Suite au classement peu enviable du Doing Business, l’environnement des entreprises mérite d’être amélioré au Sénégal. Fort de cela, le 2ème Salon International d’Investissement des Banques et Etablissements Financiers (SIIBEF), offre « une plateforme qui regroupe toute la chaîne d’investissement pour lever les différents obstacles », a soutenu son initiateur Mamadou Lo Ndiéguène. Sur ce point, ce dernier pense qu’il faudrait bâtir « un consensus basé sur la rigueur et le fait que le monde est globalisé et tourne autour de l’économie ». Ce qui voudrait dire qu’il faudrait « bâtir une gouvernance économique dynamique et saine pour que les acteurs se reconnaissent dans des règles claires et précises», a-t-il ajouté. Il précise que « le Sénégal a un atout important qui est sa stabilité et sa position géographique, ce qui offre un environnement favorable à l’investissement ». Cependant, ce qu’il faut « c’est qu’il y ait une lisibilité, que l’on s’organise pour assurer la chaîne de l’investissement». Aussi, « il faut voir là, où le bas blesse et trouver un moyen d’y remédier », affirme-t-il. Car, « il ne sert à rien de créer une multitude de structures, si on ne trouve pas un consensus pour améliorer le climat des affaires », renseigne M. Ndiéguène.
A ce propos, le Directeur du Bureau de Mise à niveau des entreprises, Ibrahima Diouf soutient que « les structures doivent travailler dans un cadre harmonisé ». « Nous avons un dispositif suffisamment diversifié, cependant il y a une insuffisance de taille dans ce dispositif », souligne Ibrahima Diouf. Selon lui, « ce dispositif ne travaille pas souvent en harmonie, en synergie, chacun reste dans son coin pour mener sa mission ». Ce faisant, il urge de créer « un cadre harmonisé d’intervention des différentes structures d’appui », estime M. Diouf. Il poursuit pour affirmer, qu’il faudrait que dans l’environnement des affaires, que « nous soyons beaucoup plus agressifs en termes de réformes à introduire, à engager ». « Il faudrait que la cadence soit accélérée et maintenue au niveau de l’accès au crédit, dans la législation fiscale » mais aussi que « le statut de l’entrepreneur soit reconnu », a-t-il ajouté. Il précise que « ce sont les entreprises qui créent l’emploi et ce sont elles qui créent la richesse ». Donc, « les reformes doivent être ciblées sur les besoins scientifiques de l’entreprise », signale M. Diouf. D’après lui, « c’est ce qui nous permettra d’améliorer le classement du Sénégal à la publication prochaine du Doing Business ».
D’une durée de deux jours, ce Salon, qui répond à un besoin réel de visibilité et d'ouverture du monde des finances, contribuera, selon les organisateurs, à créer d'une part un cadre inédit propice aux échanges entre professionnels du secteur financier, et d'autre part, à favoriser la relance de l'investissement au Sénégal dans divers secteurs de l'économie.
Amy Diallo
A ce propos, le Directeur du Bureau de Mise à niveau des entreprises, Ibrahima Diouf soutient que « les structures doivent travailler dans un cadre harmonisé ». « Nous avons un dispositif suffisamment diversifié, cependant il y a une insuffisance de taille dans ce dispositif », souligne Ibrahima Diouf. Selon lui, « ce dispositif ne travaille pas souvent en harmonie, en synergie, chacun reste dans son coin pour mener sa mission ». Ce faisant, il urge de créer « un cadre harmonisé d’intervention des différentes structures d’appui », estime M. Diouf. Il poursuit pour affirmer, qu’il faudrait que dans l’environnement des affaires, que « nous soyons beaucoup plus agressifs en termes de réformes à introduire, à engager ». « Il faudrait que la cadence soit accélérée et maintenue au niveau de l’accès au crédit, dans la législation fiscale » mais aussi que « le statut de l’entrepreneur soit reconnu », a-t-il ajouté. Il précise que « ce sont les entreprises qui créent l’emploi et ce sont elles qui créent la richesse ». Donc, « les reformes doivent être ciblées sur les besoins scientifiques de l’entreprise », signale M. Diouf. D’après lui, « c’est ce qui nous permettra d’améliorer le classement du Sénégal à la publication prochaine du Doing Business ».
D’une durée de deux jours, ce Salon, qui répond à un besoin réel de visibilité et d'ouverture du monde des finances, contribuera, selon les organisateurs, à créer d'une part un cadre inédit propice aux échanges entre professionnels du secteur financier, et d'autre part, à favoriser la relance de l'investissement au Sénégal dans divers secteurs de l'économie.
Amy Diallo