qui, entrecouper, pourrait porter atteinte à la mangrove'', a dit M. Ndiaye.
Il s'exprimait au cours d'un atelier de partage des termes de référence de l’étude bathymètre. La rencontre entre dans le cadre du projet ‘’BARVAFOR’’, financé par le Royaume de Belgique.
‘’La promotion d’un développement durable implique divers aspects, notamment la maîtrise de la dynamique des ressources naturelles, tant sur le plan faunique que végétal, mais également la maîtrise de toutes les actions humaines qui ont tendance à dégrader le milieu, tenant compte des importantes mutations écologiques’’, a dit Boucar Ndiaye.
Selon lui, ''ceci doit être conçu dans un cadre global d’un schéma d’aménagement qui puisse permettre de prévenir les accidents dans le futur.
Il a fait observer qu’aujourd’hui, ''la lagune de Somone subit un ensablement assez poussé, réduisant le plan d’eau à une superficie relativement étroite par rapport à son état, il y a plusieurs décennies maintenant''.
‘’Ce phénomène est lié à diverses actions de l’homme, notamment la dégradation des ressources naturelles au niveau des plateaux de Thiès, l’obstruction de plusieurs vallées qui conduisent les eaux de ruissellement vers la lagune et l’exploitation des ressources naturelles tout au long des terroirs qui mènent vers cette lagune’’, a expliqué le commandant Ndiaye.
‘’La mangrove disparaissant, va entraîner avec elle l’ensemble des espèces dont la vie dépend de ce milieu, particulièrement les crustacés et d’autres espèces qui sont profitables au milieu’’, a insisté le directeur adjoint des AMCP.
Selon lui, l’urbanisation ‘’très poussée’’ fait que certaines franges de la population viennent s’implanter dans les emprises de la lagune, avec des endiguements et la construction en dur de murs qui, parfois, arrêtent ‘’systématiquement’’ le flux d’eau issue de l’écoulement naturel des eaux de pluie.
APS
Il s'exprimait au cours d'un atelier de partage des termes de référence de l’étude bathymètre. La rencontre entre dans le cadre du projet ‘’BARVAFOR’’, financé par le Royaume de Belgique.
‘’La promotion d’un développement durable implique divers aspects, notamment la maîtrise de la dynamique des ressources naturelles, tant sur le plan faunique que végétal, mais également la maîtrise de toutes les actions humaines qui ont tendance à dégrader le milieu, tenant compte des importantes mutations écologiques’’, a dit Boucar Ndiaye.
Selon lui, ''ceci doit être conçu dans un cadre global d’un schéma d’aménagement qui puisse permettre de prévenir les accidents dans le futur.
Il a fait observer qu’aujourd’hui, ''la lagune de Somone subit un ensablement assez poussé, réduisant le plan d’eau à une superficie relativement étroite par rapport à son état, il y a plusieurs décennies maintenant''.
‘’Ce phénomène est lié à diverses actions de l’homme, notamment la dégradation des ressources naturelles au niveau des plateaux de Thiès, l’obstruction de plusieurs vallées qui conduisent les eaux de ruissellement vers la lagune et l’exploitation des ressources naturelles tout au long des terroirs qui mènent vers cette lagune’’, a expliqué le commandant Ndiaye.
‘’La mangrove disparaissant, va entraîner avec elle l’ensemble des espèces dont la vie dépend de ce milieu, particulièrement les crustacés et d’autres espèces qui sont profitables au milieu’’, a insisté le directeur adjoint des AMCP.
Selon lui, l’urbanisation ‘’très poussée’’ fait que certaines franges de la population viennent s’implanter dans les emprises de la lagune, avec des endiguements et la construction en dur de murs qui, parfois, arrêtent ‘’systématiquement’’ le flux d’eau issue de l’écoulement naturel des eaux de pluie.
APS
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