‘’Quand on parle de la raréfaction de la ressource halieutique, ça ne se ressent pas du point de vue de la statistique, parce que les pêcheurs vont de plus en plus loin pour ramener la production’’, a dit M. Sané, dans un entretien accordé à l’APS, à l’occasion de la célébration jeudi de la journée mondiale de la pêche. ‘’En 2010, le tonnage total débarqué dans la région est de 38.141 tonnes pour une valeur de l’ordre de 13 milliards 100 millions francs CFA. En 2011, le tonnage est de 41.428 tonnes pour une valeur de 14 milliards 885 millions de francs CFA. En 2012, le tonnage est de 48.373 tonnes pour une valeur de 18 milliards 137 millions de francs CFA’’, a-t-il informé. Bakary Sané a soutenu que la raréfaction de la production halieutique n’a pas pour autant entrainer une baisse du tonnage dans les différents points de débarquement de la région Sud. Selon lui, la modernisation de la flotte a permis aux pêcheurs d’accroitre leurs productions. Il a cependant constaté que la surexploitation de la ressource halieutique a poussé les pêcheurs sénégalais à se rendre dans les pays limitrophes tels que la Guinée-Bissau et la Guinée-Conakry et même au-delà pour s’adonner à leurs activités.
A ce propos, il a invité les pêcheurs qui se rendent dans les pays limitrophes, à ''se rapprocher de son service pour l’établissement des licences de pêche officielles qui leur permettront de mener leurs activités sans aucune difficulté''. M. Sané a aussi relevé une forte affluence de pêcheurs étrangers venant des pays de la sous-région tels que la Guinée-Bissau, la Guinée-Conakry, le Mali, la Sierra-Léone et le Liberia, dans les quais de débarquement de la région (Ziguinchor, Elinkine, Cap-Skirring et Kafountine).
Le chef du service départemental a indiqué que la situation dans laquelle se trouve les industries de transformation de produits halieutiques est ‘’catastrophique’’. Il a déploré la fermeture des usines telles que SOSECHAL et SOFRIKA, à cause de non disponibilité de la ressource.
‘’Certains mareyeurs préfèrent vendre leurs produits à Dakar. C’est ce qui fait que les usines surplace ne produisent pas suffisamment. C’est un handicap et ça contribue à l’augmentation du chômage dans la région’’, a-t-il expliqué. ‘’En raison de cette situation, seules quatre entreprises de pêche continuent à produire. Il s’agit de MACFER, d’IKAGEL, de SENEFAND et du GIE Dakar-export’’, a constaté le chef du service départemental des pêches.
APS
A ce propos, il a invité les pêcheurs qui se rendent dans les pays limitrophes, à ''se rapprocher de son service pour l’établissement des licences de pêche officielles qui leur permettront de mener leurs activités sans aucune difficulté''. M. Sané a aussi relevé une forte affluence de pêcheurs étrangers venant des pays de la sous-région tels que la Guinée-Bissau, la Guinée-Conakry, le Mali, la Sierra-Léone et le Liberia, dans les quais de débarquement de la région (Ziguinchor, Elinkine, Cap-Skirring et Kafountine).
Le chef du service départemental a indiqué que la situation dans laquelle se trouve les industries de transformation de produits halieutiques est ‘’catastrophique’’. Il a déploré la fermeture des usines telles que SOSECHAL et SOFRIKA, à cause de non disponibilité de la ressource.
‘’Certains mareyeurs préfèrent vendre leurs produits à Dakar. C’est ce qui fait que les usines surplace ne produisent pas suffisamment. C’est un handicap et ça contribue à l’augmentation du chômage dans la région’’, a-t-il expliqué. ‘’En raison de cette situation, seules quatre entreprises de pêche continuent à produire. Il s’agit de MACFER, d’IKAGEL, de SENEFAND et du GIE Dakar-export’’, a constaté le chef du service départemental des pêches.
APS