UNICEF/Giacomo Pirozzi Près de 30 millions de bébés malades ou prématurés ont absolument besoin de traitement chaque année, selon l’OMS et l'UNICEF
« S’agissant des bébés et leurs mères, de bons soins au bon moment et au bon endroit peuvent faire toute la différence », a déclaré Omar Abdi, Directeur général adjoint du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF). « Pourtant, des millions de bébés petits et malades et de femmes meurent chaque année parce qu'ils ne reçoivent tout simplement pas les soins de qualité auxquels ils ont droit et qui sont de notre responsabilité collective ».
Intitulé Survivre et se développer : transformer les soins pour tous les nouveau-nés malades, le rapport révèle que les nouveau-nés les plus à risque de décéder ou de se retrouver en invalidité sont ceux qui présentent des complications dues à la prématurité, des lésions cérébrales à la naissance, une infection bactérienne grave, une jaunisse ou encore des conditions congénitales. En outre, les conséquences financières et psychologiques sur leurs familles peuvent avoir des effets néfastes sur leur développement cognitif, linguistique et émotionnel.
« Pour chaque mère et chaque bébé, une bonne santé, de la grossesse aux premiers mois de la naissance en passant par l’accouchement, est essentielle », a déclaré le Dr Soumya Swaminathan, Directrice générale adjointe des programmes à l'Organisation mondiale de la santé (OMS). « La couverture sanitaire universelle peut garantir que tout le monde - y compris les nouveau-nés – ait accès aux services de santé dont ils ont besoin, sans faire face à des difficultés financières. Les progrès en matière de soins de santé pour les nouveau-nés sont gagnant-gagnant - ils sauvent des vies et sont essentiels au développement du jeune enfant, ce qui a un impact sur les familles, la société et les générations futures », a-t-elle ajouté.
Selon le rapport de l’UNICEF et de l’OMS, de nombreux nouveau-nés à risque ne survivront pas à leur premier mois de vie. En 2017, quelque 2,5 millions de nouveau-nés sont décédés, principalement de causes évitables. Près des deux tiers des bébés qui meurent sont nés prématurés. Et même s'ils survivent, ces bébés font face à des maladies chroniques ou à des retards de développement. En outre, environ un million de nouveau-nés petits et malades survivent avec une invalidité de longue durée.
Avec des soins sûrs, ces bébés peuvent vivre sans complications majeures. Le rapport montre qu’en 2030, dans 81 pays, 2,9 millions de femmes, d’enfants mort-nés et de nouveau-nés peuvent être sauvés grâce à des stratégies plus intelligentes. Si la même équipe soignante prend par exemple soin de la mère et du bébé pendant le travail, la naissance et au-delà, elle peut ainsi identifier les problèmes à un stade précoce.
En outre, près de 68% des décès de nouveau-nés pourraient être évités en 2030 avec des solutions simples telles que l'allaitement maternel exclusif, le contact corporel entre la mère ou le père et le bébé, des médicaments et des équipements vitaux et l'accès à des établissements de santé propres et bien équipés, dotés d'un personnel soignant qualifié. D'autres mesures telles que la réanimation d'un bébé qui ne peut pas respirer correctement, donner une injection à la mère pour prévenir les saignements ou le retardement de la coupure du cordon ombilical pourraient également faire économiser des millions de dollars.
Pour sauver les nouveau-nés, le rapport propose de nombreuses recommandations telles que fournir des soins hospitaliers aux nouveau-nés 24 heures sur 24, sept jours sur sept ou encore former les infirmières pour qu’elles puissent apporter des soins pratiques en partenariat avec les familles. Apprendre aux parents et aux familles à prendre soin de leurs bébés pourrait réduire le stress, aider les bébés à prendre du poids et permettre à leur cerveau de se développer correctement, recommande aussi le rapport. Enfin allouer des ressources est nécessaire puisqu'un investissement supplémentaire de 0,20 cents (de dollars) par personne peut permettre de sauver deux nouveau-nés sur trois dans les pays à revenu faible ou intermédiaire d'ici 2030.
Il y a près de trois décennies, la Convention relative aux droits de l'enfant garantissait à chaque nouveau-né le droit de bénéficier des soins de santé de la plus haute qualité, L’UNICEF et l’OMS estime qu’il est temps que les pays du monde entier s'assurent que les moyens législatifs, médicaux, humains et financiers soient en place pour faire de ce droit une réalité.
