Selon Badanan Patoki, la vision des Chefs d’Etat de l’Union de doter notre espace communautaire d’un marché financier régional répondait à trois (3) objectifs majeurs, à savoir le relèvement du taux d'épargne de l'Union par la diversification des produits financiers, le renforcement de la structure financière des entreprises de l'Union, et la réduction des coûts d'intermédiation financière à travers un marché boursier mettant en relation directe l’offre et la demande de capitaux.
A cet effet, le Crepmf-Umoa, institué comme organe de régulation et autorité de tutelle du Mfr par la signature, le 3 juillet 1996, d’une convention entre les Etats membres, a pour principales missions l'organisation et la protection de l'appel public à l'épargne,
l'habilitation et le contrôle des intervenants commerciaux, la surveillance et la régulation des opérations de bourse, la règlementation du fonctionnement du Mfr et la prise de sanctions administratives, pécuniaires ou disciplinaires à l'encontre des contrevenants aux dispositions réglementaires.
Au cours de ces vingt-cinq (25) dernières années, d’importantes réformes ont été mises en œuvre notamment le raccourcissement du délai de règlement/livraison (passage de T + 5 jours à T + 3 jours), l’introduction de la notation financière sur le marché financier, le
passage de la cotation au fixing à la cotation en continu, la revue du cadre réglementaire de la gestion collective, l’instauration du marché hypothécaire et de la titrisation, la mise en place du troisième compartiment de la Brvm dédié aux Pme avec un capital social minimum requis fixé à dix (10) millions de FCFA ainsi que l’adoption d’un cadre réglementaire relatif à l’émission d’obligations vertes, sociales et durables.
Par ailleurs, a-t-il rappelé, le 12 juillet 2019, la XXIième session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Uemoa a décidé du changement de dénomination du Crepmf en « Autorité des marchés financiers de l’Umoa en abrégé Amf-Umoa » au terme du processus de ratification par les États membres.
«Ces réformes menées avec détermination ont permis d’enregistrer au 30 juin 2021, des avancées significatives sur le marché avec :
- 257 milliards de FCfa de transactions moyennes annuelles au cours des cinq
dernières années contre 11 milliards de FCFA en 1998 ;
- 13 287 milliards de FCfa de ressources levées depuis sa création, dont 4 996 milliards de FCfa au profit du secteur privé ;
- 11 453 milliards de FCfa de capitalisation boursière totale ; - 9 999 milliards de FCfa
d’actifs sous gestion ;
- 136 lignes de titres cotées (actions + obligations) ; - 238 acteurs agréés et approuvés, dont 126 organismes de placement collectif en valeurs mobilières (Opcvm) », a révélé Badanam Patoki.
En dépit des progrès notables enregistrés, il affirme que le Mfr de l’Umoa fait face à des défis persistants. Ils ont principalement trait au niveau relativement faible de la culture boursière, au manque d’éducation financière, au déficit de communication financière des émetteurs de titres cotés, au cadre règlementaire, au cadre de gouvernance et à la diversification de la base des investisseurs.
Pour y faire face, le président du Crepmf souligne que les plans stratégiques successifs ont fait place, pour des besoins d’efficacité et de synergie, aux nouvelles priorités de développement du marché 2020-2024 approuvées par le Conseil des ministres de l’Umoa le 26 septembre 2019.
Adou FAYE
A cet effet, le Crepmf-Umoa, institué comme organe de régulation et autorité de tutelle du Mfr par la signature, le 3 juillet 1996, d’une convention entre les Etats membres, a pour principales missions l'organisation et la protection de l'appel public à l'épargne,
l'habilitation et le contrôle des intervenants commerciaux, la surveillance et la régulation des opérations de bourse, la règlementation du fonctionnement du Mfr et la prise de sanctions administratives, pécuniaires ou disciplinaires à l'encontre des contrevenants aux dispositions réglementaires.
Au cours de ces vingt-cinq (25) dernières années, d’importantes réformes ont été mises en œuvre notamment le raccourcissement du délai de règlement/livraison (passage de T + 5 jours à T + 3 jours), l’introduction de la notation financière sur le marché financier, le
passage de la cotation au fixing à la cotation en continu, la revue du cadre réglementaire de la gestion collective, l’instauration du marché hypothécaire et de la titrisation, la mise en place du troisième compartiment de la Brvm dédié aux Pme avec un capital social minimum requis fixé à dix (10) millions de FCFA ainsi que l’adoption d’un cadre réglementaire relatif à l’émission d’obligations vertes, sociales et durables.
Par ailleurs, a-t-il rappelé, le 12 juillet 2019, la XXIième session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Uemoa a décidé du changement de dénomination du Crepmf en « Autorité des marchés financiers de l’Umoa en abrégé Amf-Umoa » au terme du processus de ratification par les États membres.
«Ces réformes menées avec détermination ont permis d’enregistrer au 30 juin 2021, des avancées significatives sur le marché avec :
- 257 milliards de FCfa de transactions moyennes annuelles au cours des cinq
dernières années contre 11 milliards de FCFA en 1998 ;
- 13 287 milliards de FCfa de ressources levées depuis sa création, dont 4 996 milliards de FCfa au profit du secteur privé ;
- 11 453 milliards de FCfa de capitalisation boursière totale ; - 9 999 milliards de FCfa
d’actifs sous gestion ;
- 136 lignes de titres cotées (actions + obligations) ; - 238 acteurs agréés et approuvés, dont 126 organismes de placement collectif en valeurs mobilières (Opcvm) », a révélé Badanam Patoki.
En dépit des progrès notables enregistrés, il affirme que le Mfr de l’Umoa fait face à des défis persistants. Ils ont principalement trait au niveau relativement faible de la culture boursière, au manque d’éducation financière, au déficit de communication financière des émetteurs de titres cotés, au cadre règlementaire, au cadre de gouvernance et à la diversification de la base des investisseurs.
Pour y faire face, le président du Crepmf souligne que les plans stratégiques successifs ont fait place, pour des besoins d’efficacité et de synergie, aux nouvelles priorités de développement du marché 2020-2024 approuvées par le Conseil des ministres de l’Umoa le 26 septembre 2019.
Adou FAYE