Le choix de la capitale sénégalaise d’abriter ce forum n’est pas anodin. Dans son intervention, le président du comité d’organisation, par ailleurs directeur général de la Société sénégalaise de réassurance (SENRE), l’a rappelé : « Le marché sénégalais de l’assurance est un exemple de création et d’imagination dans le domaine de l’assurance et de la réassurance », s’est félicité M. Moussa Diaw. Selon lui, globalement, le secteur constitue une source de financement institutionnel, mais plus particulièrement dans ce contexte de Plan Sénégal émergent (PSE). Toutefois, des efforts peuvent être faits. C’est pourquoi des réformes ont été mises en œuvre dans l’espace communautaire, à travers la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (CIMA) comme l’a rappelé le ministre sénégalais chargé du Budget, qui a présidé la cérémonie d’ouverture. Parmi celles-ci, l’augmentation du capital social des sociétés d’assurances de 1 à 5 milliards de francs CFA, l’interdiction totale d’une assurance directe à l’étranger, etc.
M. Mangara a également encouragé les sociétés africaines d’assurances et de réassurances à aller dans le sens de la mutualisation afin d’«accroître sensiblement la rétention de primes sur notre continent, pour une contribution plus significative de l’industrie des assurances au financement des économies. »
Le président de l’Organisation africaine d’assurances (OAA), M. Bachir, a axé son propos sur les opportunités à exploiter et les ressources dont regorge l’industrie africaine des assurances. Des séances de travail et des contacts bilatéraux sont au programme du Forum, qui enregistre la participation de plus de 350 délégués de 20 pays et organisations internationales. Preuve selon le président de la Fédération sénégalaise des sociétés d’assurances, M. Mor Athie, « de la crédibilité de l’OAA. »
Amadou BA
M. Mangara a également encouragé les sociétés africaines d’assurances et de réassurances à aller dans le sens de la mutualisation afin d’«accroître sensiblement la rétention de primes sur notre continent, pour une contribution plus significative de l’industrie des assurances au financement des économies. »
Le président de l’Organisation africaine d’assurances (OAA), M. Bachir, a axé son propos sur les opportunités à exploiter et les ressources dont regorge l’industrie africaine des assurances. Des séances de travail et des contacts bilatéraux sont au programme du Forum, qui enregistre la participation de plus de 350 délégués de 20 pays et organisations internationales. Preuve selon le président de la Fédération sénégalaise des sociétés d’assurances, M. Mor Athie, « de la crédibilité de l’OAA. »
Amadou BA