‘’La finalité est d’arriver à définir un nouveau modèle économique pour le sport, arriver à ériger le sport en grappe dans la SCA, mais nous avons besoin de passer en revue les différents éléments constitutifs d’une potentielle grappe’’, a dit Ibrahima Wade, vendredi, lors de l’ouverture du forum d'un forum de deux jours sur la contribution du secteur sportif à la croissance de l’économie nationale. ‘’Nous pensons objectivement que les éléments de réflexion de ce forum nous permettront de déboucher sur la mise en place d’un plan d’actions qui sera déroulé dans le temps et permettra de revisiter toutes les problématiques pour aboutir à la mise en place d’une grappe sport au sein de la SCA’’, a expliqué Ibrahima Wade.
''Cela permettra de faire en sorte que le sport soit reconnu comme un levier de développement économique et de créations de richesses et d’emplois'', a-t-il ajouté. Il a rappelé devant le Premier ministre et les acteurs du monde sportif sénégalais que l’idée de la tenue du forum est partie d’une réflexion entre la SCA, le Comité national olympique sportif sénégalais (CNOSS) et le ministère des Sports qui, au cours d’une rencontre ''ont beaucoup échangé sur l’apport du sport dans le développement économique du pays mais surtout comment faire pour que le sport aient les moyens appropriés''.
‘’Cela a amené à réfléchir sur plusieurs problématiques, pour voir comment faire retrouver au sport sa place dans le développement économique et social du pays’’, a dit le secrétaire permanent de la SCA. '’Pourquoi le sport ne bénéficie pas des moyens appropriés? c’est parce qu’on a du mal à faire converger le dialogue entre le secteur privé et le secteur public dans le domaine du sport, entre ceux qui s’occupent de la pratique sportive et les économistes chargés de la budgétisation’’, a-t-il souligné.
D’où, selon lui, l’idée de mettre en place un groupe de réflexion constitué de représentants de la SCA, du ministère des Finances, du ministère des Sports, du CNOSS et des organisations sportives.
Le forum permettra ainsi de revisiter la politique nationale en matière de sport, la place du sport dans le développement économique en termes de contribution à la création de richesses et d’emplois.
‘’Quand on regarde à travers le monde, les nations qui se bousculent pour organiser de grandes manifestations sportives, c’est justement parce qu’il y a des retombées sur l’économie, le tourisme, les comptes nationaux’’, a relevé Ibrahima Wade.
‘’Cela nous voulons le revisiter pour le Sénégal, certes il y aura de pré requis c’est pourquoi pendant le forum l’idée est de voir comment régler la question des préalables, comment remettre à niveau la politique nationale en matière de sport, la politique d’infrastructures et d’autres paramètres pour permettre au sport de jouer véritablement son rôle’’, a expliqué M. Wade.
Pour le président du CNOSS, Mamadou Diagna Ndiaye, le sport inclut par essence la notion de développement humain sans lequel il ne peut y avoir de développement économique.
‘’C’est que le sport n’est pas seulement un langage universel qui transcende tous les obstacles, il est devenu surtout une industrie d’ampleur mondiale’’, a-t-il avancé.
‘’Il va de soi que le sport ne peut évidemment pas à lui tout seul assurer le développement d’un pays’’, a toutefois relevé le président du CNOSS. Cependant, a-t-il ajouté, ‘’il est une part essentielle de ce processus et fait partie d’une panoplie plus vaste de pratiques de développement sectoriel’’.
APS
''Cela permettra de faire en sorte que le sport soit reconnu comme un levier de développement économique et de créations de richesses et d’emplois'', a-t-il ajouté. Il a rappelé devant le Premier ministre et les acteurs du monde sportif sénégalais que l’idée de la tenue du forum est partie d’une réflexion entre la SCA, le Comité national olympique sportif sénégalais (CNOSS) et le ministère des Sports qui, au cours d’une rencontre ''ont beaucoup échangé sur l’apport du sport dans le développement économique du pays mais surtout comment faire pour que le sport aient les moyens appropriés''.
‘’Cela a amené à réfléchir sur plusieurs problématiques, pour voir comment faire retrouver au sport sa place dans le développement économique et social du pays’’, a dit le secrétaire permanent de la SCA. '’Pourquoi le sport ne bénéficie pas des moyens appropriés? c’est parce qu’on a du mal à faire converger le dialogue entre le secteur privé et le secteur public dans le domaine du sport, entre ceux qui s’occupent de la pratique sportive et les économistes chargés de la budgétisation’’, a-t-il souligné.
D’où, selon lui, l’idée de mettre en place un groupe de réflexion constitué de représentants de la SCA, du ministère des Finances, du ministère des Sports, du CNOSS et des organisations sportives.
Le forum permettra ainsi de revisiter la politique nationale en matière de sport, la place du sport dans le développement économique en termes de contribution à la création de richesses et d’emplois.
‘’Quand on regarde à travers le monde, les nations qui se bousculent pour organiser de grandes manifestations sportives, c’est justement parce qu’il y a des retombées sur l’économie, le tourisme, les comptes nationaux’’, a relevé Ibrahima Wade.
‘’Cela nous voulons le revisiter pour le Sénégal, certes il y aura de pré requis c’est pourquoi pendant le forum l’idée est de voir comment régler la question des préalables, comment remettre à niveau la politique nationale en matière de sport, la politique d’infrastructures et d’autres paramètres pour permettre au sport de jouer véritablement son rôle’’, a expliqué M. Wade.
Pour le président du CNOSS, Mamadou Diagna Ndiaye, le sport inclut par essence la notion de développement humain sans lequel il ne peut y avoir de développement économique.
‘’C’est que le sport n’est pas seulement un langage universel qui transcende tous les obstacles, il est devenu surtout une industrie d’ampleur mondiale’’, a-t-il avancé.
‘’Il va de soi que le sport ne peut évidemment pas à lui tout seul assurer le développement d’un pays’’, a toutefois relevé le président du CNOSS. Cependant, a-t-il ajouté, ‘’il est une part essentielle de ce processus et fait partie d’une panoplie plus vaste de pratiques de développement sectoriel’’.
APS