Un.org
Intitulé Survivre et se développer : transformer les soins pour tous les nouveau-nés malades, le rapport révèle que les nouveau-nés les plus à risque de décéder ou de se retrouver en invalidité sont ceux qui présentent des complications dues à la prématurité, des lésions cérébrales à la naissance, une infection bactérienne grave, une jaunisse ou encore des conditions congénitales. En outre, les conséquences financières et psychologiques sur leurs familles peuvent avoir des effets néfastes sur leur développement cognitif, linguistique et émotionnel.
« Pour chaque mère et chaque bébé, une bonne santé, de la grossesse aux premiers mois de la naissance en passant par l’accouchement, est essentielle », a déclaré le Dr Soumya Swaminathan, Directrice générale adjointe des programmes à l'Organisation mondiale de la santé (OMS). « La couverture sanitaire universelle peut garantir que tout le monde - y compris les nouveau-nés – ait accès aux services de santé dont ils ont besoin, sans faire face à des difficultés financières. Les progrès en matière de soins de santé pour les nouveau-nés sont gagnant-gagnant - ils sauvent des vies et sont essentiels au développement du jeune enfant, ce qui a un impact sur les familles, la société et les générations futures », a-t-elle ajouté.
Selon le rapport de l’UNICEF et de l’OMS, de nombreux nouveau-nés à risque ne survivront pas à leur premier mois de vie. En 2017, quelque 2,5 millions de nouveau-nés sont décédés, principalement de causes évitables. Près des deux tiers des bébés qui meurent sont nés prématurés. Et même s'ils survivent, ces bébés font face à des maladies chroniques ou à des retards de développement. En outre, environ un million de nouveau-nés petits et malades survivent avec une invalidité de longue durée.
Avec des soins sûrs, ces bébés peuvent vivre sans complications majeures. Le rapport montre qu’en 2030, dans 81 pays, 2,9 millions de femmes, d’enfants mort-nés et de nouveau-nés peuvent être sauvés grâce à des stratégies plus intelligentes. Si la même équipe soignante prend par exemple soin de la mère et du bébé pendant le travail, la naissance et au-delà, elle peut ainsi identifier les problèmes à un stade précoce.
En outre, près de 68% des décès de nouveau-nés pourraient être évités en 2030 avec des solutions simples telles que l'allaitement maternel exclusif, le contact corporel entre la mère ou le père et le bébé, des médicaments et des équipements vitaux et l'accès à des établissements de santé propres et bien équipés, dotés d'un personnel soignant qualifié. D'autres mesures telles que la réanimation d'un bébé qui ne peut pas respirer correctement, donner une injection à la mère pour prévenir les saignements ou le retardement de la coupure du cordon ombilical pourraient également faire économiser des millions de dollars.
Sans progrès rapides, certains pays ne réaliseront pas l'objectif mondial de la santé pour tous
Selon le rapport de l’OMS et de l’UNICEF, le monde n'atteindra pas l'objectif mondial de santé pour tous s'il ne transforme pas les soins pour chaque nouveau-né. Sans progrès rapides, certains pays ne réaliseront pas cet objectif avant 11 décennies supplémentaires.Pour sauver les nouveau-nés, le rapport propose de nombreuses recommandations telles que fournir des soins hospitaliers aux nouveau-nés 24 heures sur 24, sept jours sur sept ou encore former les infirmières pour qu’elles puissent apporter des soins pratiques en partenariat avec les familles. Apprendre aux parents et aux familles à prendre soin de leurs bébés pourrait réduire le stress, aider les bébés à prendre du poids et permettre à leur cerveau de se développer correctement, recommande aussi le rapport. Enfin allouer des ressources est nécessaire puisqu'un investissement supplémentaire de 0,20 cents (de dollars) par personne peut permettre de sauver deux nouveau-nés sur trois dans les pays à revenu faible ou intermédiaire d'ici 2030.
Il y a près de trois décennies, la Convention relative aux droits de l'enfant garantissait à chaque nouveau-né le droit de bénéficier des soins de santé de la plus haute qualité, L’UNICEF et l’OMS estime qu’il est temps que les pays du monde entier s'assurent que les moyens législatifs, médicaux, humains et financiers soient en place pour faire de ce droit une réalité.
Un.org