C’est un président de la Banque africaine de développement « extrêmement impressionné » qu’on a vu, en visite ce matin, à la Der/Fj. « Les projets qui ont été présentés vont dans le sens des High 5 (les 5 priorités) de la Bad à savoir Nourrir l’Afrique, Eclairer l’Afrique, Industrialiser l’Afrique, Intégrer l’Afrique et Améliorer la qualité de vie des populations africaines », a constaté Akinwumi Adesina.
Le président de la Bad annonce ainsi : « Je vais témoigner au président Macky Sall toute ma joie et ma fierté pour ce que j’ai vu ici (à la Der/Fj Ndlr) ». Et tenant compte de la détermination que nous avons à soutenir la Der/Fj pour qu’elle puisse faire plus, ajoute-t-il, je lui ferai la proposition de réfléchir sur un Forum pour l’investissement et l’entreprenariat des jeunes en Afrique ici à Dakar.
Concernant le soutien de la Bad en faveur de la Der/Fj, Dr Adesina se veut rassurant : « Soyez rassurés, la Banque africaine de développement vous réitère son soutien fort et continu ». Car, explique-il, je voudrais que la Der/Fj et le Pavie soient l’exemple (de développement) pour toute l’Afrique. En ce sens, dit-il, je vous rassure qu’on va augmenter le niveau des ressources pour le financement des jeunes partout en Afrique.
Pour lui, l’Afrique ne peut pas exister sans les femmes. « Les femmes africaines dirigent les choses et font un excellent travail et je ferai tout pour créer et renforcer les financements pour elles », laisse entendre M. Adesina.
Il a, dans la foulée magnifié le leadership et la qualité de signature du Sénégal. Dans cette lancée, il souligne qu’« il faut toujours aller là où les choses marchent. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de soutenir le Sénégal. J’ai beaucoup de confiance pour le Sénégal ».
Entre 2010 et 2015 le financement de la Bad pour le Sénégal était de 690 millions de dollars selon le président de l’institution. Qui fait savoir, également, que de 2016 à 2020, le financement a atteint 100,6 milliards de dollars. « Et cela traduit la confiance que nous avons pour le Sénégal », insiste-t-il.
A l’en croire, on doit avoir de la croissance inclusive qui donne de l’espoir aux jeunes africains et que l’avenir de l’Afrique ne doit dépendre que sur ces derniers. Donc, dit-il, « l’avenir des jeunes africains ne doit pas rester en Europe, aux Etats-Unis, en Asie ou ailleurs mais ici en Afrique ».
Le Projet d’appui et de valorisation des initiatives entrepreneuriales (Pavie) accompagné par la Bad et l’Afd et prévu pour un montant de 74 milliards de francs Cfa dans la première phase vise, entre autres, à financer plus 14 000 initiatives entrepreneuriales pour un volume de financement de l'ordre de 61 milliards de francs Cfa, appuyer la transformation digitale et la formalisation de 2200 entreprises, dont 50% sont détenues par des femmes, créer 154 000 emplois dont 60% destinés aux femmes.
Par ailleurs, le Délégué général de la Der/Fj indique que le milieu rural concerne plus de 60% de leurs financements. En effet, confie Papa Amadou Sarr, tous les projets que nous finançons en agriculture, production, transformation de l’anacarde, de l’arachide, du sel mais aussi dans le domaine de la pêche, la pisciculture ou l’aquaculture, les produits artisanaux sont orientés en majorité en milieu rural. Par conséquent, il soutient que la Der/Fj est vraiment territorialisée. « Nous sommes partout sur le territoire national », soutient-il enfin.
Bassirou MBAYE
Le président de la Bad annonce ainsi : « Je vais témoigner au président Macky Sall toute ma joie et ma fierté pour ce que j’ai vu ici (à la Der/Fj Ndlr) ». Et tenant compte de la détermination que nous avons à soutenir la Der/Fj pour qu’elle puisse faire plus, ajoute-t-il, je lui ferai la proposition de réfléchir sur un Forum pour l’investissement et l’entreprenariat des jeunes en Afrique ici à Dakar.
Concernant le soutien de la Bad en faveur de la Der/Fj, Dr Adesina se veut rassurant : « Soyez rassurés, la Banque africaine de développement vous réitère son soutien fort et continu ». Car, explique-il, je voudrais que la Der/Fj et le Pavie soient l’exemple (de développement) pour toute l’Afrique. En ce sens, dit-il, je vous rassure qu’on va augmenter le niveau des ressources pour le financement des jeunes partout en Afrique.
Pour lui, l’Afrique ne peut pas exister sans les femmes. « Les femmes africaines dirigent les choses et font un excellent travail et je ferai tout pour créer et renforcer les financements pour elles », laisse entendre M. Adesina.
Il a, dans la foulée magnifié le leadership et la qualité de signature du Sénégal. Dans cette lancée, il souligne qu’« il faut toujours aller là où les choses marchent. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de soutenir le Sénégal. J’ai beaucoup de confiance pour le Sénégal ».
Entre 2010 et 2015 le financement de la Bad pour le Sénégal était de 690 millions de dollars selon le président de l’institution. Qui fait savoir, également, que de 2016 à 2020, le financement a atteint 100,6 milliards de dollars. « Et cela traduit la confiance que nous avons pour le Sénégal », insiste-t-il.
A l’en croire, on doit avoir de la croissance inclusive qui donne de l’espoir aux jeunes africains et que l’avenir de l’Afrique ne doit dépendre que sur ces derniers. Donc, dit-il, « l’avenir des jeunes africains ne doit pas rester en Europe, aux Etats-Unis, en Asie ou ailleurs mais ici en Afrique ».
Le Projet d’appui et de valorisation des initiatives entrepreneuriales (Pavie) accompagné par la Bad et l’Afd et prévu pour un montant de 74 milliards de francs Cfa dans la première phase vise, entre autres, à financer plus 14 000 initiatives entrepreneuriales pour un volume de financement de l'ordre de 61 milliards de francs Cfa, appuyer la transformation digitale et la formalisation de 2200 entreprises, dont 50% sont détenues par des femmes, créer 154 000 emplois dont 60% destinés aux femmes.
Par ailleurs, le Délégué général de la Der/Fj indique que le milieu rural concerne plus de 60% de leurs financements. En effet, confie Papa Amadou Sarr, tous les projets que nous finançons en agriculture, production, transformation de l’anacarde, de l’arachide, du sel mais aussi dans le domaine de la pêche, la pisciculture ou l’aquaculture, les produits artisanaux sont orientés en majorité en milieu rural. Par conséquent, il soutient que la Der/Fj est vraiment territorialisée. « Nous sommes partout sur le territoire national », soutient-il enfin.
Bassirou MBAYE