Vers l'élargissement de la protection sociale aux travailleurs du secteur informel

Vendredi 3 Janvier 2014

Le gouvernement compte mettre en place "un régime simplifié, contributif et obligatoire", qui est censé garantir la protection sociale des travailleurs du secteur informel, a annoncé vendredi le ministre de la Fonction publique, du Travail, des Organisations professionnelles et du Dialogue social, Mansour Sy.


Vers l'élargissement de la protection sociale aux travailleurs du secteur informel
Selon M. Sy, cette initiative rentre dans le cadre de la "couverture maladie universelle", une réforme devant permettre au gouvernement d'assurer la prise en charge médicale du plus grand nombre de personnes.  Le "régime simplifié, contributif et obligatoire" sera "bientôt" mis au point, a-t-il dit en marge d'une réunion interministérielle consacrée à cette innovation dédiée aux "petits cotisants", autrement dit, les travailleurs du secteur informel. 

Un décret du président de la République réglementera l'application du "régime contributif" par "une institution faîtière" devant remplacer les institutions de prévoyance maladie (IMP), a signalé Mansour Sy, en marge de la réunion, qui a été présidée par le Premier ministre Aminata Touré. 

"Des mécanismes" similaires "ont été mis en place, mais il y avait des problèmes de recouvrement", qui ont bloqué leur fonctionnement, a-t-il rappelé, assurant que la retraite et les accidents du travail seront pris en charge par le "régime simplifié".  Selon M. Sy, 96% des travailleurs sénégalais sont actifs dans le secteur informel. "Dans ce secteur, il existe plusieurs unités de production, qui sont estimées à plus d'un million, dont certaines ont des employés ne bénéficiant pas de protection sociale", a-t-il souligné. 

"Nous allons mettre en place un régime simplifié garantissant leur sécurité sociale, quand ils sont malades", a promis Mansour Sy. "Nous allons accompagner le secteur informel, dans tous les volets de vie socioéconomique. La plupart des travailleurs, au Sénégal, n’ont pas de pension de retraite, ni couverture sociale." Il espère que "cela va permettre de prendre en charge un partie importante de la population". 

L'Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES) et la Caisse de sécurité sociale (CSS) vont continuer à exister, a-t-il précisé.
 APS
Actu-Economie


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